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L'ouvrage est divisé en quatre parties : I. La culture des Aleurites — II. Etat
actuel de la culture dans les divers pays — III. Etude technologique des huiles
de bois de Chine — IV. Le commerce des huiles de bois de Chine.
Comme on le voit, on ne s'est pas borné dans cette monographie aux questions
Purement techniques, mais on a voulu donner un aperçu sur les problèmes écono-
miques et commerciaux se rattachant à la question.
Nous attirons plus particulièrement l'attention des lecteurs sur la deuxième
Partie qui présentera un caractère d'originalité tout particulier, puisqu'elle a été
rédigée grâce aux informations reçues à la suite d'une enquête poursuivie par l'Ins-
titut auprès des divers pays producteurs. Dans la première partie, on traite de
la culture en général. Dans la partie réservée à la technologie des huiles on a
teu à bien préc ser les caractères spéciaux de chaque espèce d'huile de bois et
indiquer les spécifications commerciales auxquelles elles doivent satisfaire. Dans
la quatrième partie, enfin, on a tenu à donner un aperçu succinct, mais suffisant,
des transactions commerciales intéressant les huiles de bois.
La monographie est complétée par une longue bibliographie dans laquelle
sont cités les principaux ouvrages récents sur la question.
Plantes médicinales
Utilisation du Plumbago zeylanica pour le traitement de la lèpre par
Aug. CHEVALIER, dans Revue de Botanique appliquée, n° 200, pp. 269-272, avril
1938.
Dans toute l'Afrique tropicale, mais spécialement dans l'Ouest et le centre
africain, on rencontre près des villages, chez toutes les peuplades des noirs et même
parfois en pleine brousse un Plumbago à fleurs blanches formant un arbuste de
30 a 60 cm de haut avec de nombreuses tiges décombantes partant d'une souche
rhizomateuse. Cette plante est le Plumbago zeylanica L. = P. toxicaria Bertol (?).
Elle n'est certainement pas spontanée en Afrique. Certains féticheurs-guérisseurs
la cultivent encore parfois près de leurs villages. Elle s'est ainsi échappée longtemps
des cultures et est devenue subspontanée. On la rencontre parfois sur les ter-
mitières et çà et là à travers la brousse incendiée où elle marque sans doute (comme
les sansevières magiques) l'emplacement d'anciens villages ou d'anciennes cultures.
Dans une note récente (1) nous avons indiqué qu'elle était répandue dans les
Iles de la Sonde, en Malaisie, etc. C'est dans ces contrées du Pacifique qu'elle est
spontanée. Très employée comme médicament, plante magique, servant aussi aux
tatouages chez certaines peuplades nous pensons qu'elle a été transportée de l'E
a l'W par les noirs au cours de leurs migrations, de sorte qu'elle existe aujourd'hui
dans presque toutes les régions tropicales. Avec les Noirs, elle a également péné-
tré en Amérique mais sur ce continent existent aussi des Plumbago spontanés qui
ont sans doute les mêmes propriétés.
Le genre Plumbago comprend une douzaine d'espèces vivant dans les contrées
chaudes de l'Ancien et du Nouveau Monde. Toutes ont des propriétés caustiques
et irritantes qu'elles doivent à la présence dans les feuilles et surtout dans les
racines d'un glucoside : la plumbagine ou ophioxyline.
L'une de ces espèces, P. europaea L. répandue sur tout le pourtour de la
Méditerranée et qui croît dans le Midi de la France a joui d'une haute réputation
(1) Les Plantes magiques cultivées par les Noirs d'Afrique et leur origine, Journal de la
Soc. des Africanistes, tome VI, 1937 pp. 93-103.
L'ouvrage est divisé en quatre parties : I. La culture des Aleurites — II. Etat
actuel de la culture dans les divers pays — III. Etude technologique des huiles
de bois de Chine — IV. Le commerce des huiles de bois de Chine.
Comme on le voit, on ne s'est pas borné dans cette monographie aux questions
Purement techniques, mais on a voulu donner un aperçu sur les problèmes écono-
miques et commerciaux se rattachant à la question.
Nous attirons plus particulièrement l'attention des lecteurs sur la deuxième
Partie qui présentera un caractère d'originalité tout particulier, puisqu'elle a été
rédigée grâce aux informations reçues à la suite d'une enquête poursuivie par l'Ins-
titut auprès des divers pays producteurs. Dans la première partie, on traite de
la culture en général. Dans la partie réservée à la technologie des huiles on a
teu à bien préc ser les caractères spéciaux de chaque espèce d'huile de bois et
indiquer les spécifications commerciales auxquelles elles doivent satisfaire. Dans
la quatrième partie, enfin, on a tenu à donner un aperçu succinct, mais suffisant,
des transactions commerciales intéressant les huiles de bois.
La monographie est complétée par une longue bibliographie dans laquelle
sont cités les principaux ouvrages récents sur la question.
Plantes médicinales
Utilisation du Plumbago zeylanica pour le traitement de la lèpre par
Aug. CHEVALIER, dans Revue de Botanique appliquée, n° 200, pp. 269-272, avril
1938.
Dans toute l'Afrique tropicale, mais spécialement dans l'Ouest et le centre
africain, on rencontre près des villages, chez toutes les peuplades des noirs et même
parfois en pleine brousse un Plumbago à fleurs blanches formant un arbuste de
30 a 60 cm de haut avec de nombreuses tiges décombantes partant d'une souche
rhizomateuse. Cette plante est le Plumbago zeylanica L. = P. toxicaria Bertol (?).
Elle n'est certainement pas spontanée en Afrique. Certains féticheurs-guérisseurs
la cultivent encore parfois près de leurs villages. Elle s'est ainsi échappée longtemps
des cultures et est devenue subspontanée. On la rencontre parfois sur les ter-
mitières et çà et là à travers la brousse incendiée où elle marque sans doute (comme
les sansevières magiques) l'emplacement d'anciens villages ou d'anciennes cultures.
Dans une note récente (1) nous avons indiqué qu'elle était répandue dans les
Iles de la Sonde, en Malaisie, etc. C'est dans ces contrées du Pacifique qu'elle est
spontanée. Très employée comme médicament, plante magique, servant aussi aux
tatouages chez certaines peuplades nous pensons qu'elle a été transportée de l'E
a l'W par les noirs au cours de leurs migrations, de sorte qu'elle existe aujourd'hui
dans presque toutes les régions tropicales. Avec les Noirs, elle a également péné-
tré en Amérique mais sur ce continent existent aussi des Plumbago spontanés qui
ont sans doute les mêmes propriétés.
Le genre Plumbago comprend une douzaine d'espèces vivant dans les contrées
chaudes de l'Ancien et du Nouveau Monde. Toutes ont des propriétés caustiques
et irritantes qu'elles doivent à la présence dans les feuilles et surtout dans les
racines d'un glucoside : la plumbagine ou ophioxyline.
L'une de ces espèces, P. europaea L. répandue sur tout le pourtour de la
Méditerranée et qui croît dans le Midi de la France a joui d'une haute réputation
(1) Les Plantes magiques cultivées par les Noirs d'Afrique et leur origine, Journal de la
Soc. des Africanistes, tome VI, 1937 pp. 93-103.
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