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- a introduit la notion d' « usagers » qui permet aux tiers de participer
aux affaires de ces sociétés.
Il est certain, d'autre part, que la stricte observation de cette règle peut
mettre quelquefois en difficulté les sociétés de transformation, qui doivent
nécessairement, pour travailler économiquement, assurer l'alimentation
régulière de leurs installations industrielles.
D ailleurs, dans une colonie, l'usage d'équipements industriels perfec-
tionnés pour la transformation ou le conditionnement des produits, confère
à la production locale une plus-value dont il serait injuste que les socié-
taires soient seuls à bénéficier. Il s'agit là d'initiatives d'une portée géné-
rale, tentées par des coopératives, mais avec l'appui de l'Administration et
dans un but d'intérêt collectif. Dans ces conditions, le traitement à façon
pour le compte des tiers peut être autorisé, sous la réserve que ces sociétés
ne prélèvent sur ces opérations aucun bénéfice ristournable aux sociétaires.
Enfin, les opérations de warrantage doivent être très strictement réser-
vées aux sociétaires des coopératives, à l'exclusion des commerçants locaux.
Leur consentir des crédits serait indirectement favoriser une concurrence
qu'elles ont pour objet, sinon de supprimer, du moins de tempérer.
Il faut veiller, en outre, à ce que, en aucun cas, les agriculteurs n'appor-
tent aux sociétés plus de produits que leur propre domaine n'est susceptible
d'en donner. S'il en était autrement, les coopératives ne manqueraient pas
de devenir, entre les mains de quelques membres influents, un instrument
de crédit commode pour financer leurs propres opérations et rançonner
leurs compatriotes.
III - Structure des sociétés.
L'esprit mutualiste ne fleurit réellement que dans les petits groupements
formés par des agriculteurs qui vivent côte à côte, se voient, se connais-
sent, se contrôlent et sont liés réellement par une communauté d'intérêts
de tous les instants. Mais de pareilles associations sont à peu près ineffi-
caces Sur le plan commercial, car la quantité de produits qu'elles peuvent
reuntr dans des régions encore pauvres et de propriétés morcelées est insuf-
fisante Pour intéresser le grand commerce et permettre des opérations de
classement et de conditionnement. Si l'organisation étend son rayon d'ac-
tion elle bénéficie de plus en plus de l'avantage de la concentration des
produ * ts en grande masse ; mais le sens de la solidarité qui doit animer
ses membres s'émousse, les oppositions d'intérêts apparaissent, l'affaire se
complique et fait figure de société commerciale.
Dt autre part, l'expérience a montré qu'il était indispensable de limiter
le rayon d'action de chaque société au territoire d'une province, afin de
faciliter le contrôle des autorités locales.
- a introduit la notion d' « usagers » qui permet aux tiers de participer
aux affaires de ces sociétés.
Il est certain, d'autre part, que la stricte observation de cette règle peut
mettre quelquefois en difficulté les sociétés de transformation, qui doivent
nécessairement, pour travailler économiquement, assurer l'alimentation
régulière de leurs installations industrielles.
D ailleurs, dans une colonie, l'usage d'équipements industriels perfec-
tionnés pour la transformation ou le conditionnement des produits, confère
à la production locale une plus-value dont il serait injuste que les socié-
taires soient seuls à bénéficier. Il s'agit là d'initiatives d'une portée géné-
rale, tentées par des coopératives, mais avec l'appui de l'Administration et
dans un but d'intérêt collectif. Dans ces conditions, le traitement à façon
pour le compte des tiers peut être autorisé, sous la réserve que ces sociétés
ne prélèvent sur ces opérations aucun bénéfice ristournable aux sociétaires.
Enfin, les opérations de warrantage doivent être très strictement réser-
vées aux sociétaires des coopératives, à l'exclusion des commerçants locaux.
Leur consentir des crédits serait indirectement favoriser une concurrence
qu'elles ont pour objet, sinon de supprimer, du moins de tempérer.
Il faut veiller, en outre, à ce que, en aucun cas, les agriculteurs n'appor-
tent aux sociétés plus de produits que leur propre domaine n'est susceptible
d'en donner. S'il en était autrement, les coopératives ne manqueraient pas
de devenir, entre les mains de quelques membres influents, un instrument
de crédit commode pour financer leurs propres opérations et rançonner
leurs compatriotes.
III - Structure des sociétés.
L'esprit mutualiste ne fleurit réellement que dans les petits groupements
formés par des agriculteurs qui vivent côte à côte, se voient, se connais-
sent, se contrôlent et sont liés réellement par une communauté d'intérêts
de tous les instants. Mais de pareilles associations sont à peu près ineffi-
caces Sur le plan commercial, car la quantité de produits qu'elles peuvent
reuntr dans des régions encore pauvres et de propriétés morcelées est insuf-
fisante Pour intéresser le grand commerce et permettre des opérations de
classement et de conditionnement. Si l'organisation étend son rayon d'ac-
tion elle bénéficie de plus en plus de l'avantage de la concentration des
produ * ts en grande masse ; mais le sens de la solidarité qui doit animer
ses membres s'émousse, les oppositions d'intérêts apparaissent, l'affaire se
complique et fait figure de société commerciale.
Dt autre part, l'expérience a montré qu'il était indispensable de limiter
le rayon d'action de chaque société au territoire d'une province, afin de
faciliter le contrôle des autorités locales.
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