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L'examen de ce tableau montre que la courbe des cours de Rangoon a été
sensiblement parallèle à celle des cours de Bangkok. Un fléchissement a été enre-
gistré au cours de la 2e quinzaine à la suite de pluies qui auraient fortement
endommagé la récolte birmane. La crainte de voir ces riz humides jetés massive-
ment sur le marché a provoqué une dépression sensible des cours. Cependant,
certains milieux autorisés pensent ces craintes infondées et estiment que les qua-
lités destinées à l'Europe ne sont pas compromises. Toutefois, dans le cas où les
dommages signalés se confirmeraient, il est vraisemblable que le Siam se substi-
tuerait à la Birmanie sur les marchés occidentaux. Le surplus exportable de la
Birmanie étant évalué actuellement à 3.450.000 tonnes, soit 300.000 tonnes de plus
que l'année précédente, il apparaît que les conditions générales de l'exportation de
nos riz (écoulement et cours) demeurent pour l'excédent de l'exportation sur la
France sous la dépendance de tous les facteurs qui règlent également le destin des
exportations de nos deux grands concurrents sur le marché mondial.
En définitive, l'allure générale des cours comparés de Saigon, du Siam et de la
Birmanie en 1937, peut se résumer ainsi :
1° pendant toute l'année 1937, cours privilégiés du Siam (oscillant de 8 $
à 12 $) constamment au-dessus de la parité de Saigon et de Bangkok de
2 $ en moyenne par quintal ;
20 pendant le Ier semestre 1937, cours de Birmanie oscillant de 6 $ 50 à
8 $ 80 demeurant constamment au-dessus de la parité de Saigon (6 $ 50
à 7 $ 00) ;
30 à compter de juillet, les cours de Saigon bénéficient d'une hausse les met-
tant en septembre et jusqu'à mi-octobre avec près de I0 # le quintal
au-dessus de la parité de Rangoon ; dans la 2e quinzaine d'octobre, une
dépression en partie d'origine spéculative se manifeste sur les cours de
Saigon qui descendent à nouveau au-dessous de ceux de Rangoon.
*
* *
Maïs. — Pendant le mois de décembre 1937:
55.645 tonnes de maïs ont été exportées, contre 32.586 en 1936, 48.956 en 1935, 82.158
en 1934, et 15.247 en 1933
Ce qui porte le total exporté pendant l'année 1937 à :
377.884 tonnes, contre 302.978 en 1936, 306.124 en 1935, 347.438 en 1934, 01176.075 en 1933
Ainsi, en 4 ans, l'exportation du maïs a doublé, témoignant du développement
important pris par la culture de cette céréale au Cambodge et Cochinchine.
La situation du marché français, pratiquement le seul qui nous soit ouvert
grâce au contingentement des maïs étrangers qui nous assure un quasi-monopole,
évolue vers une amélioration dont les principaux éléments sont les suivants :
I° diminution du flottant sur la France ramené :
au 15 décembre à 90.000 tonnes
contre 120.000 tonnes au 19 novembre 1937;
2° meilleure demande de la consommation, conséquence habituelle de
l'hiver ;
L'examen de ce tableau montre que la courbe des cours de Rangoon a été
sensiblement parallèle à celle des cours de Bangkok. Un fléchissement a été enre-
gistré au cours de la 2e quinzaine à la suite de pluies qui auraient fortement
endommagé la récolte birmane. La crainte de voir ces riz humides jetés massive-
ment sur le marché a provoqué une dépression sensible des cours. Cependant,
certains milieux autorisés pensent ces craintes infondées et estiment que les qua-
lités destinées à l'Europe ne sont pas compromises. Toutefois, dans le cas où les
dommages signalés se confirmeraient, il est vraisemblable que le Siam se substi-
tuerait à la Birmanie sur les marchés occidentaux. Le surplus exportable de la
Birmanie étant évalué actuellement à 3.450.000 tonnes, soit 300.000 tonnes de plus
que l'année précédente, il apparaît que les conditions générales de l'exportation de
nos riz (écoulement et cours) demeurent pour l'excédent de l'exportation sur la
France sous la dépendance de tous les facteurs qui règlent également le destin des
exportations de nos deux grands concurrents sur le marché mondial.
En définitive, l'allure générale des cours comparés de Saigon, du Siam et de la
Birmanie en 1937, peut se résumer ainsi :
1° pendant toute l'année 1937, cours privilégiés du Siam (oscillant de 8 $
à 12 $) constamment au-dessus de la parité de Saigon et de Bangkok de
2 $ en moyenne par quintal ;
20 pendant le Ier semestre 1937, cours de Birmanie oscillant de 6 $ 50 à
8 $ 80 demeurant constamment au-dessus de la parité de Saigon (6 $ 50
à 7 $ 00) ;
30 à compter de juillet, les cours de Saigon bénéficient d'une hausse les met-
tant en septembre et jusqu'à mi-octobre avec près de I0 # le quintal
au-dessus de la parité de Rangoon ; dans la 2e quinzaine d'octobre, une
dépression en partie d'origine spéculative se manifeste sur les cours de
Saigon qui descendent à nouveau au-dessous de ceux de Rangoon.
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Maïs. — Pendant le mois de décembre 1937:
55.645 tonnes de maïs ont été exportées, contre 32.586 en 1936, 48.956 en 1935, 82.158
en 1934, et 15.247 en 1933
Ce qui porte le total exporté pendant l'année 1937 à :
377.884 tonnes, contre 302.978 en 1936, 306.124 en 1935, 347.438 en 1934, 01176.075 en 1933
Ainsi, en 4 ans, l'exportation du maïs a doublé, témoignant du développement
important pris par la culture de cette céréale au Cambodge et Cochinchine.
La situation du marché français, pratiquement le seul qui nous soit ouvert
grâce au contingentement des maïs étrangers qui nous assure un quasi-monopole,
évolue vers une amélioration dont les principaux éléments sont les suivants :
I° diminution du flottant sur la France ramené :
au 15 décembre à 90.000 tonnes
contre 120.000 tonnes au 19 novembre 1937;
2° meilleure demande de la consommation, conséquence habituelle de
l'hiver ;
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