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Le rôle de ces institutions est multiple : attirer à elles un certain nombre
de producteurs qu'elles éduqueront et grâce auxquels elles régulariseront
les prix de vente ; un rôle de propagande pour assurer l'amélioration des
produits, de leur présentation et leur standardisation indispensable au
point de vue commercial ; un rôle d'initiatrices pour les méthodes de cul-
ture, l'amélioration des semences et des méthodes de production ; un rôle
de développement par l'introduction de cultures adaptées à la région et
d'un écoulement commercial assuré.
Ces institutions, bien dirigées, s'avèrent comme devant avoir une influ-
ence rapide et profonde. Je citerai comme exemple la coopérative de Fai-
foo qui, pour le thé, a appris aux indigènes la taille sans laquelle les pousses
sont peu nombreuses et dures, et qui va répandre les méthodes de fabri-
cation du thé vert pour diriger vers l'Afrique du Nord, en la sélectionnant
avec soin, une production rurale qui actuellement alourdit et gêne la vente
des thés noirs des Hauts Plateaux de l'Annam. Je citerai encore la coopé-
rative de Thanh-hoa qui, alors que l'huile d'abrasin était d'une vente diffi-
cile et irrégulière en raison de fraudes constantes, s'est astreinte à acheter
des graines, à les contrôler et à produire une huile standard de valeur indus-
trielle incontestée. Je pourrai citer d'autres exemples ; ceux-ci suffisent.
Les coopératives ainsi conçues sont essentiellement créatrices, anima-
trices et régulatrices des marchés ; leur but n'est pas de monopoliser un
produit et de se substituer aux commerçants notamment en ce qui concer-
ne le commerce d'exportation pour lequel elles seraient souvent mal placées.
Elles servent d'intermédiaires entre certains producteurs et les commer-
çants en fournissant à ces derniers des produits de qualité sûre. Elles règlent
l'extention de leur action de manière à ne pas gêner le commerce libre
tout en exerçant sur lui deux actions : une éducative, l'autre de régularisation
des prix d'achat. Je crois que c'est dans ce cadre adapté à l'activité locale
qu'il faut maintenir les coopératives et les développer au fur et à mesure
de leur réussite et des besoins reconnus. Leur influence peut devenir consi-
dérable ; elle peut s'exercer au profit de tous et assurer ainsi le développe-
ment économique du pays et sa réputation en ce qui concerne la qualité
des produits.
Elles peuvent remplir un autre rôle, tout aussi important : c'est d'assurer
le développement de l'industrie artisanale. Dans les villages surpeuplés,
où la main-d'œuvre abonde, où les profits se révèlent insuffisants par rap-
port à la masse, il est naturel que s'installent de petites industries familiales
qui, en Annam, s'associent toujours à la production des matières premières
régionales : industrie de la soie, des chapeaux annamites, de la poterie et
combien d'autres. L'initiative, par la nature des choses, prend naturelle-
ment une allure villageoise ; une production intéresse un village ou un groupe
de villages, elle reste le plus souvent embryonnaire n'a que des débouchés
Le rôle de ces institutions est multiple : attirer à elles un certain nombre
de producteurs qu'elles éduqueront et grâce auxquels elles régulariseront
les prix de vente ; un rôle de propagande pour assurer l'amélioration des
produits, de leur présentation et leur standardisation indispensable au
point de vue commercial ; un rôle d'initiatrices pour les méthodes de cul-
ture, l'amélioration des semences et des méthodes de production ; un rôle
de développement par l'introduction de cultures adaptées à la région et
d'un écoulement commercial assuré.
Ces institutions, bien dirigées, s'avèrent comme devant avoir une influ-
ence rapide et profonde. Je citerai comme exemple la coopérative de Fai-
foo qui, pour le thé, a appris aux indigènes la taille sans laquelle les pousses
sont peu nombreuses et dures, et qui va répandre les méthodes de fabri-
cation du thé vert pour diriger vers l'Afrique du Nord, en la sélectionnant
avec soin, une production rurale qui actuellement alourdit et gêne la vente
des thés noirs des Hauts Plateaux de l'Annam. Je citerai encore la coopé-
rative de Thanh-hoa qui, alors que l'huile d'abrasin était d'une vente diffi-
cile et irrégulière en raison de fraudes constantes, s'est astreinte à acheter
des graines, à les contrôler et à produire une huile standard de valeur indus-
trielle incontestée. Je pourrai citer d'autres exemples ; ceux-ci suffisent.
Les coopératives ainsi conçues sont essentiellement créatrices, anima-
trices et régulatrices des marchés ; leur but n'est pas de monopoliser un
produit et de se substituer aux commerçants notamment en ce qui concer-
ne le commerce d'exportation pour lequel elles seraient souvent mal placées.
Elles servent d'intermédiaires entre certains producteurs et les commer-
çants en fournissant à ces derniers des produits de qualité sûre. Elles règlent
l'extention de leur action de manière à ne pas gêner le commerce libre
tout en exerçant sur lui deux actions : une éducative, l'autre de régularisation
des prix d'achat. Je crois que c'est dans ce cadre adapté à l'activité locale
qu'il faut maintenir les coopératives et les développer au fur et à mesure
de leur réussite et des besoins reconnus. Leur influence peut devenir consi-
dérable ; elle peut s'exercer au profit de tous et assurer ainsi le développe-
ment économique du pays et sa réputation en ce qui concerne la qualité
des produits.
Elles peuvent remplir un autre rôle, tout aussi important : c'est d'assurer
le développement de l'industrie artisanale. Dans les villages surpeuplés,
où la main-d'œuvre abonde, où les profits se révèlent insuffisants par rap-
port à la masse, il est naturel que s'installent de petites industries familiales
qui, en Annam, s'associent toujours à la production des matières premières
régionales : industrie de la soie, des chapeaux annamites, de la poterie et
combien d'autres. L'initiative, par la nature des choses, prend naturelle-
ment une allure villageoise ; une production intéresse un village ou un groupe
de villages, elle reste le plus souvent embryonnaire n'a que des débouchés
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