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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 481
- BIGORGNE. L'hydraulique agricole dans le Delta Tonkinois (suite et fin)
- L. BERLAND. Concours agricole et artisanal des provinces de l'Est Cochinchinois
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- .......... Page(s) .......... 545
- .......... Page(s) .......... 569
- NOTES ET DOCUMENTS
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tées sur place ont donné en 1929-1930 de 3 à 3,5% en sulfate et 5,43 à 5,79% en
alcaloïdes totaux ; d'où il ressort que les graines issues du premier croisement don-
nent des produits de valeur nettement moindre.
En 1913, un échantillon d'écorce d'un Ledgeriana âgé de 10 ans a fourni 10,55%
en sulfate de quinine ; après recépage, ces arbres ont donné, en 1918, 5,08% en
sulfate et, en 1930, 4,2%. Pendant ce temps, les graines de ces arbres ont produit
des sujets qui ont rendu 9 à 10% en sulfate de quinine. Il faut dire que le sol de
la Plantation Drachenberg, ou étaient les Ledgeriana, est bien meilleur que celui
de Bomole.
Le succirubra âgé de 9 ans a donné 3,07% en sulfate ; cette teneur a été en di-
minuant, ce qui a fait abandonner cette espèce.
Le robusta à 10 ans a rendu 4,87% en sulfate de quinine ; en 1918, les rejets
ont donné 3,55% en sulfate de quinine et 3,51% de cinchonidine ; ce dernier al-
caloïde est très difficile à séparer de la quinine, ce qui a déterminé l'abandon du
robusta.
Rendement en écorce. — En 1913, le Ledgeriana âgé de 10 ans a donné 290 g
d'écorce, le Succirubra 330 g, l'hybride 240 g, et le Robusta 450 g, ce qui dans
l'ensemble est très faible. En 1932-1933, des hybrides âgés de 11 ans ont donné
1.100 g d'écorce, des Ledgeriana 460 g. Il est à noter que ces arbres n'ont reçu
aucun soin.
Prix de l'écorce. — Avant la guerre, le prix de l'écorce dépendait de sa teneur
en quinine. Plus tard, les prix ont varié et parfois monté très haut lors de la rareté
du quinquina sur le marché ; l'écorce de succirubra est peu demandée pour l'ex-
traction de la quinine. Actuellement, on tendrait à remplacer tous les quinquinas
par le greffage du Ledgeriana sur succirubra.
Quinquina fébrifuge. — Des expériences sont en cours pour déterminer la valeur
du quinquina fébrifuge, qui est un mélange des alcaloïdes libres.
Situation, climat, etc. — Les premiers quinquinas de l'Amani ont été plantés en
terre sableuse pauvre et sur des pentes raides à 1.000 à 1.250 mètres d'altitude.
Ceux de 1922 ont été plantés en terres grasses rouges sur des pentes modérées et
à 900 à 950 mètres. La hauteur moyenne des pluies a été pendant plus de 34 ans
de 1.950 mm, avec, comme extrêmes 1.400 mm et 2.450 mm. Le degré hygromé-
trique est très élevé et la température moyenne est de 20° C., avec, comme ex-
trêmes. 1605 et 24°5.
Le quinquina et sa culture, par A. D. POZNIAK, édité par l'Académie des
Sciences Agricoles de l'U.R.S.S., Moscou 1937.
La Russie Soviétique importe annuellement environ 90.000 kg de sels de quinine
représentant une valeur de 1.560.000 roubles-or, soit 78.000.000 francs papiers ac-
tuels.
Ce lourd tribut payé à l'étranger oblige le pays à poursuivre avec ténacité les
essais d'acclimatation de quinquina dans ses régions méridionales, en particulier au
Caucase et sur les côtes de la Mer Noire.
Les premiers essais d'introduction du quinquina en Russie datent de 1868 (ré-
gion de Soukhoum-Kalé, en Transcaucasie) ; ils ont été répétés plusieurs fois, de
1868 à 1925, mais sont toujours restés sans lendemain.
tées sur place ont donné en 1929-1930 de 3 à 3,5% en sulfate et 5,43 à 5,79% en
alcaloïdes totaux ; d'où il ressort que les graines issues du premier croisement don-
nent des produits de valeur nettement moindre.
En 1913, un échantillon d'écorce d'un Ledgeriana âgé de 10 ans a fourni 10,55%
en sulfate de quinine ; après recépage, ces arbres ont donné, en 1918, 5,08% en
sulfate et, en 1930, 4,2%. Pendant ce temps, les graines de ces arbres ont produit
des sujets qui ont rendu 9 à 10% en sulfate de quinine. Il faut dire que le sol de
la Plantation Drachenberg, ou étaient les Ledgeriana, est bien meilleur que celui
de Bomole.
Le succirubra âgé de 9 ans a donné 3,07% en sulfate ; cette teneur a été en di-
minuant, ce qui a fait abandonner cette espèce.
Le robusta à 10 ans a rendu 4,87% en sulfate de quinine ; en 1918, les rejets
ont donné 3,55% en sulfate de quinine et 3,51% de cinchonidine ; ce dernier al-
caloïde est très difficile à séparer de la quinine, ce qui a déterminé l'abandon du
robusta.
Rendement en écorce. — En 1913, le Ledgeriana âgé de 10 ans a donné 290 g
d'écorce, le Succirubra 330 g, l'hybride 240 g, et le Robusta 450 g, ce qui dans
l'ensemble est très faible. En 1932-1933, des hybrides âgés de 11 ans ont donné
1.100 g d'écorce, des Ledgeriana 460 g. Il est à noter que ces arbres n'ont reçu
aucun soin.
Prix de l'écorce. — Avant la guerre, le prix de l'écorce dépendait de sa teneur
en quinine. Plus tard, les prix ont varié et parfois monté très haut lors de la rareté
du quinquina sur le marché ; l'écorce de succirubra est peu demandée pour l'ex-
traction de la quinine. Actuellement, on tendrait à remplacer tous les quinquinas
par le greffage du Ledgeriana sur succirubra.
Quinquina fébrifuge. — Des expériences sont en cours pour déterminer la valeur
du quinquina fébrifuge, qui est un mélange des alcaloïdes libres.
Situation, climat, etc. — Les premiers quinquinas de l'Amani ont été plantés en
terre sableuse pauvre et sur des pentes raides à 1.000 à 1.250 mètres d'altitude.
Ceux de 1922 ont été plantés en terres grasses rouges sur des pentes modérées et
à 900 à 950 mètres. La hauteur moyenne des pluies a été pendant plus de 34 ans
de 1.950 mm, avec, comme extrêmes 1.400 mm et 2.450 mm. Le degré hygromé-
trique est très élevé et la température moyenne est de 20° C., avec, comme ex-
trêmes. 1605 et 24°5.
Le quinquina et sa culture, par A. D. POZNIAK, édité par l'Académie des
Sciences Agricoles de l'U.R.S.S., Moscou 1937.
La Russie Soviétique importe annuellement environ 90.000 kg de sels de quinine
représentant une valeur de 1.560.000 roubles-or, soit 78.000.000 francs papiers ac-
tuels.
Ce lourd tribut payé à l'étranger oblige le pays à poursuivre avec ténacité les
essais d'acclimatation de quinquina dans ses régions méridionales, en particulier au
Caucase et sur les côtes de la Mer Noire.
Les premiers essais d'introduction du quinquina en Russie datent de 1868 (ré-
gion de Soukhoum-Kalé, en Transcaucasie) ; ils ont été répétés plusieurs fois, de
1868 à 1925, mais sont toujours restés sans lendemain.
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