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La fumure carbonique, par Marin M MOLLIARD, dans Comptes rendus des Séan-
ces de l'Académie d'Agricnlture de France, tome XXIV, 30 Mars 1938, p. 400 à 404.
L'auteur commente les résultats qu'il a obtenus par l'enrichissement en gaz
carbonique de l'atmpsphère dans laquelle vit la plante. On sait depuis longtemps
que le poids de la matière sèche obtenue augmente avec la teneur de l'air en gaz
carbonique, la teneur optima étant de 10%.
DEMOUSSY, en 1903-1904, a obtenu une augmentation de 60% en matière fraî-
che en cultivant des plantes horticoles diverses dans les cages vitrées à l'intérieur
desquelles la teneur de l'air en C02 était cinq fois plus forte que celle de l'air
normal. Marin MOLLIARD a fait varier la proportion de C02 dans le rapport 1-5-
25-100 et 500 en prenant comme unité de base la teneur en gaz; carbonique de l'air
normal ; la récolte en matière sèche, au bout de deux mois, a été dans le rapport
1-2, 4-4, 7-6 et 8, 8. En ce qui concerne spécialement le radis, on a remarqué une
Végétation luxuriante et un accroissement du phénomène de la tubérisation. Aux
États-Unis (Washington, 1935), Earl JOHNSTON a obtenu des rendements notable-
ment plus élevés en faisant passer la teneur de l'air en C02 de 1 à 3, 4 ou 7.
Dans la pratique, on ne peut guère songer à appliquer de tels procédés à la
grande culture ; mais ceux-ci peuvent être utilisés pour les légumes et les fruits de.
luxe, cultivés sous châssis ou en serre.
Le sol et le fumier de ferme sont de puissants générateurs de gaz carbonique.
Or, la pénurie croissante de fumier oblige souvent à remplacer dans les cultures sous
châssis l'apport de chaleur, que fournit le fumier , par un rapport extérieur : chauf-
fage électrique ou autre. Dans ces conditions, on perd un des bénéfices de l'emploi
du fumier ; celui-ci dégage assez de C02 pour que sa proportion dans l'atmosphère
des couches dépasse plusieurs millièmes au lieu des trois dix-millièmes de l'air
normal.
L'origine du C02 est très importante : celui fourni par les industries de fermen-
tation convient parfaitement, alors que celui provenant de l'attaque du calcaire par
un acide, renferme des impuretés qui nuisent à la plante.
La terre dégage beaucoup de C02 ; mais celui-ci en arrivant dans l'air extérieur
est immédiatement dispersé, sans contribuer à un enrichissement appréciable. Par
temps calme, en prélevant de l'air à 2 ou 3cm au-dessus de la surface d'un sol
récemment fumé, on peut trouver jusqu'à 4 et 5 dix-millièmes de C02 ; or, les
feuilles vertes insolées absorbent le gaz cabonique avec une rapidité extrême, plus
vite que ne le fait une solution de potasse ; dans ces conditions, il est possible que,
dans le cas d'une culture couvrant bien le sol, l'excès de C02 puisse être utilisé par
les plantes avant de se dissiper dans l'atmosphère.
Ensilage.
Un ensilage lactique thermopbile pasteurisé, par Constantino GORINI, Mi-
lan. Note présentée par E. Roux dans Comptes rendus des Séances de l'Académie
d'Agriculture de France, tome XXIV, 30 Mars 1938, p. 404 à 415.
D'après l'auteur, il y a toujours un rapport intime entre la physionomie microbien-
ne de l'ensilage et ses propriétés zootechniques et fromagères. Il distingue deux
sortes d'ensilage : 1° l'ensilage lactique, appelé jadis ensilage doux, de haute valeur
alimentaire et favorable pour le bétail et pour le lait ; 2° l'ensilage butyrique, dénom-
mé autrefois ensilage acide, de faible valeur nutritive et dangereux pour le bétail et
Pour le lait.
La fumure carbonique, par Marin M MOLLIARD, dans Comptes rendus des Séan-
ces de l'Académie d'Agricnlture de France, tome XXIV, 30 Mars 1938, p. 400 à 404.
L'auteur commente les résultats qu'il a obtenus par l'enrichissement en gaz
carbonique de l'atmpsphère dans laquelle vit la plante. On sait depuis longtemps
que le poids de la matière sèche obtenue augmente avec la teneur de l'air en gaz
carbonique, la teneur optima étant de 10%.
DEMOUSSY, en 1903-1904, a obtenu une augmentation de 60% en matière fraî-
che en cultivant des plantes horticoles diverses dans les cages vitrées à l'intérieur
desquelles la teneur de l'air en C02 était cinq fois plus forte que celle de l'air
normal. Marin MOLLIARD a fait varier la proportion de C02 dans le rapport 1-5-
25-100 et 500 en prenant comme unité de base la teneur en gaz; carbonique de l'air
normal ; la récolte en matière sèche, au bout de deux mois, a été dans le rapport
1-2, 4-4, 7-6 et 8, 8. En ce qui concerne spécialement le radis, on a remarqué une
Végétation luxuriante et un accroissement du phénomène de la tubérisation. Aux
États-Unis (Washington, 1935), Earl JOHNSTON a obtenu des rendements notable-
ment plus élevés en faisant passer la teneur de l'air en C02 de 1 à 3, 4 ou 7.
Dans la pratique, on ne peut guère songer à appliquer de tels procédés à la
grande culture ; mais ceux-ci peuvent être utilisés pour les légumes et les fruits de.
luxe, cultivés sous châssis ou en serre.
Le sol et le fumier de ferme sont de puissants générateurs de gaz carbonique.
Or, la pénurie croissante de fumier oblige souvent à remplacer dans les cultures sous
châssis l'apport de chaleur, que fournit le fumier , par un rapport extérieur : chauf-
fage électrique ou autre. Dans ces conditions, on perd un des bénéfices de l'emploi
du fumier ; celui-ci dégage assez de C02 pour que sa proportion dans l'atmosphère
des couches dépasse plusieurs millièmes au lieu des trois dix-millièmes de l'air
normal.
L'origine du C02 est très importante : celui fourni par les industries de fermen-
tation convient parfaitement, alors que celui provenant de l'attaque du calcaire par
un acide, renferme des impuretés qui nuisent à la plante.
La terre dégage beaucoup de C02 ; mais celui-ci en arrivant dans l'air extérieur
est immédiatement dispersé, sans contribuer à un enrichissement appréciable. Par
temps calme, en prélevant de l'air à 2 ou 3cm au-dessus de la surface d'un sol
récemment fumé, on peut trouver jusqu'à 4 et 5 dix-millièmes de C02 ; or, les
feuilles vertes insolées absorbent le gaz cabonique avec une rapidité extrême, plus
vite que ne le fait une solution de potasse ; dans ces conditions, il est possible que,
dans le cas d'une culture couvrant bien le sol, l'excès de C02 puisse être utilisé par
les plantes avant de se dissiper dans l'atmosphère.
Ensilage.
Un ensilage lactique thermopbile pasteurisé, par Constantino GORINI, Mi-
lan. Note présentée par E. Roux dans Comptes rendus des Séances de l'Académie
d'Agriculture de France, tome XXIV, 30 Mars 1938, p. 404 à 415.
D'après l'auteur, il y a toujours un rapport intime entre la physionomie microbien-
ne de l'ensilage et ses propriétés zootechniques et fromagères. Il distingue deux
sortes d'ensilage : 1° l'ensilage lactique, appelé jadis ensilage doux, de haute valeur
alimentaire et favorable pour le bétail et pour le lait ; 2° l'ensilage butyrique, dénom-
mé autrefois ensilage acide, de faible valeur nutritive et dangereux pour le bétail et
Pour le lait.
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