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moyens d'existence réguliers et réintégrés dans la vie normale. A cette tâche, le:
Administrations locales ont donné tous leurs soins ; je me plais à rendre homrnag
aux résultats qu'elles ont obtenus. Dès la fin du premier semestre - et 1 ce
depuis cette époque, n'a pas cessé de se poursuivre — plus de 50 des an
condamnés politiques étaient considérés en Annam comme réadaptés, et 80 () et
Cochinchine ; au Tonkin, sur les 208 qui ne s'étaient pas réadaptés spontanée
179 ont reçu de l'Administration aides et secours divers, et 117 se sont vu ottrir
emplois ; parmi ces derniers, 90 acceptèrent les p l aces qui leur étaient propo
27 crurent devoir les refuser.
A cette occasion s'est manifesté, chez certains libérés politiques, un état d'esprit
étrange, au sujet duquel je voudrais marquer nettement notre position. En leur a
cordant leur grice, le Gouvernement de la République à voulu montrer que, s
était prêt à atténuer dans l'esprit public de douloureux souvenirs et à donner à des
coupa b les dont certains pouvaient avoir été victimes d'entraînements la possibilit1
de se refaire une vie honnête et paisible, il n'entendait pas que sa bienveillance soit
déformée et qu'il soit donné à une mesure de clémence le caractère madmlSS d
d'une réparation. Le fait d'en avoir bénéficié ne saurait constituer, en faveur e
quiconque, ni droit ni privilège.
L'a.,inée 1937 a été marquée par une autre mesure d'une portée po l itique qu '1
L'année 1937 a été marquée par une autre mesure d'une portée politique qu j
convient de signaler particulièrement : je veux parler du décret du 23 juillet !937
déterminant les conditions dans lesquelles les indigènes de l'Indochine peu
obtenir, ou obtiennent de plein droit sur leur demande, la qualité de citoyen fran:
çais. Ce n'est pas ici le lieu d'examiner en leur détail les dispositions de ce tete
mais il en est une qui mérite de retenir votre attention, et qui est essentielle. Ces
celle qui permet aux jeunes gens titulaires de certains diplômes supérieurs, ou an
ciens élèves de nos grandes écoles, de se faire reconnaître par les tribunaux, et Su
simple demande, le titre de citoyen français avec la plénitude des droits CIVIls de 5
politiques qu'il comporte. Ainsi la Métropole a-t-elle, en leur ouvrant toutes gra 1:5
les portes de la cité française, manifesté la profondeur de sa sollicitude envers les
jeunes intellectuels qui se sont donnés à ses méthodes, à ses disciplines et à sa eu
A la liquidation du bilan des années sombres qui ont ouvert notre décade, a l'a
paisement qui a été voulu et poursuivi, aux améliorations que la classe ouvrtere t
vu apporter à son sort et dont je parle par ailleurs, à l'élargissement de leurs
personnel que pourront désormais revendiquer les jeunes intellectuels évolués,
faut encore ajouter les considérables réformes qui ont été mises à l'étude et qUI vOe
être appliquées au Tonkin et en Cochinchine dans un but de justice fisca e.
rappel de ce que nous avons fait — en si peu de temps — pour la masse et P
l, '1' d ., ingrat.
l'élite, nous permet de compter sur la confiance d'un peuple qui n'est pas mg
Cette con fiance, il nous l'accorde aussi lorsque, levant les yeux au e a sa
paisible rizière, il découvre, dans le lointain, l'horizon embrasé. Quand tous les pee-
ples tournent vers l'Orient leur attention angoissée, comment celui-ci ne mesure
il pas, tout près de lui, le danger que constituent la guerre et ses dévastations po t
les nations jeunes, ardemment attachées à réaliser un destin de progrès, corn.
ne sentirait-il pas tout le prix du bonheur qui lui est conservé ? Sur cette paiX, te
France protectrice, forte de la grandeur de sa mission, continuera de veiller de to
sa sollicitude.
moyens d'existence réguliers et réintégrés dans la vie normale. A cette tâche, le:
Administrations locales ont donné tous leurs soins ; je me plais à rendre homrnag
aux résultats qu'elles ont obtenus. Dès la fin du premier semestre - et 1 ce
depuis cette époque, n'a pas cessé de se poursuivre — plus de 50 des an
condamnés politiques étaient considérés en Annam comme réadaptés, et 80 () et
Cochinchine ; au Tonkin, sur les 208 qui ne s'étaient pas réadaptés spontanée
179 ont reçu de l'Administration aides et secours divers, et 117 se sont vu ottrir
emplois ; parmi ces derniers, 90 acceptèrent les p l aces qui leur étaient propo
27 crurent devoir les refuser.
A cette occasion s'est manifesté, chez certains libérés politiques, un état d'esprit
étrange, au sujet duquel je voudrais marquer nettement notre position. En leur a
cordant leur grice, le Gouvernement de la République à voulu montrer que, s
était prêt à atténuer dans l'esprit public de douloureux souvenirs et à donner à des
coupa b les dont certains pouvaient avoir été victimes d'entraînements la possibilit1
de se refaire une vie honnête et paisible, il n'entendait pas que sa bienveillance soit
déformée et qu'il soit donné à une mesure de clémence le caractère madmlSS d
d'une réparation. Le fait d'en avoir bénéficié ne saurait constituer, en faveur e
quiconque, ni droit ni privilège.
L'a.,inée 1937 a été marquée par une autre mesure d'une portée po l itique qu '1
L'année 1937 a été marquée par une autre mesure d'une portée politique qu j
convient de signaler particulièrement : je veux parler du décret du 23 juillet !937
déterminant les conditions dans lesquelles les indigènes de l'Indochine peu
obtenir, ou obtiennent de plein droit sur leur demande, la qualité de citoyen fran:
çais. Ce n'est pas ici le lieu d'examiner en leur détail les dispositions de ce tete
mais il en est une qui mérite de retenir votre attention, et qui est essentielle. Ces
celle qui permet aux jeunes gens titulaires de certains diplômes supérieurs, ou an
ciens élèves de nos grandes écoles, de se faire reconnaître par les tribunaux, et Su
simple demande, le titre de citoyen français avec la plénitude des droits CIVIls de 5
politiques qu'il comporte. Ainsi la Métropole a-t-elle, en leur ouvrant toutes gra 1:5
les portes de la cité française, manifesté la profondeur de sa sollicitude envers les
jeunes intellectuels qui se sont donnés à ses méthodes, à ses disciplines et à sa eu
A la liquidation du bilan des années sombres qui ont ouvert notre décade, a l'a
paisement qui a été voulu et poursuivi, aux améliorations que la classe ouvrtere t
vu apporter à son sort et dont je parle par ailleurs, à l'élargissement de leurs
personnel que pourront désormais revendiquer les jeunes intellectuels évolués,
faut encore ajouter les considérables réformes qui ont été mises à l'étude et qUI vOe
être appliquées au Tonkin et en Cochinchine dans un but de justice fisca e.
rappel de ce que nous avons fait — en si peu de temps — pour la masse et P
l, '1' d ., ingrat.
l'élite, nous permet de compter sur la confiance d'un peuple qui n'est pas mg
Cette con fiance, il nous l'accorde aussi lorsque, levant les yeux au e a sa
paisible rizière, il découvre, dans le lointain, l'horizon embrasé. Quand tous les pee-
ples tournent vers l'Orient leur attention angoissée, comment celui-ci ne mesure
il pas, tout près de lui, le danger que constituent la guerre et ses dévastations po t
les nations jeunes, ardemment attachées à réaliser un destin de progrès, corn.
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