Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

282 pages

Aller à la page de la table des matièresNP
SOMMAIRE
- Pages
- M. G. Le paysannat en Annam
  .......... Page(s) .......... 11
- M. GUILLAUME. La coopération agricole en Indochine
  .......... Page(s) .......... 31
- Louis RÉTEAUD. L'Institut de Recherches Agronomiques et Forestières de l'Indochine
  .......... Page(s) .......... 66
- M. DE VISME. L'Office Indochinois du Riz
  .......... Page(s) .......... 76
- P. CHEVEY. L'Institut Océanographique de l'Indochine
  .......... Page(s) .......... 84
- T. SMOLSKI. Le Service de la Statistique générale en Indochine
  .......... Page(s) .......... 87
- INSPECTION GÉNÉRALE DE L'AGRICULTURE, DE L'ÉLEVAGE ET DES FORÊTS Travaux d'amélioration de l'hévéaculture en Indochine
  .......... Page(s) .......... 102
- L.-M. FEUNTEUN. Concours interprovincial d'élevage de My-tho (Cochinchine) 1937
  .......... Page(s) .......... 115
- NOTES ET DOCUMENTS
  - Discours du Gouverneur Général BRÉVIÉ au Grand Conseil des Intérêts Économiques et Financiers de l'Indochine
    .......... Page(s) .......... 125
  - Compte-rendu sommaire du Grand Conseil des Intérêts Économiques et Financiers de l'Indochine. Session 1937. (En annexe, rapport sur le fonctionnement es transports au Laos - rapport de la commission spéciale du sel)
    .......... Page(s) .......... 154
  - Compte-rendu sommaire du Conseil de Gouvernement de l'Indochine
    .......... Page(s) .......... 169
  - Création en Indochine d'un Conseil Supérieur de la Colonisation
    .......... Page(s) .......... 171
  - VII^e Congrès International d'Agriculture tropicale et subtropicale
    .......... Page(s) .......... 176
  - Le Commerce extérieur de l'Indochine
    .......... Page(s) .......... 186
  - Notice sur l'activité du port de Saigon
    .......... Page(s) .......... 191
  - Les exportations céréalaires de la Cochinchine
    .......... Page(s) .......... 198
  - Faillites et liquidations judiciaires en Indochine
    .......... Page(s) .......... 208
  - Le budget des Indes Néerlandaises
    .......... Page(s) .......... 216
  - Le projet de budget japonais pour 1938-1939
    .......... Page(s) .......... 223
  - Le Commerce au Japon
    .......... Page(s) .......... 225
  - Projet quinquennal d'expansion de la fabrication de l'acier au Japon
    .......... Page(s) .......... 227
  - Mélanges obligatoires dans les tissus de laine et de coton au Japon
    .......... Page(s) .......... 229

- 160 -

Il est par suite inexact de dire que l'on a supprimé la navigation fluviale, le
Mékong reste libre et ouvert à toutes les activités concurrentes, on a simplement
supprimé le monopole de fait, assuré au prix de grosses subventions à une
Compagnie privilégiée.

4° Orienter vers ses débouchés normaux le mouvement économique du Laos,
c'est-à-dire : pour le Nord et Moyen Laos, le sens Tonkin ou Nord-Annam,
aujourd'hui réalisable économiquement — et les ports de Haiphong et Tourane
— pour le Sud Laos la Cochinchine et le Cambodge qui, dans l'organisatio
nouvelle, vont être reliés plus facilement au Sud Laos que précédemment et
vont échapper à l'attraction de Bangkok.

5° Activer la mise en état de circulation définitive du réseau routier de déblo
quement du Laos et qui comportera essentiellement une grande ar e
transindochinoise sensiblement parallèle au Mékong jusqu'à Vientiane, la
route René Robin, unissant directement par Saigon, Kratié, Vientiane et
Luangprabang, trois pays de l'Union, des transversales reliant le Mékong
à la Côte d'Annam.

Ces considérations préliminaires nous permettent d'aborder plus aisément les
phillipiques auxquelles a donné lieu cette organisation nouvelle.

Les relations commerciales directes entre la Cochinchine et le Laos sont rendues
impossibles a-t-on dit et écrit :
1° Il est contre indiqué d'appeler «relations directes» des transports qui col-
portent au minimum cinq ruptures de charges de Saigon à Luang-Praba.ng
(Phnom-Penh, Khône, Khône-Nord, Savannakhet, Vientiane), une dizaIne
aux basses eaux (6 mois de l'année) — deux mille kilomètres de parce
fluvial — 3 semaines de transport à la saison favorable — un stockage de
plusieurs semaines à Khône aux basses eaux — les tarifs de transpors
prohibitifs — c'est la raison pour laquelle l'économie du Laos a été orientee
vers le Siam jusqu'ici, fait facile à vérifier.

2° Au surplus, le fait est inexact pour le Bas-Laos relié plus directemen
qu'autrefois à la Cochinchine ainsi qu'il vient d'être précisé.

3° L'Administration n'a nullement interdit aux entreprises privées, de desservi
directement le Laos au départ de Saigon. Si commercialement la chose eS
possible rien ne s'y oppose du fait de l'Administration, par contre si la c
est commercialement impossible, parce que le fleuve est trop difficIle, e-
transports trop onéreux, les ruptures de charge trop fréquentes, etc -
quoi donner une subvention pour favoriser artificiellement un courant eco
mique qui peut-être (la démonstration vient d'en être faite) assuré dans
autre sens (Tonkin, Nord-Annam) sans préjudice pour le Laos et à moin dre
prix.

C'est le point essentiel de la question.

En fait, en quoi consistent ces « relations commerciales » de la Cochinchine et du
Moyen et Haut Laos. Pratiquement, elles représentent environ 2.000 tonnes F
an dans chaque sens (l'équivalent du chargement de deux péniches lourdes sur t
Seine) — chiffre qui fait à lui seul ressortir l'énormité de la subvention (six cfrs
mille piastres par an) allouée précédemment pour un pareil trafic. Que e
marchandises alimenteraient ce trafic ?

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.