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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 481
- BIGORGNE. L'hydraulique agricole dans le Delta Tonkinois (suite et fin)
- L. BERLAND. Concours agricole et artisanal des provinces de l'Est Cochinchinois
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- NOTES ET DOCUMENTS
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national saturé. Par l'implacable jeu des lois naturelles, nos producteurs coloniaux
de cafés ordinaires se trouveront dans l'obligation de restreindre leur production
sous peine de provoquer un avilissement des cours qui leur serait funeste. Il ne
faut pas perdre de vue, d'autre part, le fait que le public français n'a, pour ainsi
dire, jamais eu l'occasion de goûter, à cause de leurs prix de vente trop élevés, les
cafés de choix. L'impression d'amertume que lui laisse un café ordinaire à la dé-
gustation le satisfait, cette déformation du goût étant imputable à l'usage, assez
répandu en France, de la chicorée. Il faut donc prévoir l'évolution possible de
cette catégorie de consommateurs numériquement de beaucoup la plus importante.
Sans doute, les colonies françaises sont-elles, dans la grande majorité des cas,
surtout propices à la culture des caféiers de qualité ordinaire. Mais, même dans
celles de ces colonies réputées les plus hostiles à la culture de l'Arabica, même
dans celles où sévissent les maladies, il existe des zones favorables à la production
de cafés de cru. Au stade actuel qui n'a visé qu'à soustraire la plus grande partie
du marché national au commerce étranger et à encourager les efforts des planteurs
et des indigènes, se substituera fatalement une évolution lente et progressive vers
la consommation des sortes de qualité supérieure. Alors que les cafés de type cou-
rant seront condamnés à disparaître plus ou moins rapidement, la culture de
l'Arabica finira par se localiser dans les régions les plus favorables, ce qui incite
d'ailleurs à penser que les vieilles colonies françaises finiront par reconquérir, tôt
ou tard, leur importance dans la production caféière.
Caoutchouc
Plantes à caoutchouc secondaire dé la région du Caucase et de
l'Asie Centrale - J. LEGROS, dans Revue internationale d'Agriculture de l'Institut
International d'Agriculture, XXVIIIe année, n° 12, p. 480 T -494 T, bibliogr. de II
public., Rome, déc. 1937.
Jusqu'à ces derniers temps, on ne comprenait sous le nom de plantes à caout-
chouc que certains arbres tropicaux, en particulier l'hévéa. On connaissait, il est
vrai, également une plante poussant dans les régions subtropicales que l'on utili-
sait à l'état sauvage pour la production du caoutchouc: c'était le guayule (Parthe-
nium argentatum). Comme les cultures d'hévéa sont localisées dans des possessions
appartenant à un ou deux grands pays européens, les autres nations, par crainte
de voir se créer une sorte de monopole, ont eu l'idée de poursuivre des recherches
afin de trouver d'autres plantes à caoutchouc particulièrement acclimatées aux
pays tempérés. Ces essais ont été poursuivis spécialement aux États-Unis et en
U. R. S. S. Jusqu'à présent, ils avaient été presque continuellement suivis d'insuc-
cès et l'on en était arrivé à penser que l'accumulation du caoutchouc dans les plantes
dépendait exclusivement de l'action du soleil tropical. Les dernières découvertes
faites en U. R. S. S. ont complètement changé l'aspect de la question et permet-
tent d'entrevoir la possibilité de la création de grandes plantations de nouvelles
plantes à caoutchouc, considérées actuellement comme plantes secondaires, dans
des régions à climat tempéré et même froid.
Les chercheurs russes ont étudié plus de 130 plantes appartenant à des familles
très différentes, en vue de leur acclimatement en Asie Centrale et dans la région du
Caucase pour la production de caoutchouc. Les résultats des analyses de la teneur
en latex de ces plantes ont naturellement été très divers. Ils ont cependant permis
de retenir un certain nombre de plantes dont la culture peut être intéressante.
national saturé. Par l'implacable jeu des lois naturelles, nos producteurs coloniaux
de cafés ordinaires se trouveront dans l'obligation de restreindre leur production
sous peine de provoquer un avilissement des cours qui leur serait funeste. Il ne
faut pas perdre de vue, d'autre part, le fait que le public français n'a, pour ainsi
dire, jamais eu l'occasion de goûter, à cause de leurs prix de vente trop élevés, les
cafés de choix. L'impression d'amertume que lui laisse un café ordinaire à la dé-
gustation le satisfait, cette déformation du goût étant imputable à l'usage, assez
répandu en France, de la chicorée. Il faut donc prévoir l'évolution possible de
cette catégorie de consommateurs numériquement de beaucoup la plus importante.
Sans doute, les colonies françaises sont-elles, dans la grande majorité des cas,
surtout propices à la culture des caféiers de qualité ordinaire. Mais, même dans
celles de ces colonies réputées les plus hostiles à la culture de l'Arabica, même
dans celles où sévissent les maladies, il existe des zones favorables à la production
de cafés de cru. Au stade actuel qui n'a visé qu'à soustraire la plus grande partie
du marché national au commerce étranger et à encourager les efforts des planteurs
et des indigènes, se substituera fatalement une évolution lente et progressive vers
la consommation des sortes de qualité supérieure. Alors que les cafés de type cou-
rant seront condamnés à disparaître plus ou moins rapidement, la culture de
l'Arabica finira par se localiser dans les régions les plus favorables, ce qui incite
d'ailleurs à penser que les vieilles colonies françaises finiront par reconquérir, tôt
ou tard, leur importance dans la production caféière.
Caoutchouc
Plantes à caoutchouc secondaire dé la région du Caucase et de
l'Asie Centrale - J. LEGROS, dans Revue internationale d'Agriculture de l'Institut
International d'Agriculture, XXVIIIe année, n° 12, p. 480 T -494 T, bibliogr. de II
public., Rome, déc. 1937.
Jusqu'à ces derniers temps, on ne comprenait sous le nom de plantes à caout-
chouc que certains arbres tropicaux, en particulier l'hévéa. On connaissait, il est
vrai, également une plante poussant dans les régions subtropicales que l'on utili-
sait à l'état sauvage pour la production du caoutchouc: c'était le guayule (Parthe-
nium argentatum). Comme les cultures d'hévéa sont localisées dans des possessions
appartenant à un ou deux grands pays européens, les autres nations, par crainte
de voir se créer une sorte de monopole, ont eu l'idée de poursuivre des recherches
afin de trouver d'autres plantes à caoutchouc particulièrement acclimatées aux
pays tempérés. Ces essais ont été poursuivis spécialement aux États-Unis et en
U. R. S. S. Jusqu'à présent, ils avaient été presque continuellement suivis d'insuc-
cès et l'on en était arrivé à penser que l'accumulation du caoutchouc dans les plantes
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Les chercheurs russes ont étudié plus de 130 plantes appartenant à des familles
très différentes, en vue de leur acclimatement en Asie Centrale et dans la région du
Caucase pour la production de caoutchouc. Les résultats des analyses de la teneur
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de retenir un certain nombre de plantes dont la culture peut être intéressante.
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