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Prix. — Le prix du riz sur place est très variable ; le riz décortiqué se
vend en moyenne 180 francs et le paddy de 110 à 120 francs la tonne.
Production. — La production est loin de suffire à la consommation locale,
et tous les efforts doivent être faits en vue de son augmentation, notamment
par l'aménagement de nouvelles surfaces cultivables, en tirant un meilleur
parti dès eaux actuellement disponibles, en augmentant ces disponibilités
par quelques travaux comme ceux qui sont en cours, soit en cultivant du
riz à la charrue en terre sèche.
Pommes de terre. — Tous les planteurs de la région tempérée du camp
d'Ambre s'adonnent, avec plus ou moins de succès, à la culture de la pomme
de terre. -
Voici le processus de cette culture :
Après de bons labours en saison sèche et une fumure, les semences,
celles-ci venant de France, sont mises en terre aux premières pluies mais
de préférence dans la deuxième quinzaine de janvier pour qué la maturité
se fasse après les pluies, à raison de 800 kilogrammes environ à l'hectare,
la quantité dépendant de la grosseur des tubercules employés. Lorsque-les
tiges sont bien sorties on procède à un-binage et au buttàge.
La durée de végétation est d'environ trois mois et demi. -
Dans les années de réussite, le rendement moyen à l'hectare est de 3 à
4.000 kilogramme.. -
Les variétés réussissant le mieux sont : l'early rose et l'impérator.
Les causes d'échec sont de plusieurs sortes, d'abord l'excès de pluie qui
': peut étioler les tiges et facilite les maladies cryptogamiques, le brouillard
et le vent qui font noircir feuilles et tiges comme si elles avaient été gelées ;
dans ce dernier- cas, la végétation est arrêté avant d'avoir accompli son
cycle et il s'en suit que les tubercules sont petits, aqueux et ne se conservent
pas.
En résumé, cettè culture est assez aléatoire et ne doit pas être conseillée
en grand à cause de l'incertitude de sa réussite.; mais les petits planteurs
qui font plutôt de la culture de jardin peuvent s'y livrer, en prenant cer-
- taines précautions et. notamment en choisissant des coins abrités des
bourrasques de saison des pluies. - -
Patates. -- Cette culture, faite-par les indigènes et les Créoles,.n'est pas
plus répandue que celle du manioc.
Haricots. — Quelques variétés de haricots ont été essayés en grande
culture en vue de la production du grain. Faite en saison des pluies, cette
culture présente les mêmes inconvénients que pour la pomme de terre et
elle souffre de l'excès de pluie, du brouillard des régions hautes, du vent ;
- de plus, les graines sont souvent piquées ; aussi a-t-elle été abandonnée. En
saison sèche, elle réussit assez bien surtout pour la récolte en vert, mais
comme il faut irriguer c'est donc plutôt une culture de jardin.
Arachide. — Cette légumineuse a été également essayée, surtout comme
plante d'assolement après le manioc et le maïs. Il est acquis qu'elle réussit
bien et que terrain et climat lui conviennent. Son rendement, lorsque les
sangliers et les corbeaux, qui en sont très friands, n'y ont pas fait trop de
dégâts, est d'environ 2.000 kilogrammes à l'hectare. Cependant cette culture
n'est pas très rémunératrice pour l'Européen à cause de la grosse dépense
de main-d'œuvre nécessitée pour l'arrachage.
Ambrevade. — Bien que pratiqué par quelques Européens comme culture,
d'assolement et par les Créoles pour le grain, cette culture est peu répandue.
Prix. — Le prix du riz sur place est très variable ; le riz décortiqué se
vend en moyenne 180 francs et le paddy de 110 à 120 francs la tonne.
Production. — La production est loin de suffire à la consommation locale,
et tous les efforts doivent être faits en vue de son augmentation, notamment
par l'aménagement de nouvelles surfaces cultivables, en tirant un meilleur
parti dès eaux actuellement disponibles, en augmentant ces disponibilités
par quelques travaux comme ceux qui sont en cours, soit en cultivant du
riz à la charrue en terre sèche.
Pommes de terre. — Tous les planteurs de la région tempérée du camp
d'Ambre s'adonnent, avec plus ou moins de succès, à la culture de la pomme
de terre. -
Voici le processus de cette culture :
Après de bons labours en saison sèche et une fumure, les semences,
celles-ci venant de France, sont mises en terre aux premières pluies mais
de préférence dans la deuxième quinzaine de janvier pour qué la maturité
se fasse après les pluies, à raison de 800 kilogrammes environ à l'hectare,
la quantité dépendant de la grosseur des tubercules employés. Lorsque-les
tiges sont bien sorties on procède à un-binage et au buttàge.
La durée de végétation est d'environ trois mois et demi. -
Dans les années de réussite, le rendement moyen à l'hectare est de 3 à
4.000 kilogramme.. -
Les variétés réussissant le mieux sont : l'early rose et l'impérator.
Les causes d'échec sont de plusieurs sortes, d'abord l'excès de pluie qui
': peut étioler les tiges et facilite les maladies cryptogamiques, le brouillard
et le vent qui font noircir feuilles et tiges comme si elles avaient été gelées ;
dans ce dernier- cas, la végétation est arrêté avant d'avoir accompli son
cycle et il s'en suit que les tubercules sont petits, aqueux et ne se conservent
pas.
En résumé, cettè culture est assez aléatoire et ne doit pas être conseillée
en grand à cause de l'incertitude de sa réussite.; mais les petits planteurs
qui font plutôt de la culture de jardin peuvent s'y livrer, en prenant cer-
- taines précautions et. notamment en choisissant des coins abrités des
bourrasques de saison des pluies. - -
Patates. -- Cette culture, faite-par les indigènes et les Créoles,.n'est pas
plus répandue que celle du manioc.
Haricots. — Quelques variétés de haricots ont été essayés en grande
culture en vue de la production du grain. Faite en saison des pluies, cette
culture présente les mêmes inconvénients que pour la pomme de terre et
elle souffre de l'excès de pluie, du brouillard des régions hautes, du vent ;
- de plus, les graines sont souvent piquées ; aussi a-t-elle été abandonnée. En
saison sèche, elle réussit assez bien surtout pour la récolte en vert, mais
comme il faut irriguer c'est donc plutôt une culture de jardin.
Arachide. — Cette légumineuse a été également essayée, surtout comme
plante d'assolement après le manioc et le maïs. Il est acquis qu'elle réussit
bien et que terrain et climat lui conviennent. Son rendement, lorsque les
sangliers et les corbeaux, qui en sont très friands, n'y ont pas fait trop de
dégâts, est d'environ 2.000 kilogrammes à l'hectare. Cependant cette culture
n'est pas très rémunératrice pour l'Européen à cause de la grosse dépense
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d'assolement et par les Créoles pour le grain, cette culture est peu répandue.
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