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Il y a lieu de rappeler que, depuis l'ouverture de la voie Thakhek-Vinh, P
les marchandises, l'ensemble du trafic commercial du Laos utilise pour les 2/3 e
voies autres que le Mékong et pour le trafic passagers les 9,10.
Les tarifs des nouveaux transports sur route ou par le fleuve seraient plus éleve
que ceux précédemment appliqués par la C.S.N.T.
Il faut faire observer, pour apprécier cette affirmation à sa juste valeur :
1° que le tarif payé par l'usager était doublé d'une rémunération occulte a
charge du contribuable sous forme d'une subvention qui représente au rnll
mum 60 $ à la tonne ce qui équivaut, pour les transports de riz par exern eé
à faire payer 67 $ (7 $ de fret, 60 $ de subvention) le transport de Paksé
à Saigon d'une marchandise qui, rendue à destination, vaut 30 $ ;
2° que les tarifs très modiques, en effet, que l'on invoque comme étant ceUX des
transports de la C.S.N.T. n'ont été appliqués par elle qu'in-extremis, la e
nière année de son contrat, en vue de se créer une atmosphère favora
au renouvellement de son contrat. Précédemment la Compagnie apP"^ -t
à peu de chose près le tarif maximum prévu à son cahier des charges, t
de 6 à 12 cents à la tonne par mille parcouru, 4 à 8 cents à la tonne kilo-
métrique. Elle n'avait abaissé légèrement ce tarif qu'après l'ouverture du
téléférique qui lui créait une concurrence.
Ainsi pratiquement, sur le trajet Saigon-Paksé, par exemple le fret, moyen à
tonne de marchandises transportées s'élevait à 40 $, tarif abaissé à 30 dans 13
suite (lors de l'ouverture du téléférique) et, la dernière année du contrat, a 20 l
même 7 $ pour les transports de riz. Or, par la route 13, le concessionnaire ac
de service routier, M. Simon PIETRI applique un tarif de 6 cents à la tOnl1 r
kilométrique de 30$ pour transport par camions de bout en bout, de 27e P
transport combiné fleuve (jusqu'à Kina) et route de Kina à Saigon. ,
Question de la soit-disant disparition du trafic laotien vers l'Indochine au profit
du pavillon et du commerce siamois. e
C'est exactement le contraire qui se produit — Jusqu'ici, et du fait de l'exclu
utilisation du Mékong pour les transports au Laos, le Laos a été °rl
économiquement vers le Siam. Les raisons en sont évidentes. Saigon, seul p a
utilisé pour les échanges du Laos, est à 1.539 km de fleuve de Vientiane, a 2 :°fes
km de Luang-Prabang et le Mékong est coupé de rapides nécessitant de mu
ruptures de charges. Par contre, Vientiane est à 200 km du terminus de la voi-e
ferrée siamoise (Khôn-Khen) et Luang-Prabang à 300 km. rs le
Cette situation a été modifiée par l'ouverture des routes nouvelles vers
Tonkin et le Nord-Annam spécialement route Dônghà — Savannakhet, roti te
Thakhek-Vinh, utilisation du téléférique Xom-Cuc Ban Naphao. trO'
Les produits tonkinois ont pu désormais parvenir à Vientiane et même s 1 0'
duire au Siam à la faveur de la zone franche.
Le coût des transports dans l'organisation nouvelle entre l'Indochine et le oS
n'est pas supérieur à celui entre Bangkok et le Mékong, par voie ferrée siamo et
route. En voici la démonstration :
Bas-Laos :
Prix de transport d'une tonne kilométrique de marchandises par 30 à 43 égorje
chemins de fer siamois de Bangkok à Oubone (tarif le plus réduit par suivant la ¡a s.
wagon complet) et par route de Oubone à Paksé. de marchan 1se 00
P lA d S. P ks" 32
Prix pour le même transport de Saigon à Paksé par camion $ 00
par camion et chaloupe combinés. 27
Il y a lieu de rappeler que, depuis l'ouverture de la voie Thakhek-Vinh, P
les marchandises, l'ensemble du trafic commercial du Laos utilise pour les 2/3 e
voies autres que le Mékong et pour le trafic passagers les 9,10.
Les tarifs des nouveaux transports sur route ou par le fleuve seraient plus éleve
que ceux précédemment appliqués par la C.S.N.T.
Il faut faire observer, pour apprécier cette affirmation à sa juste valeur :
1° que le tarif payé par l'usager était doublé d'une rémunération occulte a
charge du contribuable sous forme d'une subvention qui représente au rnll
mum 60 $ à la tonne ce qui équivaut, pour les transports de riz par exern eé
à faire payer 67 $ (7 $ de fret, 60 $ de subvention) le transport de Paksé
à Saigon d'une marchandise qui, rendue à destination, vaut 30 $ ;
2° que les tarifs très modiques, en effet, que l'on invoque comme étant ceUX des
transports de la C.S.N.T. n'ont été appliqués par elle qu'in-extremis, la e
nière année de son contrat, en vue de se créer une atmosphère favora
au renouvellement de son contrat. Précédemment la Compagnie apP"^ -t
à peu de chose près le tarif maximum prévu à son cahier des charges, t
de 6 à 12 cents à la tonne par mille parcouru, 4 à 8 cents à la tonne kilo-
métrique. Elle n'avait abaissé légèrement ce tarif qu'après l'ouverture du
téléférique qui lui créait une concurrence.
Ainsi pratiquement, sur le trajet Saigon-Paksé, par exemple le fret, moyen à
tonne de marchandises transportées s'élevait à 40 $, tarif abaissé à 30 dans 13
suite (lors de l'ouverture du téléférique) et, la dernière année du contrat, a 20 l
même 7 $ pour les transports de riz. Or, par la route 13, le concessionnaire ac
de service routier, M. Simon PIETRI applique un tarif de 6 cents à la tOnl1 r
kilométrique de 30$ pour transport par camions de bout en bout, de 27e P
transport combiné fleuve (jusqu'à Kina) et route de Kina à Saigon. ,
Question de la soit-disant disparition du trafic laotien vers l'Indochine au profit
du pavillon et du commerce siamois. e
C'est exactement le contraire qui se produit — Jusqu'ici, et du fait de l'exclu
utilisation du Mékong pour les transports au Laos, le Laos a été °rl
économiquement vers le Siam. Les raisons en sont évidentes. Saigon, seul p a
utilisé pour les échanges du Laos, est à 1.539 km de fleuve de Vientiane, a 2 :°fes
km de Luang-Prabang et le Mékong est coupé de rapides nécessitant de mu
ruptures de charges. Par contre, Vientiane est à 200 km du terminus de la voi-e
ferrée siamoise (Khôn-Khen) et Luang-Prabang à 300 km. rs le
Cette situation a été modifiée par l'ouverture des routes nouvelles vers
Tonkin et le Nord-Annam spécialement route Dônghà — Savannakhet, roti te
Thakhek-Vinh, utilisation du téléférique Xom-Cuc Ban Naphao. trO'
Les produits tonkinois ont pu désormais parvenir à Vientiane et même s 1 0'
duire au Siam à la faveur de la zone franche.
Le coût des transports dans l'organisation nouvelle entre l'Indochine et le oS
n'est pas supérieur à celui entre Bangkok et le Mékong, par voie ferrée siamo et
route. En voici la démonstration :
Bas-Laos :
Prix de transport d'une tonne kilométrique de marchandises par 30 à 43 égorje
chemins de fer siamois de Bangkok à Oubone (tarif le plus réduit par suivant la ¡a s.
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Prix pour le même transport de Saigon à Paksé par camion $ 00
par camion et chaloupe combinés. 27
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