1. PARTIE DOCUMENTAIRE
A. - AGRICULTURE ET ÉLEVAGE
Etude sur la sériciculture à Madagascar
1. — Les vers à soie indigènes
Historique. — L'emploi de la soie par les Malgaches semble remonter
très loin. Les premiers voyageurs qui visitèrent le Centre de l'île rappor-
tent que ses habitants employaient la soie dans la confection des linceuls.
L'habitude d'ensevelir les morts dans des étoffes de soie est générale. Dans
tout le Centre de Madagascar, chaque indigène a le souci de posséder, avant
sa mort, le « lambamena » dans lequel on roulera son cadavre pour le
déposer sur la dalle qui lui est réservée dans le tombeau familial.
Avant l'occupation française, la soie employée dans la confection des
linceuls provenait exclusivement des vers à soie indigènes, qui existent
dans plusieurs régions de l'île où ils font souvent l'objet d'un élevage
régulier en plein air.
Il existe plusieurs variétés du Borocera Madagascariensis qui ont été
décrites comme des espèces par plusieurs auteurs. Les Malgaches le nom-
ment « landibe ».
Le Borocera est un animal très polyphage. On le rencontre sur un
nombre considérable de plantes et il devient parfois un véritable fléau dans
les plantations de mimosa. Son aire de dispersion est très étendue à Mada-
gascar : il existe dans tout le Centre de l'île et sur la plus grande partie du
Versant ouest.
Dans le Centre, il fait l'objet d'un élevage régulier sur plusieurs points
des provinces de Tananarive, du Vakinankaratra, d'Ambositra et de Fiana-
rantsoa. On l'élève sur des plantes diverses régulièrement cultivées ou
poussant à l'état spontané.
Dans les provinces de Tananarive (district d'Arivonimamo), du Vaki-
nankaratra et d'Ambositra, le landibe est élevé dans les forêts de tapia
(Upaca Clusiacea), curieux petit arbre qui forme des peuplements plus ou
moins denses sur les collines latéritiques d'où tout autre végétation fores-
tière a disparu. ,
Dans la province du Vakinankaratra on peut observer des élevages de
landibe sur des peuplements artificiels d'un arbuste indigène : le « tsitoa-
A. - AGRICULTURE ET ÉLEVAGE
Etude sur la sériciculture à Madagascar
1. — Les vers à soie indigènes
Historique. — L'emploi de la soie par les Malgaches semble remonter
très loin. Les premiers voyageurs qui visitèrent le Centre de l'île rappor-
tent que ses habitants employaient la soie dans la confection des linceuls.
L'habitude d'ensevelir les morts dans des étoffes de soie est générale. Dans
tout le Centre de Madagascar, chaque indigène a le souci de posséder, avant
sa mort, le « lambamena » dans lequel on roulera son cadavre pour le
déposer sur la dalle qui lui est réservée dans le tombeau familial.
Avant l'occupation française, la soie employée dans la confection des
linceuls provenait exclusivement des vers à soie indigènes, qui existent
dans plusieurs régions de l'île où ils font souvent l'objet d'un élevage
régulier en plein air.
Il existe plusieurs variétés du Borocera Madagascariensis qui ont été
décrites comme des espèces par plusieurs auteurs. Les Malgaches le nom-
ment « landibe ».
Le Borocera est un animal très polyphage. On le rencontre sur un
nombre considérable de plantes et il devient parfois un véritable fléau dans
les plantations de mimosa. Son aire de dispersion est très étendue à Mada-
gascar : il existe dans tout le Centre de l'île et sur la plus grande partie du
Versant ouest.
Dans le Centre, il fait l'objet d'un élevage régulier sur plusieurs points
des provinces de Tananarive, du Vakinankaratra, d'Ambositra et de Fiana-
rantsoa. On l'élève sur des plantes diverses régulièrement cultivées ou
poussant à l'état spontané.
Dans les provinces de Tananarive (district d'Arivonimamo), du Vaki-
nankaratra et d'Ambositra, le landibe est élevé dans les forêts de tapia
(Upaca Clusiacea), curieux petit arbre qui forme des peuplements plus ou
moins denses sur les collines latéritiques d'où tout autre végétation fores-
tière a disparu. ,
Dans la province du Vakinankaratra on peut observer des élevages de
landibe sur des peuplements artificiels d'un arbuste indigène : le « tsitoa-
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