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L'INDOCHINE FORESTIÈRE
( Suite)
CHAPITRE III
DÉFRICHEMENT
Le défrichement des forêts a pour causes :
la création de cultures permanentes,
les rays,
les incendies de forêts et feux de brousse.
1° La création de cultures permanentes sur les meilleurs sols entre dans la
norme des choses : cultures d'hévéa, de caféier, de théier, sur les terres rouges
et meilleures autres terres, etc. ; cultures de riz dans les terrains colmatés de
l'arrière-mangrove. A ce dernier point de vue, des abus ont été commis : sous
prétexte d'ouvrir de nouveaux terrains à la culture du riz, certains avaient deman-
dé la cession d'assez grandes superficies de forêts de tràm ; en réalité, ce n'était
qu'avec l'intention d'avoir l'exclusivité de leur exploitation et jamais aucune
culture ne fut entreprise. Le Service Forestier mit bon ordre à cet état de choses
en érigeant en réserves forestières tous les peuplements restants. Il entreprend
actuellement le reboisement des terrains encore impropres à la culture qui avaient
été ainsi défrichés.
2° Les rays constituent un mode de culture temporaire employé par les
populations autochtones ; il consiste à abattre un coin de forêt dans le but d'en-
semencer dans les cendres. Bien que ce mode de culture soit une des causes de la
ruine des peuplements forestiers, il sera impossible et il serait même impolitique
de le supprimer du jour au lendemain. Il faut commencer par le réglementer, le
cantonner sur le territoire de chaque village et surtout entreprendre une éducation
profonde de la population en vulgarisant les procédés de cultures permanentes,
en conseillant les indigènes dans le choix des terrains, en leur fournissant les
instruments aratoires qu'ils ne savent pas fabriquer, ainsi que les animaux de
labour et les semences qu'ils n'ont pas les moyens de se procurer.
Les Services Forestiers ont accompli de gros efforts pour tenter de cantonner
les rays. Ils y sont parfois parvenus. Dans le cantonnement de Kompong-Thom,
au Cambodge, 1.000 hectares ont été ainsi groupés en un seul tenant et même,
sous la direction des agents forestiers, complantés en bonnes essences forestières
Par leurs propriétaires après la dernière culture.
En appliquant les méthodes de repeuplement artificiel avec cultures intercalaires
récemment mises au point par l'Institut des Recherches Agronomiques et Fores-
tières de l'Indochine, c'est à quoi devront tendre tous les Services Forestiers :
d'un fléau amener les rays à être un moyen de reconstituer les forêts. Lorsque les
( Suite)
CHAPITRE III
DÉFRICHEMENT
Le défrichement des forêts a pour causes :
la création de cultures permanentes,
les rays,
les incendies de forêts et feux de brousse.
1° La création de cultures permanentes sur les meilleurs sols entre dans la
norme des choses : cultures d'hévéa, de caféier, de théier, sur les terres rouges
et meilleures autres terres, etc. ; cultures de riz dans les terrains colmatés de
l'arrière-mangrove. A ce dernier point de vue, des abus ont été commis : sous
prétexte d'ouvrir de nouveaux terrains à la culture du riz, certains avaient deman-
dé la cession d'assez grandes superficies de forêts de tràm ; en réalité, ce n'était
qu'avec l'intention d'avoir l'exclusivité de leur exploitation et jamais aucune
culture ne fut entreprise. Le Service Forestier mit bon ordre à cet état de choses
en érigeant en réserves forestières tous les peuplements restants. Il entreprend
actuellement le reboisement des terrains encore impropres à la culture qui avaient
été ainsi défrichés.
2° Les rays constituent un mode de culture temporaire employé par les
populations autochtones ; il consiste à abattre un coin de forêt dans le but d'en-
semencer dans les cendres. Bien que ce mode de culture soit une des causes de la
ruine des peuplements forestiers, il sera impossible et il serait même impolitique
de le supprimer du jour au lendemain. Il faut commencer par le réglementer, le
cantonner sur le territoire de chaque village et surtout entreprendre une éducation
profonde de la population en vulgarisant les procédés de cultures permanentes,
en conseillant les indigènes dans le choix des terrains, en leur fournissant les
instruments aratoires qu'ils ne savent pas fabriquer, ainsi que les animaux de
labour et les semences qu'ils n'ont pas les moyens de se procurer.
Les Services Forestiers ont accompli de gros efforts pour tenter de cantonner
les rays. Ils y sont parfois parvenus. Dans le cantonnement de Kompong-Thom,
au Cambodge, 1.000 hectares ont été ainsi groupés en un seul tenant et même,
sous la direction des agents forestiers, complantés en bonnes essences forestières
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tières de l'Indochine, c'est à quoi devront tendre tous les Services Forestiers :
d'un fléau amener les rays à être un moyen de reconstituer les forêts. Lorsque les
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