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- COMPTES-RENDUS ET BIBLIOGRAPHIE
- 297 -
Les producteurs attribuent aux brouillards qui caractérisent la fin de
la saison des pluies en haute montagne, une influence favorable sur l'ex-
sudation et surtout sur la concrétisation.
Au début du mois d'octobre, le baume n'a pas cessé de perler, mais les
indigènes se hâtent de récolter, pour vendre rapidement et éviter le plus
possible les risques de vols, car la surveillance est difficile à exercer en
pleine forêt.
La récolte est amassée dans une petite hotte de bambou tressé fixée
contre la poitrine de l'homme par une cordelette ; elle procède du haut
en bas de l'arbre.
Le récolteur commence par l'incision la plus élevée ; il donne un coup de
coupe-coupe horizontalement au niveau de la base du lambeau d'écorce,
qui tombe dans la hotte appliquée contre le tronc de l'arbre ; il racle
ensuite l'écorce de chaque côté de la blessure et tout le baume concret où
non qui s'y trouve, tombe dans la hotte avec des copeaux d'écorce et des
impuretés, aussi un premier triage est-il fait sur place pour séparer les
larmes du magma formé par les brisures de larmes, les raclures d'écorces,
les impuretés et le baume non concret.
La totalité de la récolte est mise dans des paniers de bambous et
transportée le plus souvent à dos d'homme jusqu'au village ; ce transport
est très pénible, les vapeurs de benjoin frais causant de véritables brûlures
qu'on atténue en interposant une épaisse couche de feuilles vertes entre
le panier et le dos du porteur.
Au village, le contenu des paniers est étalé sur des nattes ou mieux sur
des peaux, où il sèche à l'ombre pendant plusieurs semaines ; c'est alors
que commence le déboisage des larmes de moyenne et grande dimensions.
Les petites et celles qui dépassent 10 cm de long sont généralement lais-
sées telles quelles ; les premières parce que le travail serait trop long, les
secondes pour que le bois leur serve d'emballage au cours du long par-
cours qu'elles doivent couvrir pour parvenir sur les marchés.
Une partie importante des larmes est retenue au bois par du baume
non concret, une lame de bambou enfoncée doucement dans le baume lui
fait relâcher son adhérence au bois ; pour le baume entièrement concret,
c'est le coupe-coupe qui est employé, un coup sec suffisant à opérer la
séparation de l'écorce quand la lame pénètre bien à la limite de sépara-
tion ; cependant, des brisures sont inévitables. Les débris mélangés aux
larmes concrètes provenant du raclage du tronc lors de la récolte consti-
tuent la deuxième qualité.
Le baume non concret, les petites brisures de larmes et les petites
larmes qui n'ont pas été séparées des écorces sont mélangées et forment
la troisième qualité.
Les producteurs attribuent aux brouillards qui caractérisent la fin de
la saison des pluies en haute montagne, une influence favorable sur l'ex-
sudation et surtout sur la concrétisation.
Au début du mois d'octobre, le baume n'a pas cessé de perler, mais les
indigènes se hâtent de récolter, pour vendre rapidement et éviter le plus
possible les risques de vols, car la surveillance est difficile à exercer en
pleine forêt.
La récolte est amassée dans une petite hotte de bambou tressé fixée
contre la poitrine de l'homme par une cordelette ; elle procède du haut
en bas de l'arbre.
Le récolteur commence par l'incision la plus élevée ; il donne un coup de
coupe-coupe horizontalement au niveau de la base du lambeau d'écorce,
qui tombe dans la hotte appliquée contre le tronc de l'arbre ; il racle
ensuite l'écorce de chaque côté de la blessure et tout le baume concret où
non qui s'y trouve, tombe dans la hotte avec des copeaux d'écorce et des
impuretés, aussi un premier triage est-il fait sur place pour séparer les
larmes du magma formé par les brisures de larmes, les raclures d'écorces,
les impuretés et le baume non concret.
La totalité de la récolte est mise dans des paniers de bambous et
transportée le plus souvent à dos d'homme jusqu'au village ; ce transport
est très pénible, les vapeurs de benjoin frais causant de véritables brûlures
qu'on atténue en interposant une épaisse couche de feuilles vertes entre
le panier et le dos du porteur.
Au village, le contenu des paniers est étalé sur des nattes ou mieux sur
des peaux, où il sèche à l'ombre pendant plusieurs semaines ; c'est alors
que commence le déboisage des larmes de moyenne et grande dimensions.
Les petites et celles qui dépassent 10 cm de long sont généralement lais-
sées telles quelles ; les premières parce que le travail serait trop long, les
secondes pour que le bois leur serve d'emballage au cours du long par-
cours qu'elles doivent couvrir pour parvenir sur les marchés.
Une partie importante des larmes est retenue au bois par du baume
non concret, une lame de bambou enfoncée doucement dans le baume lui
fait relâcher son adhérence au bois ; pour le baume entièrement concret,
c'est le coupe-coupe qui est employé, un coup sec suffisant à opérer la
séparation de l'écorce quand la lame pénètre bien à la limite de sépara-
tion ; cependant, des brisures sont inévitables. Les débris mélangés aux
larmes concrètes provenant du raclage du tronc lors de la récolte consti-
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Le baume non concret, les petites brisures de larmes et les petites
larmes qui n'ont pas été séparées des écorces sont mélangées et forment
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