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Les terres nos 1 et 2 et les sous-sols correspondants paraissent sensible-
ment analogues, elles sont assez riches, un peu trop compactes, elles
résultent probablement du dépôt des alluvions les plus fines, enrichies en
humus par la culture et la végétation.
L'échantillon n° 5, au contraire, est beaucoup moins riche, de faible
épaisseur et repose sur un sous-sol non alluvionnaire très pauvre.
L'ensemble est donc médiocre et demanderait des fumures considérables
et suivies.
Les échantillons nos 7, 8 et 10 sont assez semblables comme composition.
Cependant le n° 7 est moins compact que le n° 8. Ces terres sont riches. Les
sous-sols sont compacts et relativement riches.
L'échantillon n° 9 est un mélange de-sable grossier et dé sable fin,
très peu argileux, le sous-sol est un sable micacé ; l'ensemble est assez
riche, sauf en acide phosphorique. -
Les échantillons n°s 12 et 13 sont assez voisins, le n° 12 est un peu plus
riche, surtout en acide phosphorique, le n° 13 gagnerait à être fumé copieu-
sement en fumier de ferme'et avec des phosphates.
Les échantillons nos 14 et 15 sont également assez semblables : terres silico-
argileuses, humifères, reposant sur des sous-sols sableux et très micacés.
Le n° 14 est cependant notablement plus riche en azote et l'épaisseur de terre
végétale est de 55 centimètres pour ce dernier, alors qu'elle est de 0,23 pour le
n° 15. C'est peut-être là la cause primordiale de la différence de végétation
des plants qu'ils portent..
Les nos 16 et 17 sont assez semblables aux 14 et 15, moins riches cepen-
dant. Ils reposent sur des sous-sols plus consistants.
Le n° 18 est une terre sablo-humifère, très légère, assez riche, reposant
sur un sous-sol de sable grossier.
Les marais de la côte Est forment ces nombreuses terres couvertes
d'une épaisse végétation dont les pourtours seuls sont cultivés par les
indigènes, en rizières ; le reste est occupé par des peuplements de raphia,
cana, longozo, ravenala, cyperus, etc. Ces marais ont été peu utilisés
jusqu'à maintenant. --
L'étude chimique des sbls indique une très grande richesse en azote
et la même pauvreté en acide phosphorique et en chaux. Tout récemment,
dans les vallées du Mananjary, de l'Ivondro et de l'Ivoloina, certains
planteurs ont tenté la mise en valeur des marais ; les premiers résultats
paraissent très heureux ; ils ont montré, dans tous les cas, qu'après un
drainage rationnel, ces marais en s'asséchant devenaient des sols arables
de très bonnes qualités. Cela paraît naturel, il est certain que l'accumu-
lation de matières végétales constitue des réserves dont les plantations
doivent profiter.
La mise en culture des marais. exige un drainage préalable. Cette
opération ne semble pas devoir présenter de réelles difficultés; elle néces-
site la construction d'un réseau de fossés à ciel ouvert, d'un drain principal
creusé dans le thalweg, auquel aboutissent des fossés secondaires. L'exis-
tence de drains n'empêchera pas certaines de ces terres d'être inondées,
mais il permettra le* retrait rapide des eaux aussitôt que le niveau de la
rivière baissera. C'est là un point'qui doit retenir, l'attention, car au
moment du retrait des eaux, la vitesse du courant peut être assez forte
dans le canal principal et provoquer l'érosion des talus, aussi la pente du
plafond de ce fossé ne doit pas dépasser 0 m. 0005 par mètre ; si la dénivel-
lation des terres est plus forte, elle doit être rachetée par des chutes en
pierres sèches ou maçonnées. Si le marais qu'on veut planter est isolé du
Les terres nos 1 et 2 et les sous-sols correspondants paraissent sensible-
ment analogues, elles sont assez riches, un peu trop compactes, elles
résultent probablement du dépôt des alluvions les plus fines, enrichies en
humus par la culture et la végétation.
L'échantillon n° 5, au contraire, est beaucoup moins riche, de faible
épaisseur et repose sur un sous-sol non alluvionnaire très pauvre.
L'ensemble est donc médiocre et demanderait des fumures considérables
et suivies.
Les échantillons nos 7, 8 et 10 sont assez semblables comme composition.
Cependant le n° 7 est moins compact que le n° 8. Ces terres sont riches. Les
sous-sols sont compacts et relativement riches.
L'échantillon n° 9 est un mélange de-sable grossier et dé sable fin,
très peu argileux, le sous-sol est un sable micacé ; l'ensemble est assez
riche, sauf en acide phosphorique. -
Les échantillons n°s 12 et 13 sont assez voisins, le n° 12 est un peu plus
riche, surtout en acide phosphorique, le n° 13 gagnerait à être fumé copieu-
sement en fumier de ferme'et avec des phosphates.
Les échantillons nos 14 et 15 sont également assez semblables : terres silico-
argileuses, humifères, reposant sur des sous-sols sableux et très micacés.
Le n° 14 est cependant notablement plus riche en azote et l'épaisseur de terre
végétale est de 55 centimètres pour ce dernier, alors qu'elle est de 0,23 pour le
n° 15. C'est peut-être là la cause primordiale de la différence de végétation
des plants qu'ils portent..
Les nos 16 et 17 sont assez semblables aux 14 et 15, moins riches cepen-
dant. Ils reposent sur des sous-sols plus consistants.
Le n° 18 est une terre sablo-humifère, très légère, assez riche, reposant
sur un sous-sol de sable grossier.
Les marais de la côte Est forment ces nombreuses terres couvertes
d'une épaisse végétation dont les pourtours seuls sont cultivés par les
indigènes, en rizières ; le reste est occupé par des peuplements de raphia,
cana, longozo, ravenala, cyperus, etc. Ces marais ont été peu utilisés
jusqu'à maintenant. --
L'étude chimique des sbls indique une très grande richesse en azote
et la même pauvreté en acide phosphorique et en chaux. Tout récemment,
dans les vallées du Mananjary, de l'Ivondro et de l'Ivoloina, certains
planteurs ont tenté la mise en valeur des marais ; les premiers résultats
paraissent très heureux ; ils ont montré, dans tous les cas, qu'après un
drainage rationnel, ces marais en s'asséchant devenaient des sols arables
de très bonnes qualités. Cela paraît naturel, il est certain que l'accumu-
lation de matières végétales constitue des réserves dont les plantations
doivent profiter.
La mise en culture des marais. exige un drainage préalable. Cette
opération ne semble pas devoir présenter de réelles difficultés; elle néces-
site la construction d'un réseau de fossés à ciel ouvert, d'un drain principal
creusé dans le thalweg, auquel aboutissent des fossés secondaires. L'exis-
tence de drains n'empêchera pas certaines de ces terres d'être inondées,
mais il permettra le* retrait rapide des eaux aussitôt que le niveau de la
rivière baissera. C'est là un point'qui doit retenir, l'attention, car au
moment du retrait des eaux, la vitesse du courant peut être assez forte
dans le canal principal et provoquer l'érosion des talus, aussi la pente du
plafond de ce fossé ne doit pas dépasser 0 m. 0005 par mètre ; si la dénivel-
lation des terres est plus forte, elle doit être rachetée par des chutes en
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