Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
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était responsable dans une certaine mesure du dommage dans les premiers stades.
Cet insecte, qui n'avait pas encore été observé jusqu'ici, appartient à la famille
des Ceeidomyudae qui attaque les jeunes baies et empêche leur développement. La
biologie de l'insecte n'a pas été encore complètement étudiée, mais les principaux
traits de son cycle évolutif sont connus maintenant. Dans les premiers temps de sa
vie, la larve est transparente ou blanc-pâle et elle est cachée dans les tissus tendres
de la pulpe, entre la jeune graine de la baie et le point d'attache de celle-ci à l'épi-
En grandissant, elle se fait une galle, qui constitue sa chambre, dans les tissus de
la pulpe, ce qui fait que la graine n'est plus approvisionnée en nourriture et ne peut
plus se développer. Lorsque la larve-a atteint son plein développement, elle est
d'une couleur rouge et, creusant un trou circulaire à travers la peau de la baie,
elle sort de celle-ci et se laisse tomber sur le sol. Il est probable (bien qu'on n'ait
pas encore pu le contrôler par l'observation) qu'elle prend l'état de pupe dans la
terre même, que l'insecte ailé qui en sort pond ses œufs à la surface des jeunes
épis et que les petites larves qui éclosent cherchent les jeunes baies en formation
et y pénètrent en les perçant.
Dans le début de la saison, les baies attaquées sont reconnaissables à leur dévelop-
pement anormal et précoce par rapport à celles qui ne sont pas attaquées. Puis, par
la suite, elles sont arrêtées dans leur développement et sont déformées. Elles restent
en général longtemps vertes même après que la larve en est sortie et le seul signe
Ixtérne de l'attaque est généralement la présence d'un trou de sortie rond et propre
(alors que les baies attaquées par le « pepper flea beetle» sont souillées par les
excréments de la larve).
La larve a été trouvée également attaquant les jeunes pétioles tendres des feuilles
et les pédoncules tendres des épis de fleurs.
Deux générations distinctes de l'insecte ont été notées entre la fin juillet et le
début de septembre.
La larve a été trouvée comme étant sujette à l'attaque de deux parasites : 1°— une
espèce de Platygaster, 10 à 12 cocons ayant été comptés dans une même larve ; et
2° — un petit Braconide.
Bien que parfois plus de dix baies attaquées aient été observées sur un même épi,
le dommage total n'est pas très grand et n'a été trouvé abondant que dans certaines
parcelles de plantations de poivriers.
P. C.
i!I<
* *
Le thé à Formose. — La Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture coloniale■
d'octobre 1925 rend compte d'une étude de I. Tandloe sur l'industrie du thé dansl'ile
de Formose montrant le grand et rapide développement de cette production et du
commerce auquel elle donne lieu dans ce pays. Des émigrants chinois introduisirent
au début de XIXe siècle, dans la nord de l'île, une variété de théier de Chine, de
PQiy.fllER
THÉ
était responsable dans une certaine mesure du dommage dans les premiers stades.
Cet insecte, qui n'avait pas encore été observé jusqu'ici, appartient à la famille
des Ceeidomyudae qui attaque les jeunes baies et empêche leur développement. La
biologie de l'insecte n'a pas été encore complètement étudiée, mais les principaux
traits de son cycle évolutif sont connus maintenant. Dans les premiers temps de sa
vie, la larve est transparente ou blanc-pâle et elle est cachée dans les tissus tendres
de la pulpe, entre la jeune graine de la baie et le point d'attache de celle-ci à l'épi-
En grandissant, elle se fait une galle, qui constitue sa chambre, dans les tissus de
la pulpe, ce qui fait que la graine n'est plus approvisionnée en nourriture et ne peut
plus se développer. Lorsque la larve-a atteint son plein développement, elle est
d'une couleur rouge et, creusant un trou circulaire à travers la peau de la baie,
elle sort de celle-ci et se laisse tomber sur le sol. Il est probable (bien qu'on n'ait
pas encore pu le contrôler par l'observation) qu'elle prend l'état de pupe dans la
terre même, que l'insecte ailé qui en sort pond ses œufs à la surface des jeunes
épis et que les petites larves qui éclosent cherchent les jeunes baies en formation
et y pénètrent en les perçant.
Dans le début de la saison, les baies attaquées sont reconnaissables à leur dévelop-
pement anormal et précoce par rapport à celles qui ne sont pas attaquées. Puis, par
la suite, elles sont arrêtées dans leur développement et sont déformées. Elles restent
en général longtemps vertes même après que la larve en est sortie et le seul signe
Ixtérne de l'attaque est généralement la présence d'un trou de sortie rond et propre
(alors que les baies attaquées par le « pepper flea beetle» sont souillées par les
excréments de la larve).
La larve a été trouvée également attaquant les jeunes pétioles tendres des feuilles
et les pédoncules tendres des épis de fleurs.
Deux générations distinctes de l'insecte ont été notées entre la fin juillet et le
début de septembre.
La larve a été trouvée comme étant sujette à l'attaque de deux parasites : 1°— une
espèce de Platygaster, 10 à 12 cocons ayant été comptés dans une même larve ; et
2° — un petit Braconide.
Bien que parfois plus de dix baies attaquées aient été observées sur un même épi,
le dommage total n'est pas très grand et n'a été trouvé abondant que dans certaines
parcelles de plantations de poivriers.
P. C.
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Le thé à Formose. — La Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture coloniale■
d'octobre 1925 rend compte d'une étude de I. Tandloe sur l'industrie du thé dansl'ile
de Formose montrant le grand et rapide développement de cette production et du
commerce auquel elle donne lieu dans ce pays. Des émigrants chinois introduisirent
au début de XIXe siècle, dans la nord de l'île, une variété de théier de Chine, de
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