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L'ABRASIN
En 1936, nous avons, dans la série des publications de l'Institut des Recherches
Agronomiques et Forestières de l'Indochine, publié une note sur l'abrasin donnant
des indications sur cet arbre, sur l'huile qu'il fournit et sur l'intérêt de sa culture
dans notre possession d'Extrême-Orient.
En raison du très vif intérêt qu'ont éveillé les possibilités de production des huiles
de tung et d'abrasin dans les colonies françaises pour l'approvisionnement des industries
des peintures et vernis, cette note fut vite épuisée et de nombreuses demandes de ren-
seignements affluent à l'Inspection Générale de l'Agriculture, de l'Elevage et des
Forêts.
Aussi avons-nous pensé qu'il pouvait être utile de publier une seconde édition de
notre note, en lui donnant un plus grand développement grâce aux premiers résultats
des travaux qui ont été entrepris dans les stations d'essais et les laboratoires de
chimie de l'Institut des Recherches Agronomiques et Forestières.
Considérations générales.
Depuis une trentaine d'années, la fabrication des peintures et des vernis s'est
considérablement développée devant la demande de plus en plus grande des indus-
tries automobiles, électriques, métallurgiques en pleine période d'accroissement
Non seulement ces industries demandaient chaque jour des quantités de pein-
ture de plus en plus grandes, mais elles exigeaient en même temps des produits
donnant une protection meilleure et surtout une facilité d'application plus grande
que les anciens vernis à base d'huile de lin et de gomme-résine qui ne répondaient
plus aux nécessités de la fabrication en série.
C'est alors qu'apparurent les vernis nitrocellulosiques qui semblèrent résoudre
définitivement la question en raison de leur éclat, de leur dureté et de leur
imperméabilité, et surtout de la facilité avec laquelle ils s'appliquent au
pistolet et de la rapidité avec laquelle ils sèchent. Ces vernis présentaient ce-
pendant des points faibles : les dérivés cellulosiques nitrés sont, en effet, coûteux
et leur application donne lieu à l'émission de vapeurs nocives. C'en était assez
pour que les anciennes fabriques de vernis entreprennent la lutte et cherchent des
succédanés à ces nouveaux produits. Leur choix se porta sur un produit très
anciennement connu mais à peu près inutilisé en Europe et en Amérique,
connu sous le nom commercial impropre de « wood oil of China», « huile
de bois de Chine », qui possède des propriétés de siccativité rapide et des
facilités d'application du même ordre que celle des vernis cellulosiques.
Les essais restèrent assez longtemps restreints pour deux raisons. D'une part,
l'emploi de l'huile de bois de Chine exige une technique assez délicate à laquelle,
il faut bien le dire, nos fabricants de peinture, qui travaillaient d'après une routine
En 1936, nous avons, dans la série des publications de l'Institut des Recherches
Agronomiques et Forestières de l'Indochine, publié une note sur l'abrasin donnant
des indications sur cet arbre, sur l'huile qu'il fournit et sur l'intérêt de sa culture
dans notre possession d'Extrême-Orient.
En raison du très vif intérêt qu'ont éveillé les possibilités de production des huiles
de tung et d'abrasin dans les colonies françaises pour l'approvisionnement des industries
des peintures et vernis, cette note fut vite épuisée et de nombreuses demandes de ren-
seignements affluent à l'Inspection Générale de l'Agriculture, de l'Elevage et des
Forêts.
Aussi avons-nous pensé qu'il pouvait être utile de publier une seconde édition de
notre note, en lui donnant un plus grand développement grâce aux premiers résultats
des travaux qui ont été entrepris dans les stations d'essais et les laboratoires de
chimie de l'Institut des Recherches Agronomiques et Forestières.
Considérations générales.
Depuis une trentaine d'années, la fabrication des peintures et des vernis s'est
considérablement développée devant la demande de plus en plus grande des indus-
tries automobiles, électriques, métallurgiques en pleine période d'accroissement
Non seulement ces industries demandaient chaque jour des quantités de pein-
ture de plus en plus grandes, mais elles exigeaient en même temps des produits
donnant une protection meilleure et surtout une facilité d'application plus grande
que les anciens vernis à base d'huile de lin et de gomme-résine qui ne répondaient
plus aux nécessités de la fabrication en série.
C'est alors qu'apparurent les vernis nitrocellulosiques qui semblèrent résoudre
définitivement la question en raison de leur éclat, de leur dureté et de leur
imperméabilité, et surtout de la facilité avec laquelle ils s'appliquent au
pistolet et de la rapidité avec laquelle ils sèchent. Ces vernis présentaient ce-
pendant des points faibles : les dérivés cellulosiques nitrés sont, en effet, coûteux
et leur application donne lieu à l'émission de vapeurs nocives. C'en était assez
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il faut bien le dire, nos fabricants de peinture, qui travaillaient d'après une routine
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