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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 481
- BIGORGNE. L'hydraulique agricole dans le Delta Tonkinois (suite et fin)
- L. BERLAND. Concours agricole et artisanal des provinces de l'Est Cochinchinois
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- .......... Page(s) .......... 545
- .......... Page(s) .......... 569
- NOTES ET DOCUMENTS
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Il résulte de l'étude exécutée.
1° que les canneliers de Yên-bay peuvent concurrencer, en ce qui concerne le
rendement en essence, les canneliers de Chine ;
2° que ce sont les écorces des branches qui donnent en moyenne le meilleur
rendement et que l'âge paraît avoir une influence nette sur lui ; que l'écorce de la
moitié inférieure du tronc ne paraît pas exploitable tandis que celle de la moitié
supérieure justifie sa cueillette raisonnée par lanières à tous âges ;
3° que, si l'on se base commercialement sur la teneur en aldéhydes (aldéhydes
cinnamiques surtout) de l'essence pour en déterminer la valeur, tous les arbres
d'au moins douze ans d'âge peuvent faire l'objet d'exploitation.
Il paraît donc s'affirmer que le Tonkin peut trouver dans certains de ses
canneliers une source de revenus qui ne se limite pas seulement à l'alimentation
et à la parfumerie, mais s'étend aussi au domaine thérapeutique extrême-oriental.
Pisciculture
La pisciculture en rizière en « climat » autarchique, par R. PIACOCO — il
Giornale di Risicoltura n° janvier 1938.
L'auteur lance un appel aux riziculteurs italiens pour les inciter à faire de
l'élevage de poissons en rizière pour concourir à l'augmentation de la production
intérieure actuellement déficitaire.
La rizière est un milieu optimum pour la pisciculture : couche d'eau mince 10
à 15 cm qui permet à l'eau de s'échauffer jusqu'à atteindre une température de 25
à 30° qui constitue l'optimum pour les cyprins des rizières, végétation herbacée
qui protège les poissons des rayons lumineux et calorifiques excessifs, terrain
bourbeux et fumé où le plancton est abondant.
Autrefois on avait insisté auprès des riziculteurs sur la nécessité pour chaque
exploitation agricole d'avoir une organisation permettant d'obtenir en son sein les
alevins de semence. Ce système présentait des inconvénients puisqu'il obligeait à
avoir des bassins d'hivernage et à consacrer une rizière à la reproduction mais il
n'était pas possible de faire autrement puisqu'il n'y avait aucun organisme destine
à la production en grand des alevins. Actuellement il n'en est plus de même et il
existe un Établissement de pisciculture agricole qui est en mesure de distribuer
du matériel de hautes caractéristiques biologiques.
Toutes les rizières ne peuvent évidemment pas être utilisées pour la pisciculture,
il faut exclure les rizières qui risquent de manquer d'eau au cours de l'élevage, les
rizières où l'on cultive des variétés de riz peu résistantes à la verse et enfin les
rizières où l'on cultive du riz de semis.
On peut élever la carpe ou la tanche mais la carpe est nettement préférable. On
empoissonne soit avec des carpes de l'été, soit avec des alevins de l'année. On peut
également élever des poissons dorés qui sont facilement exportés comme poissons
d'ornement.
Une législation spéciale a été établie. Tout agriculteur qui veut faire de la
pisciculture doit déclarer chaque année les empoissonnements exécutés et demander
un permis de récolte.
Les indications et les conseils contenus dans cet article peuvent s'appliquer
presque intégralement à l'Indochine.
Dans notre colonie, comme en Italie, la pisciculture en rizière peut contribuer
très efficacement à une meilleure exploitation des produits du sol.
Il résulte de l'étude exécutée.
1° que les canneliers de Yên-bay peuvent concurrencer, en ce qui concerne le
rendement en essence, les canneliers de Chine ;
2° que ce sont les écorces des branches qui donnent en moyenne le meilleur
rendement et que l'âge paraît avoir une influence nette sur lui ; que l'écorce de la
moitié inférieure du tronc ne paraît pas exploitable tandis que celle de la moitié
supérieure justifie sa cueillette raisonnée par lanières à tous âges ;
3° que, si l'on se base commercialement sur la teneur en aldéhydes (aldéhydes
cinnamiques surtout) de l'essence pour en déterminer la valeur, tous les arbres
d'au moins douze ans d'âge peuvent faire l'objet d'exploitation.
Il paraît donc s'affirmer que le Tonkin peut trouver dans certains de ses
canneliers une source de revenus qui ne se limite pas seulement à l'alimentation
et à la parfumerie, mais s'étend aussi au domaine thérapeutique extrême-oriental.
Pisciculture
La pisciculture en rizière en « climat » autarchique, par R. PIACOCO — il
Giornale di Risicoltura n° janvier 1938.
L'auteur lance un appel aux riziculteurs italiens pour les inciter à faire de
l'élevage de poissons en rizière pour concourir à l'augmentation de la production
intérieure actuellement déficitaire.
La rizière est un milieu optimum pour la pisciculture : couche d'eau mince 10
à 15 cm qui permet à l'eau de s'échauffer jusqu'à atteindre une température de 25
à 30° qui constitue l'optimum pour les cyprins des rizières, végétation herbacée
qui protège les poissons des rayons lumineux et calorifiques excessifs, terrain
bourbeux et fumé où le plancton est abondant.
Autrefois on avait insisté auprès des riziculteurs sur la nécessité pour chaque
exploitation agricole d'avoir une organisation permettant d'obtenir en son sein les
alevins de semence. Ce système présentait des inconvénients puisqu'il obligeait à
avoir des bassins d'hivernage et à consacrer une rizière à la reproduction mais il
n'était pas possible de faire autrement puisqu'il n'y avait aucun organisme destine
à la production en grand des alevins. Actuellement il n'en est plus de même et il
existe un Établissement de pisciculture agricole qui est en mesure de distribuer
du matériel de hautes caractéristiques biologiques.
Toutes les rizières ne peuvent évidemment pas être utilisées pour la pisciculture,
il faut exclure les rizières qui risquent de manquer d'eau au cours de l'élevage, les
rizières où l'on cultive des variétés de riz peu résistantes à la verse et enfin les
rizières où l'on cultive du riz de semis.
On peut élever la carpe ou la tanche mais la carpe est nettement préférable. On
empoissonne soit avec des carpes de l'été, soit avec des alevins de l'année. On peut
également élever des poissons dorés qui sont facilement exportés comme poissons
d'ornement.
Une législation spéciale a été établie. Tout agriculteur qui veut faire de la
pisciculture doit déclarer chaque année les empoissonnements exécutés et demander
un permis de récolte.
Les indications et les conseils contenus dans cet article peuvent s'appliquer
presque intégralement à l'Indochine.
Dans notre colonie, comme en Italie, la pisciculture en rizière peut contribuer
très efficacement à une meilleure exploitation des produits du sol.
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