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papeterie on coupe le bambou de bonne heure, avant qu'il n'ait complètement
durci, ce qui fait qu'il renferme toujours un certain nombre défibres impar-
faitementmûres.
A cette remarque près, la cellulose de bambou de Madagascar ne
présente rien de particulier.
4° Bambou-liane. - C'est un bambou grimpant encore non déterminé
d'une manière précise.
Cette sorte de bambou possède une structure moins exclusivement
fibreuse que le bambou ordinaire. Elle lui paraît inférieure. La cellulose
fournie a les fibres ordinaires à paroi épaisse semblables d'ailleurs à celles
du bambou ordinaire et un nombre très notable de fibres faibles, rubanées,
à paroi très mince.
]).e plus, les éléments accessoires non fibreux (cellules parenchymateù-
ses, cellules scléreuses, vaisseaux) existent ici en quantité sensiblement
supérieure à celle du bambou ordinaire. Dans l'ensemble, c'est évidemment
une pâte acceptable, analogue à celle du bambou commun, mais certaine-
ment un peu moins tenace, un peu moins feutrable, un peu moins
résistante.
5° Viha. Typhonoclorum Mciclàgascariensis Engler (Aroïdées). — Cette
espèce vit sur les bords des cours d'eau boueux et dans les marais. Elle est
très commune dans tout l'Ouest de Madagascar; on la trouve aussi à
Zanzibar et à Maurice. Elle est bien connue des Sakalaves qui- en retirent
une filasse avec laquelle ils fabriquent leurs grands filets de pêche.
La plante peut atteindre 2 mètres à 2 m. 50 de hauteur. La partie utile
est encore ici la base des feuilles qui forme une gaine autour de la tige.
Ces gaines foliaires sont très fibreuses. L'extraction des fibres est facile.
L'indigène rompt brusquement la gaine et tire à lui doucement : les filaments
apparaissent et sortent facilement pourvu qu'on les tire bien parallèlement.
à l'axe du limbe. Peut-être, du reste, les Sakalaves facilitent-ils cette
opération par un battage préalable.
La filasse ainsi obtenue est ligneuse, analogue àlâpite ; elle est presque
exclusivement composée de fibres', les éléments non fibreux ne se trouvent
en effet que sous forme de débris adhérents à la surface des filaments.
D'après Claverie, qui l'a très soigneusement étudiée, elle est plutôt exten-
sible qu'élastique ; sa résistance est assez convenable ; elle est notablement
augmentée par le lavage. Il n'est pas douteux que cette filasse" qui n'a- eu
jusqu'ici qu'un emploi tout à fait local, conviendrait à la fabrication du
papier.
Toutefois, ce n'est pas à beaucoup près un produit aussi fibreux que
nous avonstraité. La matière brute qui nous a été envoyée se composé en
effet de filaments fibreux l assez courts, plus ôu moins agglutinés avec une
quantité considérable, très considérable même, de tissus parenchymateux
agglomérés en masses amorphes, d'un rouge brun intense.
Ce produit n'a pas donné, ne pouvait pas donner une pâte bien
fibreuse, -
Dans la cellulose obtenue, les fibres, d'ailleurs peu nombreuses, sont
empâtées dans une masse de. tissus mous, formés d'éléments isodiamétraux,
à paroi extrêmement mince, très molle, de consistance muqueuse, s'agglo-
mérant très facilement. Et, en outre, beaucoup de fibres ont des parois si
minces qu'elles ne peuvent avoir aucune solidité. Ce sont des rubans
délicats, transparents, rappelant les fibres de coton mort. Cependant, avant
papeterie on coupe le bambou de bonne heure, avant qu'il n'ait complètement
durci, ce qui fait qu'il renferme toujours un certain nombre défibres impar-
faitementmûres.
A cette remarque près, la cellulose de bambou de Madagascar ne
présente rien de particulier.
4° Bambou-liane. - C'est un bambou grimpant encore non déterminé
d'une manière précise.
Cette sorte de bambou possède une structure moins exclusivement
fibreuse que le bambou ordinaire. Elle lui paraît inférieure. La cellulose
fournie a les fibres ordinaires à paroi épaisse semblables d'ailleurs à celles
du bambou ordinaire et un nombre très notable de fibres faibles, rubanées,
à paroi très mince.
]).e plus, les éléments accessoires non fibreux (cellules parenchymateù-
ses, cellules scléreuses, vaisseaux) existent ici en quantité sensiblement
supérieure à celle du bambou ordinaire. Dans l'ensemble, c'est évidemment
une pâte acceptable, analogue à celle du bambou commun, mais certaine-
ment un peu moins tenace, un peu moins feutrable, un peu moins
résistante.
5° Viha. Typhonoclorum Mciclàgascariensis Engler (Aroïdées). — Cette
espèce vit sur les bords des cours d'eau boueux et dans les marais. Elle est
très commune dans tout l'Ouest de Madagascar; on la trouve aussi à
Zanzibar et à Maurice. Elle est bien connue des Sakalaves qui- en retirent
une filasse avec laquelle ils fabriquent leurs grands filets de pêche.
La plante peut atteindre 2 mètres à 2 m. 50 de hauteur. La partie utile
est encore ici la base des feuilles qui forme une gaine autour de la tige.
Ces gaines foliaires sont très fibreuses. L'extraction des fibres est facile.
L'indigène rompt brusquement la gaine et tire à lui doucement : les filaments
apparaissent et sortent facilement pourvu qu'on les tire bien parallèlement.
à l'axe du limbe. Peut-être, du reste, les Sakalaves facilitent-ils cette
opération par un battage préalable.
La filasse ainsi obtenue est ligneuse, analogue àlâpite ; elle est presque
exclusivement composée de fibres', les éléments non fibreux ne se trouvent
en effet que sous forme de débris adhérents à la surface des filaments.
D'après Claverie, qui l'a très soigneusement étudiée, elle est plutôt exten-
sible qu'élastique ; sa résistance est assez convenable ; elle est notablement
augmentée par le lavage. Il n'est pas douteux que cette filasse" qui n'a- eu
jusqu'ici qu'un emploi tout à fait local, conviendrait à la fabrication du
papier.
Toutefois, ce n'est pas à beaucoup près un produit aussi fibreux que
nous avonstraité. La matière brute qui nous a été envoyée se composé en
effet de filaments fibreux l assez courts, plus ôu moins agglutinés avec une
quantité considérable, très considérable même, de tissus parenchymateux
agglomérés en masses amorphes, d'un rouge brun intense.
Ce produit n'a pas donné, ne pouvait pas donner une pâte bien
fibreuse, -
Dans la cellulose obtenue, les fibres, d'ailleurs peu nombreuses, sont
empâtées dans une masse de. tissus mous, formés d'éléments isodiamétraux,
à paroi extrêmement mince, très molle, de consistance muqueuse, s'agglo-
mérant très facilement. Et, en outre, beaucoup de fibres ont des parois si
minces qu'elles ne peuvent avoir aucune solidité. Ce sont des rubans
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