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L'INSTITUT DES RECHERCHES AGRONOMIQUES
ET FORESTIÈRES DE L'INDOCHINE
De l'organisation des recherches agronomiques en Indochine.
Les idées qui ont présidé à l'organisation des recherches agronomiques
et forestières en Indochine, admises depuis longtemps comme évidentes
dans les pays d'Europe et d'Amérique et dans les grandes possessions
étrangères des régions d'outre-mer, ont eu grand'peine à s'imposer dans
les colonies françaises, où, d'ailleurs, elles ne sont pas toujours bien com-
prises du public. Parmi elles, l'Indochine est à peu près seule à posséder
maintenant une organisation cohérente des recherches agronomiques, mise
au point et amenée à sa forme actuelle par dix ans d'efforts persévérants,
et qui a déjà rendu des services assez marqués pour avoir acquis la faveur
des colons et des agriculteurs indigènes. Cette organisation a trouvé sa
justification et la reconnaissance de l'utilité pratique de ses travaux dans
la demande qu'ont présentée, au cours des sessions du Grand Conseil des
Intérêts Economiques de 1936 et de 1937, les représentants de l'Agricul-
ture des différents pays de l'Union d'une augmentation de son personnel
et des crédits qui lui étaient alloués.
Les recherches concernant l'agriculture indochinoise sont confiées à
deux établissements analogues : l'Office du Riz, chargé des travaux
concernant la riziculture, dont l'importance en Indochine a paru justifier
un établissement spécial, et l'Institut des Recherches Agronomiques et
Forestières pour l'ensemble des autres cultures et pour la sylviculture.
Les problèmes que pose l'amélioration de toutes les grandes productions
restent très sensiblement les mêmes :
fixation pour chaque région des cultures qu'il est possible d'y entre-
prendre dans des conditions rémunératrices;
détermination des méthodes optima de culture à employer dans chacune
de ces régions ;
amélioration des variétés cultivées — sélection ou création de variétés a
grand rendement adaptées à chacun de ces milieux écologiques ;
étude des fumures ; lutte contre les maladies et les insectes ;
enfin, questions concernant la préparation des produits pour la vente,
leur conditionnement et leur économie particulière.
Ces problèmes posés par chacune des grandes cultures indochinoises :
hévéa, kapokier, théier, quinquina, maïs,. pour l'amélioration continue
de leurs procédés culturaux et de la qualité de leur matériel de plantation,
ET FORESTIÈRES DE L'INDOCHINE
De l'organisation des recherches agronomiques en Indochine.
Les idées qui ont présidé à l'organisation des recherches agronomiques
et forestières en Indochine, admises depuis longtemps comme évidentes
dans les pays d'Europe et d'Amérique et dans les grandes possessions
étrangères des régions d'outre-mer, ont eu grand'peine à s'imposer dans
les colonies françaises, où, d'ailleurs, elles ne sont pas toujours bien com-
prises du public. Parmi elles, l'Indochine est à peu près seule à posséder
maintenant une organisation cohérente des recherches agronomiques, mise
au point et amenée à sa forme actuelle par dix ans d'efforts persévérants,
et qui a déjà rendu des services assez marqués pour avoir acquis la faveur
des colons et des agriculteurs indigènes. Cette organisation a trouvé sa
justification et la reconnaissance de l'utilité pratique de ses travaux dans
la demande qu'ont présentée, au cours des sessions du Grand Conseil des
Intérêts Economiques de 1936 et de 1937, les représentants de l'Agricul-
ture des différents pays de l'Union d'une augmentation de son personnel
et des crédits qui lui étaient alloués.
Les recherches concernant l'agriculture indochinoise sont confiées à
deux établissements analogues : l'Office du Riz, chargé des travaux
concernant la riziculture, dont l'importance en Indochine a paru justifier
un établissement spécial, et l'Institut des Recherches Agronomiques et
Forestières pour l'ensemble des autres cultures et pour la sylviculture.
Les problèmes que pose l'amélioration de toutes les grandes productions
restent très sensiblement les mêmes :
fixation pour chaque région des cultures qu'il est possible d'y entre-
prendre dans des conditions rémunératrices;
détermination des méthodes optima de culture à employer dans chacune
de ces régions ;
amélioration des variétés cultivées — sélection ou création de variétés a
grand rendement adaptées à chacun de ces milieux écologiques ;
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leur conditionnement et leur économie particulière.
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