Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

266 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- A. LE FOL. L'Indochine à l'Exposition de Paris 1937
  .......... Page(s) .......... 259
- BIGORGNE. L'hydraulique agricole dans le Delta Tonkinois
  .......... Page(s) .......... 268
- P. CARTON ET P. SALLENAVE Considérations sur l'action réciproque des forêts et du climat
  .......... Page(s) .......... 294
- BOURGOIN, KELLERMANN ET TRAN-PHUC-SAN Note sur les résultats obtenus par l'irrigation des cultures de maïs
  .......... Page(s) .......... 321
- F. LE POULAIN. Le prahoc
  .......... Page(s) .......... 329
- CHARLES EVANNO. Les entreprises d'élevage du Tonkin
  .......... Page(s) .......... 335
- SERVICE VÉTÉRINAIRE DU TONKIN. Le porc au Tonkin
  .......... Page(s) .......... 345
- Louis RÉTEAUD. L'abrasin
  .......... Page(s) .......... 354
- NOTES ET DOCUMENTS
  - Note sur le rôle économique de la Route Coloniale n° 7
    .......... Page(s) .......... 379
  - Note sur la route Coloniale n° 13
    .......... Page(s) .......... 380
  - L'année 1937 dans l'évolution économique de l'Indochine
    .......... Page(s) .......... 382
  - L'action économique allemande en Chine
    .......... Page(s) .......... 386
  - Commerce extérieur de la Chine pendant l'année 1937
    .......... Page(s) .......... 394
  - Évolution de l'économie Japonaise au cours de l'année 1937
    .......... Page(s) .......... 409
  - La production industrielle du Japon en 1936 et son évolution en 1937
    .......... Page(s) .......... 415
  - Le commerce extérieur du Japon en 1937
    .......... Page(s) .......... 418
  - La situation économique des Indes Néerlandaises pendant la période juin 1936 - juin 1937
    .......... Page(s) .......... 421
  - Le budget du Siam de 1935 à 1938
    .......... Page(s) .......... 427
  - Les émissions de valeurs mobilières en Indochine en 1937
    .......... Page(s) .......... 439

NOTE SUR LES RÉSULTATS OBTENUS
PAR L'IRRIGATION DES CULTURES DE MAIS

Le Service des Travaux Publics de l'Annam gère, en commun avec
l'Office du riz, des champs d'essai où il recherche les relations entre les
quantités d'eau d'irrigation données aux rizières et les augmentations de
rendement correspondantes par rapport aux rizières non irriguées. Ces
recherches viennent d'être étendues du riz à des cultures secondaires
et notamment au maïs.

*
* *

Cette note a pour objet, en présentant les importants résultats obtenus
par l'irrigation du maïs sur le champ d'essais du Binh-dinh, d'en tirer
quelques conclusions d'ordre général.

Sans doute ne convient-il pas d'apporter aux résultats enregistrés
pendant une seule récolte un caractère définitif ; mais la régularité des
résultats des répétitions d'une part et plus encore l'ordre de grandeur de
ces résultats autorisent à tirer dès maintenant des conclusions qui reste-
ront valables quelles que soient les rectifications de second ordre que les
années suivantes leur apporteront.

Quoi qu'il en soit, je n'entrerai pas dans les détails du dossier donné
en annexe qui a été présenté de façon aussi précise que complète par
M. KELLERMANN, Chef du secteur d'Annam de l'Office du riz ; je prie
seulement les lecteurs de se reporter à la courbe de rendement ci-dessous
jointe à ce dossier.

On y voit qu'une tranche d'eau d'irrigation de 135 m/m distribuée
pendant trois semaines a procuré une augmentation de rendement de une
tonne à l'hectare ; soit au cours actuel dans la région, une augmentation
de la rente du sol de 66 #, ceci sans tenir compte des frais d'irrigation ;
si l'on suppose que ces frais sont de l'ordre de 2 $ (1) par hectare pour
des réseaux alimentés par gravité, et de l'ordre de 4 # (1) par hectare
pour des réseaux alimentés par pompage mécanique (2), on voit que la
plus-value nette restant entre les mains du producteur est de l'ordre
de 60 9.

(1) Frais d'entretien et d'exploitation seulement, à l'exclusion des charges financières
du ier établissement qui sont de l'ordre de 10 $ pour les réseaux alimentés par gravité
et de l'ordre de 8$«;o pour les réseaux alimentés par pompage.

(2) Les frais ne dépasseraient pas ce chiffre pour les tranches d'eau aussi faibles que
celles requises par l'arrosage du maïs.

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