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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 481
- BIGORGNE. L'hydraulique agricole dans le Delta Tonkinois (suite et fin)
- L. BERLAND. Concours agricole et artisanal des provinces de l'Est Cochinchinois
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- .......... Page(s) .......... 545
- .......... Page(s) .......... 569
- NOTES ET DOCUMENTS
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En 1926, les expériences d'introduction ont été reprises avec plus de méthode
et de suite. Plusieurs missions botaniques (de VAVITOV, MARKOVITCH, etc.) envoyées
dans les pays d'origine et de culture de quinquina (Amérique du Sud, Inde sep-
tentrionale, Ceylan, Java) ont rapporté les graines des variétés les plus résistantes
au froid.
Après plusieurs années d'essais et de tâtonnements, les techniciens russes ont
adopté la méthode suivante.
Cycle végétatif de deux ans.
Première année. — culture en pépinières soit par semis direct, soit par boutures
fournies par les plantes de deux ans avant la récolte. Les meilleures boutures sont
fournies par les jeunes pousses latérales. Les plantes sont efficacement protégés
contre le froid au cours de la saison hivernale.
Deuxième année. — Transplantation, à raison de 10.000 pieds par hectare, en
terrain découvert, abondamment fumé et soigneusement préparé. A l'approche des
premières gelées, le tout est arraché et utilisé pour extraction des alcaloïdes totaux.
La teneur en ceux-ci est faible : 1,5 au maximum pour 100 de matière végétale
sèche.
Un hectare peut donner de 3,5 à 6 tonnes de matière sèche, soit 50 à 90 kg d'al-
caloïdes totaux désignés sous le nom de quintum.
Les essais cliniques ont démontré que la valeur thérapeutique du quintum re-
présente 70% de celle que possède la quinine. Elle pourrait être augmentée par
l'élimination des alcaloïdes inactifs.
La superficie cultivée en quinine n'atteignait, en 1937, que 3 hectares seulement.
Le livre de M. POZNIAK présente, grâce à sa vaste documentation (731 ouvrages
sur le quinquina consultés et cités), un grand intérêt général pour tout technicien
du quinquina. Mais c'est surtout la partie originale du livre concernant les essais
d'acclimatation du quinquina, arbre essentiellement tropical, dans les régions si-
tuées au delà du 40e degré de latitude Nord, qui doit attirer l'attention.
Pour l'Indochine, il y aurait des enseignements utiles à tirer des résultats obte-
nus au Caucase. On sait, en effet, que l'extension de la culture du quinquina dans
cette colonie est, pour le moment, extrêmement entravée par la maladie du collet
(due à un Fusarium), qui fait dépérir les arbres à l'âge de 4-6 ans. La méthode
d exploitation en plantation dense avec récolte à 3-4 ans, avant que les arbres ne
soient arrêtés dans leur développement par la fusariose, semble susceptible de
donner des résultats pratiques bien supérieurs à ceux que l'on obtient actuellement
au Caucase. Des expériences dans cette voie seraient de toute utilité pour l'avenir
du quinquina en Indochine.
B. TKATCHENKO
Epices
d Les canneliers du Tonkin, par F. GUICHARD, dans Annales de Médecine et
de Pharmacie coloniales, n° de janv.-fév.-mars 1937, pp. 249-252.
L'auteur, pharmacien-commandant, rend compte d'une étude qu'il a effectuée
Sur les écorces d'une variété de canneliers de l'espèce Cinnamomum Cassia décou-
erte dans la région de Yên-bay, au Tonkin, par le Service local de l'Agriculture
de ce pays. Les écorces furent examinées aux points de vue du rendement en
essence et de la qualité de celle-ci.
En 1926, les expériences d'introduction ont été reprises avec plus de méthode
et de suite. Plusieurs missions botaniques (de VAVITOV, MARKOVITCH, etc.) envoyées
dans les pays d'origine et de culture de quinquina (Amérique du Sud, Inde sep-
tentrionale, Ceylan, Java) ont rapporté les graines des variétés les plus résistantes
au froid.
Après plusieurs années d'essais et de tâtonnements, les techniciens russes ont
adopté la méthode suivante.
Cycle végétatif de deux ans.
Première année. — culture en pépinières soit par semis direct, soit par boutures
fournies par les plantes de deux ans avant la récolte. Les meilleures boutures sont
fournies par les jeunes pousses latérales. Les plantes sont efficacement protégés
contre le froid au cours de la saison hivernale.
Deuxième année. — Transplantation, à raison de 10.000 pieds par hectare, en
terrain découvert, abondamment fumé et soigneusement préparé. A l'approche des
premières gelées, le tout est arraché et utilisé pour extraction des alcaloïdes totaux.
La teneur en ceux-ci est faible : 1,5 au maximum pour 100 de matière végétale
sèche.
Un hectare peut donner de 3,5 à 6 tonnes de matière sèche, soit 50 à 90 kg d'al-
caloïdes totaux désignés sous le nom de quintum.
Les essais cliniques ont démontré que la valeur thérapeutique du quintum re-
présente 70% de celle que possède la quinine. Elle pourrait être augmentée par
l'élimination des alcaloïdes inactifs.
La superficie cultivée en quinine n'atteignait, en 1937, que 3 hectares seulement.
Le livre de M. POZNIAK présente, grâce à sa vaste documentation (731 ouvrages
sur le quinquina consultés et cités), un grand intérêt général pour tout technicien
du quinquina. Mais c'est surtout la partie originale du livre concernant les essais
d'acclimatation du quinquina, arbre essentiellement tropical, dans les régions si-
tuées au delà du 40e degré de latitude Nord, qui doit attirer l'attention.
Pour l'Indochine, il y aurait des enseignements utiles à tirer des résultats obte-
nus au Caucase. On sait, en effet, que l'extension de la culture du quinquina dans
cette colonie est, pour le moment, extrêmement entravée par la maladie du collet
(due à un Fusarium), qui fait dépérir les arbres à l'âge de 4-6 ans. La méthode
d exploitation en plantation dense avec récolte à 3-4 ans, avant que les arbres ne
soient arrêtés dans leur développement par la fusariose, semble susceptible de
donner des résultats pratiques bien supérieurs à ceux que l'on obtient actuellement
au Caucase. Des expériences dans cette voie seraient de toute utilité pour l'avenir
du quinquina en Indochine.
B. TKATCHENKO
Epices
d Les canneliers du Tonkin, par F. GUICHARD, dans Annales de Médecine et
de Pharmacie coloniales, n° de janv.-fév.-mars 1937, pp. 249-252.
L'auteur, pharmacien-commandant, rend compte d'une étude qu'il a effectuée
Sur les écorces d'une variété de canneliers de l'espèce Cinnamomum Cassia décou-
erte dans la région de Yên-bay, au Tonkin, par le Service local de l'Agriculture
de ce pays. Les écorces furent examinées aux points de vue du rendement en
essence et de la qualité de celle-ci.
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