- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 115
- NOTES ET DOCUMENTS
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 176
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 229
— 74 —
Pour les cultures de colonisation, les planteurs ont pu se procurer des
plants ou des semences améliorés dans les colonies voisines, auxquelles ils
ont dû verser quatre à cinq millions de piastres en échange, majorant
d'autant les frais de leur premier établissement. A l'heure actuelle, où une
partie des pays voisins a rigoureusement interdit l'exportation de ce
matériel de plantation et où les autres pays, sans l'interdire complètement,
y apportent de nombreuses entraves, il devient indispensable de produire
ce matériel sur place.
Pour les cultures indigènes, la nécessité de cette production est encore
plus évidente, car le nhà-quê ne dispose que de semences d'espèces peu
productives, abâtardies ou hybridées. Tout accroissement des rendements
est qu'il peut obtenir étroitement lié à l'usage de semences améliorées. En
l'absence de marchands grainiers, il ne peut les trouver que dans les établis-
sements de recherches, dont cette production de semences de valeur est un
des rôles les plus importants. C'est celui que remplissent les laboratoires
de génétique et les stations expérimentales.
Pour obtenir de bons rendements, cultiver des variétés hautes produc-
trices ne suffit pas : il faut encore que les récoltes ne soient pas détruites
en partie par les maladies ou les parasites qui frappent chaque année
certaines cultures d'un lourd tribut.
L'étude de ces fléaux est faite dans nos laboratoires de phytopathologie
et d'entomologie, qui ont pu indiquer, dans des cas déjà nombreux, les
agents des dégâts et les méthodes efficaces de protection ou de lutte a
employer contre eux.
Le second des buts poursuivis est l'amélioration de la qualité des
produits.
Les produits indochinois ont été, en général, mal cotés et nettement
dépréciés sur les marchés en raison de leur conditionnement défectueux ;
certains mêmes (comme les huiles) ont été jusqu'à perdre tout débouché
par suite des fraudes dont ils étaient constamment l'objet.
Pour remédier à cette situation, les laboratoires de l'Institut des
Recherches Agronomiques ont entrepris l'étude des produits reconnus
sains et de bonne qualité en vue de l'établissement pour chacun d'eux de
types commerciaux nettement définis et dont les caractéristiques puissent
être garanties.
Ils ont mis au point les méthodes d'analyse et l'organisation d'un
contrôle physico-chimique permettant de renseigner tout commerçant ou
tout exportateur sur la valeur des produits qu'il exporte.
Ils ont enfin étudié les perfectionnements à apporter aux méthodes de
préparation ou de conservation des produits agricoles devant subir ces
opérations avant d'être exportés.
Pour les cultures de colonisation, les planteurs ont pu se procurer des
plants ou des semences améliorés dans les colonies voisines, auxquelles ils
ont dû verser quatre à cinq millions de piastres en échange, majorant
d'autant les frais de leur premier établissement. A l'heure actuelle, où une
partie des pays voisins a rigoureusement interdit l'exportation de ce
matériel de plantation et où les autres pays, sans l'interdire complètement,
y apportent de nombreuses entraves, il devient indispensable de produire
ce matériel sur place.
Pour les cultures indigènes, la nécessité de cette production est encore
plus évidente, car le nhà-quê ne dispose que de semences d'espèces peu
productives, abâtardies ou hybridées. Tout accroissement des rendements
est qu'il peut obtenir étroitement lié à l'usage de semences améliorées. En
l'absence de marchands grainiers, il ne peut les trouver que dans les établis-
sements de recherches, dont cette production de semences de valeur est un
des rôles les plus importants. C'est celui que remplissent les laboratoires
de génétique et les stations expérimentales.
Pour obtenir de bons rendements, cultiver des variétés hautes produc-
trices ne suffit pas : il faut encore que les récoltes ne soient pas détruites
en partie par les maladies ou les parasites qui frappent chaque année
certaines cultures d'un lourd tribut.
L'étude de ces fléaux est faite dans nos laboratoires de phytopathologie
et d'entomologie, qui ont pu indiquer, dans des cas déjà nombreux, les
agents des dégâts et les méthodes efficaces de protection ou de lutte a
employer contre eux.
Le second des buts poursuivis est l'amélioration de la qualité des
produits.
Les produits indochinois ont été, en général, mal cotés et nettement
dépréciés sur les marchés en raison de leur conditionnement défectueux ;
certains mêmes (comme les huiles) ont été jusqu'à perdre tout débouché
par suite des fraudes dont ils étaient constamment l'objet.
Pour remédier à cette situation, les laboratoires de l'Institut des
Recherches Agronomiques ont entrepris l'étude des produits reconnus
sains et de bonne qualité en vue de l'établissement pour chacun d'eux de
types commerciaux nettement définis et dont les caractéristiques puissent
être garanties.
Ils ont mis au point les méthodes d'analyse et l'organisation d'un
contrôle physico-chimique permettant de renseigner tout commerçant ou
tout exportateur sur la valeur des produits qu'il exporte.
Ils ont enfin étudié les perfectionnements à apporter aux méthodes de
préparation ou de conservation des produits agricoles devant subir ces
opérations avant d'être exportés.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France") Perrier Edmond Perrier Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Perrier Edmond" or dc.contributor adj "Perrier Edmond")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 90/282
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6540067p/f90.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6540067p/f90.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6540067p/f90.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6540067p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6540067p