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MARCHÉ FRANÇAIS
L'exportation du mois de décembre 1937 sur la Métropole s'est élevée à 25.189
tonnes, contre 42.656 en 1936 et 17.718 en 1935.
L'exportation totale pour l'année 1937 s'élève à 674.487 tonnes, contre 994.313
en 1936 et 346.583 en 1935.
Pour 1937, la diminution de 319.000 tonnes enregistrée par rapport à l'année
Précédente donne encore à la clientèle métropolitaine 674.000 tonnes sur 1.548.000,
Premier rang des marchés importateurs en 1937. L'écoulement sur la Métropole
s'est effectué à un rythme régulier plus important pendant le premier semestre
(400.000 tonnes) en raison de l'afflux naturel des riz à cette époque de l'année sur
: marché. Les conditions futures du marché des riz français sont sous la dépen-
de de multiples facteurs (prix du blé, conditions atmosphériques, spéculations
asees sur la conjoncture monétaire). Le marché français semble encore lourd des
stocks de riz que la hausse des changes étrangers a accumulés dans les magasins de
grossistes spéculant à la hausse. L'hiver occidental assainira vraisemblablement
Cette situation en contraignant le cultivateur français à alimenter son bétail à
etable et à faire appel à notre riz. La place primordiale prise par l'acheteur fran-
çaIS dans notre commerce d'exportation des riz souligne la dépendance étroite de
notre économie céréalaire à l'égard de la France. Cette dépendance s'affirme
cependant davantage comme un élément de sécurité d'écoulement des stocks et de
stabilité des cours pour le paysan cochinchinois que comme une menace dans
nyphothèse assez peu vraisemblable d'une désaffection brutale du client métro-
Politain. Rien ne semble indiquer, en effet, que celui-ci se détourne des riz
cochinchinois qui, à un meilleur prix, remplacent les céréales secondaires locales
Pour les besoins de l'élevage.
COLONIES FRANÇAISES
L'exportation des riz de Saigon sur les colonies françaises s'est limitée pour le
mOIS de décembre à
la Réunion. 2.227 tonnes
le Sén égal. 1.668 —
la Tun;sie.,. 1.016 —
et à quelques expéditions insignifiantes sur l'Algérie et Djibouti.
ell L exportation totale pour l'année 1937 s'élève à 172.621 tonnes contre 165.717
en 1936. Comme l'an dernier, le Sénégal arrive en tête de nos acheteurs coloniaux
avec 104.782 tonnes, suivi de
la Réunion avec 30.170 tonnes
l'Algérie — 14.607 —
le Maroc — 9.561 —
la Tunisie — 8.525 —
Ces chiffres montrent que le Sénégal constitue un débouché très intéressant
Pour nos riz. Cette colonie occupe la première place des marchés secondaires,
Immédiatement après la France et la Chine.
MARCHÉ FRANÇAIS
L'exportation du mois de décembre 1937 sur la Métropole s'est élevée à 25.189
tonnes, contre 42.656 en 1936 et 17.718 en 1935.
L'exportation totale pour l'année 1937 s'élève à 674.487 tonnes, contre 994.313
en 1936 et 346.583 en 1935.
Pour 1937, la diminution de 319.000 tonnes enregistrée par rapport à l'année
Précédente donne encore à la clientèle métropolitaine 674.000 tonnes sur 1.548.000,
Premier rang des marchés importateurs en 1937. L'écoulement sur la Métropole
s'est effectué à un rythme régulier plus important pendant le premier semestre
(400.000 tonnes) en raison de l'afflux naturel des riz à cette époque de l'année sur
: marché. Les conditions futures du marché des riz français sont sous la dépen-
de de multiples facteurs (prix du blé, conditions atmosphériques, spéculations
asees sur la conjoncture monétaire). Le marché français semble encore lourd des
stocks de riz que la hausse des changes étrangers a accumulés dans les magasins de
grossistes spéculant à la hausse. L'hiver occidental assainira vraisemblablement
Cette situation en contraignant le cultivateur français à alimenter son bétail à
etable et à faire appel à notre riz. La place primordiale prise par l'acheteur fran-
çaIS dans notre commerce d'exportation des riz souligne la dépendance étroite de
notre économie céréalaire à l'égard de la France. Cette dépendance s'affirme
cependant davantage comme un élément de sécurité d'écoulement des stocks et de
stabilité des cours pour le paysan cochinchinois que comme une menace dans
nyphothèse assez peu vraisemblable d'une désaffection brutale du client métro-
Politain. Rien ne semble indiquer, en effet, que celui-ci se détourne des riz
cochinchinois qui, à un meilleur prix, remplacent les céréales secondaires locales
Pour les besoins de l'élevage.
COLONIES FRANÇAISES
L'exportation des riz de Saigon sur les colonies françaises s'est limitée pour le
mOIS de décembre à
la Réunion. 2.227 tonnes
le Sén égal. 1.668 —
la Tun;sie.,. 1.016 —
et à quelques expéditions insignifiantes sur l'Algérie et Djibouti.
ell L exportation totale pour l'année 1937 s'élève à 172.621 tonnes contre 165.717
en 1936. Comme l'an dernier, le Sénégal arrive en tête de nos acheteurs coloniaux
avec 104.782 tonnes, suivi de
la Réunion avec 30.170 tonnes
l'Algérie — 14.607 —
le Maroc — 9.561 —
la Tunisie — 8.525 —
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Pour nos riz. Cette colonie occupe la première place des marchés secondaires,
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