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— 161 —
1 A Yimport au Laos, essentiellement, épiceries, vins, fers, ciment, tissus, bimbe-
lot erje or, tous ces articles peuvent être fournis aussi bien par le Tonkin et le
Nord-Annam après débarquement dans les ports de Tourane ou d'Haiphong ou
dr transport en chemin de fer, le frêt maritime étant sensiblement identique au
deprt de France à destination d'un quelconque des ports indochinois desservis en
droiture.
ti A remarquer qu'il n'existe pour ainsi dire à peu près aucun produit de fabrica-
tion COchinchinoise dans cet import et pour cause, la Cochinchine n'étant pas
encore un pays industriel. Les articles de fabrication proprement locale : bimbe-
lot erie cotonnade, ciment, etc., viennent en effet au Laos du Siam (articles japonais
rortoUt). Or, le Tonkin et le Nord-Annam fabriquent ces articles et l'ouverture des
CS nouvelles (Vinh-Thakhek) va permettre leur introduction au Laos par
la VOle la plus courte qui n'est plus celle du Mékong. La démonstration vient d'en
être ftaite par la mission de commerçants tonkinois envoyés à Vientiane sur
tetive combinée de la Chambre de Commerce de Hanoi et des Résidents
ç uPerieurs au Tonkin et au Laos.
ta A l'exportation, pratiquement il n'existe qu'un seul produit important s'expor-
dtt du Laos vers l'extérieur, les minerais d'étain, transportés en connaissement
irect des mines de la Nam Pathène à Singapour, mais ces minerais peuvent (et
e 1est ce qui s'est produit) tout aussi bien s'exporter par la Voie Thakhek —
Vitlh - Tourane ou Savannakhet, Dônghà — Tourane.
d' Quant au transport en connaissement direct c'est affaire d'organisation et
la entente entre les transporteurs — rien ne s'oppose à ce qu'il soit pratiqué dans
1 Nouvelle organisation.
à A lexportation, le Laos expédiait en Cochinchine du riz nêp c'est-à-dire destiné
la dlsttllation. Le chiffre moyen n'excédait pas un millier de tonnes par an; les
reS plus considérables cités par la C.S.N. T. se rapportent à des riz chargés
sur i flve sIamoise du Mékong. Il n'y a aucune raison de faciliter cette exporta-
tion etrangère par des subventions au compte du contribuable indochinois.
Il tV Y a pas d'intérêt économique appréciable à exporter du riz du Laos, la
ProH Uctlon de ce pays étant dans l'ensemble déficitaire par rapport aux besoins de
la Population.
etcQuat au trafic proprement laotien, il est insignifiant : peaux, riz, stick-laque,
narn. peut, sans inconvénient, pren d re le chemin du Tonkin ou du Nor d -
ass, mtlve, 11 faut conclure sur ce point que le trafic commercial du Laos
assur e c USlvement par le port de Saigon et parce que assuré par ce port, a
pro'u.rs été relativement insignifiant, qu'il ne comportait pour ainsi dire aucun
Prod Ult de fabrication locale, qu'il imposait au transport des marchandises
provenant du Tonkin (ciment par exemple) des délais supplémentaires et des
Orie s prohIbitifs tels que sous ce régime, le Laos s'est trouvé économiquement
liaisnte: vers le Siam, fait qui n'est pas discutable. Maintenir cette prétendue
liaj n a. CouP de subvention, c'est en réalité détourner par un moyen artificiel (la
Seul ehon) le trafic de sa voie normale; Tonkin et le Nord-Annam — d'ailleurs
seuls rnme de fournir au Laos les produits locaux dont il a besoin : ciment,
e otene, tissus, quincaillerie courante, etc.
cesLa cinchine doit se contenter de desservir le Bas Laos. Les faits confirment
ces prevISIons.
1 A Yimport au Laos, essentiellement, épiceries, vins, fers, ciment, tissus, bimbe-
lot erje or, tous ces articles peuvent être fournis aussi bien par le Tonkin et le
Nord-Annam après débarquement dans les ports de Tourane ou d'Haiphong ou
dr transport en chemin de fer, le frêt maritime étant sensiblement identique au
deprt de France à destination d'un quelconque des ports indochinois desservis en
droiture.
ti A remarquer qu'il n'existe pour ainsi dire à peu près aucun produit de fabrica-
tion COchinchinoise dans cet import et pour cause, la Cochinchine n'étant pas
encore un pays industriel. Les articles de fabrication proprement locale : bimbe-
lot erie cotonnade, ciment, etc., viennent en effet au Laos du Siam (articles japonais
rortoUt). Or, le Tonkin et le Nord-Annam fabriquent ces articles et l'ouverture des
CS nouvelles (Vinh-Thakhek) va permettre leur introduction au Laos par
la VOle la plus courte qui n'est plus celle du Mékong. La démonstration vient d'en
être ftaite par la mission de commerçants tonkinois envoyés à Vientiane sur
tetive combinée de la Chambre de Commerce de Hanoi et des Résidents
ç uPerieurs au Tonkin et au Laos.
ta A l'exportation, pratiquement il n'existe qu'un seul produit important s'expor-
dtt du Laos vers l'extérieur, les minerais d'étain, transportés en connaissement
irect des mines de la Nam Pathène à Singapour, mais ces minerais peuvent (et
e 1est ce qui s'est produit) tout aussi bien s'exporter par la Voie Thakhek —
Vitlh - Tourane ou Savannakhet, Dônghà — Tourane.
d' Quant au transport en connaissement direct c'est affaire d'organisation et
la entente entre les transporteurs — rien ne s'oppose à ce qu'il soit pratiqué dans
1 Nouvelle organisation.
à A lexportation, le Laos expédiait en Cochinchine du riz nêp c'est-à-dire destiné
la dlsttllation. Le chiffre moyen n'excédait pas un millier de tonnes par an; les
reS plus considérables cités par la C.S.N. T. se rapportent à des riz chargés
sur i flve sIamoise du Mékong. Il n'y a aucune raison de faciliter cette exporta-
tion etrangère par des subventions au compte du contribuable indochinois.
Il tV Y a pas d'intérêt économique appréciable à exporter du riz du Laos, la
ProH Uctlon de ce pays étant dans l'ensemble déficitaire par rapport aux besoins de
la Population.
etcQuat au trafic proprement laotien, il est insignifiant : peaux, riz, stick-laque,
narn. peut, sans inconvénient, pren d re le chemin du Tonkin ou du Nor d -
ass, mtlve, 11 faut conclure sur ce point que le trafic commercial du Laos
assur e c USlvement par le port de Saigon et parce que assuré par ce port, a
pro'u.rs été relativement insignifiant, qu'il ne comportait pour ainsi dire aucun
Prod Ult de fabrication locale, qu'il imposait au transport des marchandises
provenant du Tonkin (ciment par exemple) des délais supplémentaires et des
Orie s prohIbitifs tels que sous ce régime, le Laos s'est trouvé économiquement
liaisnte: vers le Siam, fait qui n'est pas discutable. Maintenir cette prétendue
liaj n a. CouP de subvention, c'est en réalité détourner par un moyen artificiel (la
Seul ehon) le trafic de sa voie normale; Tonkin et le Nord-Annam — d'ailleurs
seuls rnme de fournir au Laos les produits locaux dont il a besoin : ciment,
e otene, tissus, quincaillerie courante, etc.
cesLa cinchine doit se contenter de desservir le Bas Laos. Les faits confirment
ces prevISIons.
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