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Terrains traversés. — 5 m. 50 boues et tourbes imprégnées d'eau froide,
2 mètres galets de trachyte englobés dans des dépôts thermaux, 1 mètre
galets de trachyte englobés dans cinérite (coulée boueuse), 1 mètre dépôts
thermaux, 1 mètre dépôts thermaux grumeleux, au fond cinérite. Profon-
deur totale : 11 mètres.
Eaux et température. — 5 m. 50 infiltration d'eau froide, 2 mètres eau
tiède (32°) sans dégagements de gaz, peu abondante, 2 mètres eau aussi
peu abondante, mais température s'élevant à 400 et dégagements de gaz
violents. Au-dessous, venue très abondante d'eau thermale à 44° (température
uniforme de l'orifice à la base) jaillissant dans le talus à 66 centimètres
au-dessus de la surface du sol à cet endroit, et atteignant un niveau supérieur
de 10 centimètres à la surface du niveau le plus élevé du massif de travertin
des bains (surface du sol au sondage n° 2).
Ce sondage est arrêté pour les mêmes causes qui ont fait abandonner
le sondage n° 2, et par l'abondance de la venue thermale découverte.
Résultats. — 1° Les gneiss sont à plus de 11 mètres de la surface la plus
basse du marais ;
2° Nouvelles preuves de la superposition alternante de dépôts thermaux
et de coulées boueuses ou cinérites, et de l'antériorité des sources ;
3° Une nappe d'eau thermale à 44° existe au-dessus de certaines couches
de cinérite, formant couche imperméable ;
4 La force ascensionnelle de l'eau thermale, même captée dans une
telle nappe, est suffisante, probablement par suite des couches imperméa-
bles qui surmontent cette nappe, pour amener l'eau à la surface et même à
10 centimètres au-dessus du point le plus élevé du massif de travertin de
Ranomafana. -
5° Il résulte du peu de mélange des eaux superficielles froides et des
eaux thermales et de l'imperméabilité des couches 2 et 3, que l'on peut
sans danger, sans crainte de créer un point de moindre pression où se
perdraient les eaux thermales, drainer assez profondément le marais, tou-
tefois si les couches n° 3 et 4 existent partout, ce que j'ignore.
Sondage n° 4
Trou de sonde de 21 centimètres poussé jusqu'à 20 m. 50. Etablissement
d'un tube ascensionnel avec revêtement en ciment de 69 millimètres de
diamètre, sondage poussé ensuite jusqu'à 26 mètres avec des outils de 5
centimètres de diamètre. >
Eau. — Rare dans tout le cours du sondage vers le 23e mètre, au passage
des couches d'argiles à la latérite, venue de sable avec gros dégagements
de gaz. Température au-dessus de 47° à partir du 19e mètre. Plus bas
n'a pu êtrdéterminée exactement par suite du manque de thermomètre à
maxima montant au-dessus de 50°.
Résultats. — La présence d'une venue sableuse et de gros dégagements
de gaz en approchant de la latérite, indique bien que la nappe d'eau gazeuse
rencontrée dans les autres sondages gît entre les latérites et les argiles
supérieures. Cette surface des latérites est ici 3 mètres plus haut que le
sondage n° 6, circonstance qui explique la stérilité de ce trou de sonde, tombé
sur un îlot stérile.
Essai à la dynamite. — Quelques cartouches explosées au fond pro-
voquent une abondante venue de boue et de sable dans le tube. Le tube
débouché, une nouvelle expérience avec deux paquets de dynamite n'ayant
donné aucunré sultat, ce sondage est abandonné.
Terrains traversés. — 5 m. 50 boues et tourbes imprégnées d'eau froide,
2 mètres galets de trachyte englobés dans des dépôts thermaux, 1 mètre
galets de trachyte englobés dans cinérite (coulée boueuse), 1 mètre dépôts
thermaux, 1 mètre dépôts thermaux grumeleux, au fond cinérite. Profon-
deur totale : 11 mètres.
Eaux et température. — 5 m. 50 infiltration d'eau froide, 2 mètres eau
tiède (32°) sans dégagements de gaz, peu abondante, 2 mètres eau aussi
peu abondante, mais température s'élevant à 400 et dégagements de gaz
violents. Au-dessous, venue très abondante d'eau thermale à 44° (température
uniforme de l'orifice à la base) jaillissant dans le talus à 66 centimètres
au-dessus de la surface du sol à cet endroit, et atteignant un niveau supérieur
de 10 centimètres à la surface du niveau le plus élevé du massif de travertin
des bains (surface du sol au sondage n° 2).
Ce sondage est arrêté pour les mêmes causes qui ont fait abandonner
le sondage n° 2, et par l'abondance de la venue thermale découverte.
Résultats. — 1° Les gneiss sont à plus de 11 mètres de la surface la plus
basse du marais ;
2° Nouvelles preuves de la superposition alternante de dépôts thermaux
et de coulées boueuses ou cinérites, et de l'antériorité des sources ;
3° Une nappe d'eau thermale à 44° existe au-dessus de certaines couches
de cinérite, formant couche imperméable ;
4 La force ascensionnelle de l'eau thermale, même captée dans une
telle nappe, est suffisante, probablement par suite des couches imperméa-
bles qui surmontent cette nappe, pour amener l'eau à la surface et même à
10 centimètres au-dessus du point le plus élevé du massif de travertin de
Ranomafana. -
5° Il résulte du peu de mélange des eaux superficielles froides et des
eaux thermales et de l'imperméabilité des couches 2 et 3, que l'on peut
sans danger, sans crainte de créer un point de moindre pression où se
perdraient les eaux thermales, drainer assez profondément le marais, tou-
tefois si les couches n° 3 et 4 existent partout, ce que j'ignore.
Sondage n° 4
Trou de sonde de 21 centimètres poussé jusqu'à 20 m. 50. Etablissement
d'un tube ascensionnel avec revêtement en ciment de 69 millimètres de
diamètre, sondage poussé ensuite jusqu'à 26 mètres avec des outils de 5
centimètres de diamètre. >
Eau. — Rare dans tout le cours du sondage vers le 23e mètre, au passage
des couches d'argiles à la latérite, venue de sable avec gros dégagements
de gaz. Température au-dessus de 47° à partir du 19e mètre. Plus bas
n'a pu êtrdéterminée exactement par suite du manque de thermomètre à
maxima montant au-dessus de 50°.
Résultats. — La présence d'une venue sableuse et de gros dégagements
de gaz en approchant de la latérite, indique bien que la nappe d'eau gazeuse
rencontrée dans les autres sondages gît entre les latérites et les argiles
supérieures. Cette surface des latérites est ici 3 mètres plus haut que le
sondage n° 6, circonstance qui explique la stérilité de ce trou de sonde, tombé
sur un îlot stérile.
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