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LA PRODUCTION ET LE MARCHÉ DU SUCRE DANS LE MONDE
La production du sucre de betterave qui est localisée presque exclusivement en
Europe dans l'Union soviétique et dans l'Amérique du Nord, est apparue de plus
en plus abondante au fur et à mesure que la campagne de fabrication s'avançait.
Celle-ci est actuellement terminée et l'on peut constater que la production du
sucre de betterave de 1937-38 est la plus forte qui ait été obtenue depuis la guerre,
si l'on excepte toutefois celle de 1930-31.
Pour sa part, l'Union soviétique paraît avoir une production-record de 25 mil-
lions de quintaux de sucre brut, supérieure de 85 à la dernière moyenne quin-
quennale 1931-35. Les autres pays eupopéens ont pour la plupart réalisé des
augmentations qui atteignent jusqu'à 50 et même 100 sur la moyenne. Malgré
les résultats peu satisfaisants obtenus en certains pays dont, parmi les plus impor-
tants, la France et la Grande-Bretagne, la production totale de l'Europe en sucre
brut dépasse de 10 millions de quintaux ou de 16 la production moyenne de
1931 à 1935.
Ce résultat est dû essentiellement à une forte reprise de la culture betteravière dans
les pays producteurs les plus importants à l'exception de la France, c'est-à-dire en
Allemagne, Tchécoslovaquie, Pologne, Grande-Bretagne, et également, dans une plus
faible mesure, à l'extension de la culture dans certains pays secondaires d'Europe.
Quant aux deux pays producteurs de l'Amérique du Nord, la production glo-
bale est très légèrement inférieure à la moyenne.
Au total, la production du sucre de betterave de l'année atteint pour l'ensemble
du globe y compris la Russie soviétique, un chiffre supérieur à 110 millions de
quintaux. Elle dépasse de 9 millions de quintaux ou de 9 celle l'an dernier et
de 25 la moyenne 1931-1935; elle approche à 4 millions de quintaux près le
record de 1930.
En face de cette très forte production de sucre de betterave, il semble bien
qu'il faille compter également sur une abondante production de sucre de canne.
La production actuelle serait à peu près égale à celle de la dernière campagne
1936-37 et dépasserait toutes les précédentes.
En définitive, la production totale de sucre de betterave et de canne obtenue
au cours de cette campagne 1937-38 paraît être égale ou supérieure au maximum
atteint en 1930-31.
Un tel résultat risque d'apporter des perturbations sur le marché mondial du
sucre. D'ores et déjà, on a pu constater un fléchissement des prix du sucre, par-
ticulièrement sérieux sur le marché de New-York, mais également sensible sur
ceux de Londres et Prague à la fin de 1937. Les quotations du sucre de Cuba à
la Bourse de New-York étaient retombées en décembre 1937 au niveau moyen de
l'année 1935 ; si les prix ont été mieux tenus ailleurs ou ont même été parfois en
hausse continue, la baisse des prix américains représente un symptome sérieux,
qui pourrait faire caindre une nouvelle crise sur le marché mondial du sucre.
Depuis mai 1937, il existe cependant un accord qui a été conclu à Londres
entre la très grande majorité des pays producteurs. Cet accord a pour objet de
fixer des contingents d'exportation attribués aux pays producteurs pour une pé-
riode de cinq ans ; il comporte également la réglementation du marché libre entre
certains Etats importateurs et leurs colonies ou dépendances. Plus étendu et plus
souple que le « plan Chadbourne » de 1930, il est, en principe, destiné à assurer le
Maintien de l'équilibre entre la production et la consommation du sucre dans le
monde.
(Communication faite à la Presse par l'Institut International d'Agriculture).
La production du sucre de betterave qui est localisée presque exclusivement en
Europe dans l'Union soviétique et dans l'Amérique du Nord, est apparue de plus
en plus abondante au fur et à mesure que la campagne de fabrication s'avançait.
Celle-ci est actuellement terminée et l'on peut constater que la production du
sucre de betterave de 1937-38 est la plus forte qui ait été obtenue depuis la guerre,
si l'on excepte toutefois celle de 1930-31.
Pour sa part, l'Union soviétique paraît avoir une production-record de 25 mil-
lions de quintaux de sucre brut, supérieure de 85 à la dernière moyenne quin-
quennale 1931-35. Les autres pays eupopéens ont pour la plupart réalisé des
augmentations qui atteignent jusqu'à 50 et même 100 sur la moyenne. Malgré
les résultats peu satisfaisants obtenus en certains pays dont, parmi les plus impor-
tants, la France et la Grande-Bretagne, la production totale de l'Europe en sucre
brut dépasse de 10 millions de quintaux ou de 16 la production moyenne de
1931 à 1935.
Ce résultat est dû essentiellement à une forte reprise de la culture betteravière dans
les pays producteurs les plus importants à l'exception de la France, c'est-à-dire en
Allemagne, Tchécoslovaquie, Pologne, Grande-Bretagne, et également, dans une plus
faible mesure, à l'extension de la culture dans certains pays secondaires d'Europe.
Quant aux deux pays producteurs de l'Amérique du Nord, la production glo-
bale est très légèrement inférieure à la moyenne.
Au total, la production du sucre de betterave de l'année atteint pour l'ensemble
du globe y compris la Russie soviétique, un chiffre supérieur à 110 millions de
quintaux. Elle dépasse de 9 millions de quintaux ou de 9 celle l'an dernier et
de 25 la moyenne 1931-1935; elle approche à 4 millions de quintaux près le
record de 1930.
En face de cette très forte production de sucre de betterave, il semble bien
qu'il faille compter également sur une abondante production de sucre de canne.
La production actuelle serait à peu près égale à celle de la dernière campagne
1936-37 et dépasserait toutes les précédentes.
En définitive, la production totale de sucre de betterave et de canne obtenue
au cours de cette campagne 1937-38 paraît être égale ou supérieure au maximum
atteint en 1930-31.
Un tel résultat risque d'apporter des perturbations sur le marché mondial du
sucre. D'ores et déjà, on a pu constater un fléchissement des prix du sucre, par-
ticulièrement sérieux sur le marché de New-York, mais également sensible sur
ceux de Londres et Prague à la fin de 1937. Les quotations du sucre de Cuba à
la Bourse de New-York étaient retombées en décembre 1937 au niveau moyen de
l'année 1935 ; si les prix ont été mieux tenus ailleurs ou ont même été parfois en
hausse continue, la baisse des prix américains représente un symptome sérieux,
qui pourrait faire caindre une nouvelle crise sur le marché mondial du sucre.
Depuis mai 1937, il existe cependant un accord qui a été conclu à Londres
entre la très grande majorité des pays producteurs. Cet accord a pour objet de
fixer des contingents d'exportation attribués aux pays producteurs pour une pé-
riode de cinq ans ; il comporte également la réglementation du marché libre entre
certains Etats importateurs et leurs colonies ou dépendances. Plus étendu et plus
souple que le « plan Chadbourne » de 1930, il est, en principe, destiné à assurer le
Maintien de l'équilibre entre la production et la consommation du sucre dans le
monde.
(Communication faite à la Presse par l'Institut International d'Agriculture).
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