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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 481
- BIGORGNE. L'hydraulique agricole dans le Delta Tonkinois (suite et fin)
- L. BERLAND. Concours agricole et artisanal des provinces de l'Est Cochinchinois
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- .......... Page(s) .......... 545
- .......... Page(s) .......... 569
- NOTES ET DOCUMENTS
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Les principales sont les suivantes : le guayule (Parthenium argentatum), l'eucom-
mia (Eucommia ulmoïdes), certaines plantes appartenant aux familles des Scorsonères
(tau-saghyz) et des Taraxacées (kok-saghyz et krym-saghyz), l'Apocynum venetum
(kendir), l'Asclepias Cornuti (vatocnik), les chondrillas et les Solidage.
Parmi ces plantes, les trois premières et la dernière semblent être les plus im-
portantes et sont étudiées en détail.
Quinquina
La culture du quinquina, possibilité au Congo Belge. A. RINGOET, dans
les Publications de l'Institut National pour l'Étude Agronomique du Congo Belge.
La première partie de l'étude s'occupe de la consommation mondiale de quinine
et des alcaloïdes secondaires extraits de l'écorce de quinquina.
La deuxième partie concerne la production mondiale de la quinine (ce sont les
Indes Néerlandaises qui produisent la quasi totalité de cet alcaloïde : 97%) et à
l'organisation de cette production par les Hollandais, organisation qui comprend :
les producteurs de quinquina, les fabricants néerlandais et le Kina-Bureau d'Ams-
terdam.
Dans la troisième partie, il est question de la culture du quinquina au Congo
Belge, qui présenterait de sérieuses possibilités sur les hauteurs dépassant 1.500m
d'altitude. Dans les stations expérimentales, on a obtenu des rendements de 5 à
14% en alcaloïdes totaux et de 3 à 7% en quinine.
Le système à adopter serait : des plantations gouvernementales, des entreprises
européennes, des plantations indigènes et la collaboration des Missions.
L'auteur donne un tableau approximatif des dépenses, productions et recettes
Possibles pour une plantation de 200 hectares avec récolte totale à 15 ans.
Comme conclusion, l'auteur assure qu'il existe au Congo Belge des régions fa-
vorables à la culture rémunératrice du quinquina avec l'aide du Gouvernement.
Le quinquina dans l'Amani. - R. R. Le G. VORSLEY Biochimiste à la Station
de Recherches agricoles de l'Est-Africain, à Amani, territoire du Tanganyka, dans
le Bulletin de l'Institut Impérial, vol. XXXIII (1935), n° I, et tirage à part : Amani
Memoirs, Librairie John Murray, Albemaree Street, Londres w.
Historique. — En 1902, des graines de quinquinas hybrides (Ledgeriana x succi-
rubra), réputés pour leur haute teneur en quinine, furent importées de Java et es-
sayées à Bomole entre 1.000 et 1.200 mètres d'altitude; plus tard, d'autre variétés
furent importées (Ledgeriana, robusta, succirubra et hybrides). Pendant la guerre,
les Allemands utilisèrent cette quinine dans leur campagne dans l'Est-Africain et
coupèrent les arbres. Après la guerre, les Anglais reprirent, puis abandonnèrent à
Plusieurs reprises cette question jusqu'en 1933, où tous les quinquinas furent
abattus, sauf un lot de Ledgeriana gardé pour la graine.
Qualité de l'écorce. — En 1906, un échantillon d'écorce d'hybride de 4 ans a
donné un rendement d'environ 6,5% en sulfate de quinine et 6,77% en alcaloïdes
totaux. Des échantillons ont donné en 1908 un rendement de 5,5% en sulfate de
Quinine et, en 1914, 8%. En 1918, les écorces de rejet ont fourni 11,21% en sulfate
et 11 >30% en alcaloïdes totaux. Les écorces d'arbres provenant des graines récol-
Les principales sont les suivantes : le guayule (Parthenium argentatum), l'eucom-
mia (Eucommia ulmoïdes), certaines plantes appartenant aux familles des Scorsonères
(tau-saghyz) et des Taraxacées (kok-saghyz et krym-saghyz), l'Apocynum venetum
(kendir), l'Asclepias Cornuti (vatocnik), les chondrillas et les Solidage.
Parmi ces plantes, les trois premières et la dernière semblent être les plus im-
portantes et sont étudiées en détail.
Quinquina
La culture du quinquina, possibilité au Congo Belge. A. RINGOET, dans
les Publications de l'Institut National pour l'Étude Agronomique du Congo Belge.
La première partie de l'étude s'occupe de la consommation mondiale de quinine
et des alcaloïdes secondaires extraits de l'écorce de quinquina.
La deuxième partie concerne la production mondiale de la quinine (ce sont les
Indes Néerlandaises qui produisent la quasi totalité de cet alcaloïde : 97%) et à
l'organisation de cette production par les Hollandais, organisation qui comprend :
les producteurs de quinquina, les fabricants néerlandais et le Kina-Bureau d'Ams-
terdam.
Dans la troisième partie, il est question de la culture du quinquina au Congo
Belge, qui présenterait de sérieuses possibilités sur les hauteurs dépassant 1.500m
d'altitude. Dans les stations expérimentales, on a obtenu des rendements de 5 à
14% en alcaloïdes totaux et de 3 à 7% en quinine.
Le système à adopter serait : des plantations gouvernementales, des entreprises
européennes, des plantations indigènes et la collaboration des Missions.
L'auteur donne un tableau approximatif des dépenses, productions et recettes
Possibles pour une plantation de 200 hectares avec récolte totale à 15 ans.
Comme conclusion, l'auteur assure qu'il existe au Congo Belge des régions fa-
vorables à la culture rémunératrice du quinquina avec l'aide du Gouvernement.
Le quinquina dans l'Amani. - R. R. Le G. VORSLEY Biochimiste à la Station
de Recherches agricoles de l'Est-Africain, à Amani, territoire du Tanganyka, dans
le Bulletin de l'Institut Impérial, vol. XXXIII (1935), n° I, et tirage à part : Amani
Memoirs, Librairie John Murray, Albemaree Street, Londres w.
Historique. — En 1902, des graines de quinquinas hybrides (Ledgeriana x succi-
rubra), réputés pour leur haute teneur en quinine, furent importées de Java et es-
sayées à Bomole entre 1.000 et 1.200 mètres d'altitude; plus tard, d'autre variétés
furent importées (Ledgeriana, robusta, succirubra et hybrides). Pendant la guerre,
les Allemands utilisèrent cette quinine dans leur campagne dans l'Est-Africain et
coupèrent les arbres. Après la guerre, les Anglais reprirent, puis abandonnèrent à
Plusieurs reprises cette question jusqu'en 1933, où tous les quinquinas furent
abattus, sauf un lot de Ledgeriana gardé pour la graine.
Qualité de l'écorce. — En 1906, un échantillon d'écorce d'hybride de 4 ans a
donné un rendement d'environ 6,5% en sulfate de quinine et 6,77% en alcaloïdes
totaux. Des échantillons ont donné en 1908 un rendement de 5,5% en sulfate de
Quinine et, en 1914, 8%. En 1918, les écorces de rejet ont fourni 11,21% en sulfate
et 11 >30% en alcaloïdes totaux. Les écorces d'arbres provenant des graines récol-
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