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- COMPTES-RENDUS ET BIBLIOGRAPHIE
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pas sur les mêmes génératrices, pour deux zones superposées, de façon à
ce que le ruissellement latéral soit recueilli par les incisions pratiquées
immédiatement au-dessous à 10 ou 15 cm.
L'incision est faite au coupe-coupe pour les arbres de petite et moyenne
dimension, à la hachette pour ceux de gros diamètre.
Le coupe-coupe pénètre en biais de haut en bas dans l'écorce, atteint
aussitôt la zone génératrice du bois et du liber, puis descend verticalement
dans cette zone sur une longueur de 5 à 15 cm suivant les dimensions de
l'arbre ; pour cela, l'extrémité de la lame est saisie d'une main, tandis que
l'autre agit sur le manche ; par des oscillations successives, la lame descend
le long du tronc sous l'écorce.
En fin de course, la lame est dégagée sans que soit détaché le lambeau
d'écorce, qui reste attenant au tronc par sa base ; celle-ci doit être hori-
zontale de façon à ce que le liquide qui va s'écouler ruisselle le moins
possible par les fentes latérales, vers l'extérieur.
Ce ruissellement est évité quand l'arbre est assez gros pour être incisé
à la hachette ; la lame pénètre de haut en bas sous l'écorce, une pression
donnée sur le manche écarte l'écorce du tronc en la distendant, sans
qu'il y ait ruptures latéiales et de cette façon tout le liquide est retenu
dans la cavité ainsi pratiquée.
Dans le cas d'incisions faites au coupe-coupe, les lambeaux d'écorce
attenant au tronc par leurs bases, se dessèchent, se recroquevillent, for-
mant une sorte de réceptacle.
Au bout de quelques jours, une huitaine habituellement, un liquide
très fluide commence à perler entre le bois et l'écorce sur tout le pour-
tour de la blessure, principalement en' haut, notablement en bas et de
façon plus restreinte sur les bords.
Ce liquide est âcre et parfaitement limpide ; quelques jours encore et
il devient épais, poisseux, hyalin, puis il se concrétise en même temps
qu'il devient opaque et d'un blanc parfait.
Au cours de l'exsudation qui dure trois mois environ, on peut observer
ces différents aspects, de telle sorte qu'une partie du baume est parfaite-
ment solidifiée, alors qu'une autre ébauche à peine sa formation.
Le baume se rassemble à la base du réceptacle formé par le lambeau
d'écorce et ruisselle à droite et à gauche, le long du tronc, à l'extérieur
de l'écorce, atteignant souvent l'incision située au-dessous ; au fur et à
mesure que le baume accumulé à la base de la plaie s'épaissit, il retient
davantage les gouttes fluides qui tombent des bords et de la partie supé-
rieure, le ruissellement à l'extérieur se ralentit et l'espace compris entre le
bois et le lambeau d'écorce se remplit, constituant l'essentiel de la larme.
pas sur les mêmes génératrices, pour deux zones superposées, de façon à
ce que le ruissellement latéral soit recueilli par les incisions pratiquées
immédiatement au-dessous à 10 ou 15 cm.
L'incision est faite au coupe-coupe pour les arbres de petite et moyenne
dimension, à la hachette pour ceux de gros diamètre.
Le coupe-coupe pénètre en biais de haut en bas dans l'écorce, atteint
aussitôt la zone génératrice du bois et du liber, puis descend verticalement
dans cette zone sur une longueur de 5 à 15 cm suivant les dimensions de
l'arbre ; pour cela, l'extrémité de la lame est saisie d'une main, tandis que
l'autre agit sur le manche ; par des oscillations successives, la lame descend
le long du tronc sous l'écorce.
En fin de course, la lame est dégagée sans que soit détaché le lambeau
d'écorce, qui reste attenant au tronc par sa base ; celle-ci doit être hori-
zontale de façon à ce que le liquide qui va s'écouler ruisselle le moins
possible par les fentes latérales, vers l'extérieur.
Ce ruissellement est évité quand l'arbre est assez gros pour être incisé
à la hachette ; la lame pénètre de haut en bas sous l'écorce, une pression
donnée sur le manche écarte l'écorce du tronc en la distendant, sans
qu'il y ait ruptures latéiales et de cette façon tout le liquide est retenu
dans la cavité ainsi pratiquée.
Dans le cas d'incisions faites au coupe-coupe, les lambeaux d'écorce
attenant au tronc par leurs bases, se dessèchent, se recroquevillent, for-
mant une sorte de réceptacle.
Au bout de quelques jours, une huitaine habituellement, un liquide
très fluide commence à perler entre le bois et l'écorce sur tout le pour-
tour de la blessure, principalement en' haut, notablement en bas et de
façon plus restreinte sur les bords.
Ce liquide est âcre et parfaitement limpide ; quelques jours encore et
il devient épais, poisseux, hyalin, puis il se concrétise en même temps
qu'il devient opaque et d'un blanc parfait.
Au cours de l'exsudation qui dure trois mois environ, on peut observer
ces différents aspects, de telle sorte qu'une partie du baume est parfaite-
ment solidifiée, alors qu'une autre ébauche à peine sa formation.
Le baume se rassemble à la base du réceptacle formé par le lambeau
d'écorce et ruisselle à droite et à gauche, le long du tronc, à l'extérieur
de l'écorce, atteignant souvent l'incision située au-dessous ; au fur et à
mesure que le baume accumulé à la base de la plaie s'épaissit, il retient
davantage les gouttes fluides qui tombent des bords et de la partie supé-
rieure, le ruissellement à l'extérieur se ralentit et l'espace compris entre le
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