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Par contre, l'usine a le gros inconvénient de demander de gros frais
de premier établissement et des tâtonnements, avec les connaissances
actuelles, inhérents à la mise au point et aux modifications à apporter
lorsque le minerai varie.
A la fin de l'exercice 1913, il y avait six usines en marche, mais pour
la plupart à la période d'essais.
Teneur
Il est à peu près impossible de donner une teneur moyenne en graphite.
des gisements : l'emballement constaté ces derniers temps ayant fait
surtout exploiter des gites où la matière enrichie était obtenue à des prix
plus rénumérateurs.
On a rencontré dans la Grande Ile du minerai allant de 80 (exception-
nel). à 1 0/0, mais on peut affirmer que pour qu'un gisement soit exploitable,
il faut que le minerai titre : de 8 à 10 0/o sur les hauts plateaux à cause du
manque d'eau et de sa composition où l'argile existe en grande quantité ;
5 à la côte où la gangue ne comprend généralement que feldspath et du
mica dont la séparation est obtenue rapidement et presque complètement
avec beaucoup d'eau.
Transport
Avec la main-d'œuvre, le transport a été une des causes d'abandon de
très beaux gisements, mais jusqu'à nos jours certaines exploitations ont
pu être rénumératrices étant donnés les beaux bénéfices laissés par les
graphites de première qualité.
Les transports s'effectuent :
1° à dos d'hommes ; 20 par charrettes ; 3° par pirogue ; 4° par voie ferrée.
Lorsque le gisement ne se trouve pas sur un chemin charretable, on
apporte le graphite marchand à dos d'hommes de l'usine ou du lieu
d'enrichissement jusqu'à un centre situé sur une voie carrossable. Géné-
ralement, les industriels passent un engagement avec un indigène pour le
transport de la matière. Ce dernier est chargé de recruter le personnel
nécessaire et il emploie hommes, femmes et enfants. Par ce moyen on est
obligé de faire de nombreuses charges adaptées au porteur et ces nombreuses
manipulations salissent beaucoup le graphite. Le prix de transport revient
de 1 franc à 1 fr. 50 la tonne kilométrique.
Après le portage à dos d'hommes ou suivant la situation de la mine,
le transport se fait par charrettes. Sur les routes empierrées ces véhicules
portent de 700 à 800 kilos, tandis que sur les chemins secondaires la charge
utile est de 300 à 400 kilos.
A part les sociétés ou les forts producteurs qui possèdent les attelages
suffisants pour le transport de leur production, l'enlèvement pour les autres
se fait à forfait, avec un entrepreneur indigène le plus souvent.
Le coût de la tonne kilométrique est en moyenne de 0 fr. 30 à 0 fr. 50.
Pour les régions avoisinant la côte Est et dans les parties navigables
des fleuves et rivières, le transport se fait par pirogues portant de 750 à
1.500 kilos suivant les lieux.
Ce moyen est le plus économique, mais malheureusement il n'a pu être
utilisé jusqu' à nos jours que dans les provinces de Tamatave, Andovoranto
et Vatomandry. Il coùte de 0 fr. 15 à 0 fr. 20 la tonne kilométrique.
Par contre, l'usine a le gros inconvénient de demander de gros frais
de premier établissement et des tâtonnements, avec les connaissances
actuelles, inhérents à la mise au point et aux modifications à apporter
lorsque le minerai varie.
A la fin de l'exercice 1913, il y avait six usines en marche, mais pour
la plupart à la période d'essais.
Teneur
Il est à peu près impossible de donner une teneur moyenne en graphite.
des gisements : l'emballement constaté ces derniers temps ayant fait
surtout exploiter des gites où la matière enrichie était obtenue à des prix
plus rénumérateurs.
On a rencontré dans la Grande Ile du minerai allant de 80 (exception-
nel). à 1 0/0, mais on peut affirmer que pour qu'un gisement soit exploitable,
il faut que le minerai titre : de 8 à 10 0/o sur les hauts plateaux à cause du
manque d'eau et de sa composition où l'argile existe en grande quantité ;
5 à la côte où la gangue ne comprend généralement que feldspath et du
mica dont la séparation est obtenue rapidement et presque complètement
avec beaucoup d'eau.
Transport
Avec la main-d'œuvre, le transport a été une des causes d'abandon de
très beaux gisements, mais jusqu'à nos jours certaines exploitations ont
pu être rénumératrices étant donnés les beaux bénéfices laissés par les
graphites de première qualité.
Les transports s'effectuent :
1° à dos d'hommes ; 20 par charrettes ; 3° par pirogue ; 4° par voie ferrée.
Lorsque le gisement ne se trouve pas sur un chemin charretable, on
apporte le graphite marchand à dos d'hommes de l'usine ou du lieu
d'enrichissement jusqu'à un centre situé sur une voie carrossable. Géné-
ralement, les industriels passent un engagement avec un indigène pour le
transport de la matière. Ce dernier est chargé de recruter le personnel
nécessaire et il emploie hommes, femmes et enfants. Par ce moyen on est
obligé de faire de nombreuses charges adaptées au porteur et ces nombreuses
manipulations salissent beaucoup le graphite. Le prix de transport revient
de 1 franc à 1 fr. 50 la tonne kilométrique.
Après le portage à dos d'hommes ou suivant la situation de la mine,
le transport se fait par charrettes. Sur les routes empierrées ces véhicules
portent de 700 à 800 kilos, tandis que sur les chemins secondaires la charge
utile est de 300 à 400 kilos.
A part les sociétés ou les forts producteurs qui possèdent les attelages
suffisants pour le transport de leur production, l'enlèvement pour les autres
se fait à forfait, avec un entrepreneur indigène le plus souvent.
Le coût de la tonne kilométrique est en moyenne de 0 fr. 30 à 0 fr. 50.
Pour les régions avoisinant la côte Est et dans les parties navigables
des fleuves et rivières, le transport se fait par pirogues portant de 750 à
1.500 kilos suivant les lieux.
Ce moyen est le plus économique, mais malheureusement il n'a pu être
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