Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
t M]
nodosités. Les bactéries de la luzerne seraient tuées quand la valeur de PH est
inférieure à 5 ; celles du trèfle rouge le sont quand PH = 4,5 —4,7 ; celles du soja
quand PH = 3,5 — 3,9 (O.Bryan).
En général, les céréales sont moins sensibles aux acides qu'aux alcalis, et aussi
moins sensibles aux acides que la.plupart des légumineuses.
Il convient enfin d'ajouter que l'alcalinité (ou l'acidité) d'un sol n'est pas
forcément en rapport avec la quantité de Ca qui y est contenue. Certains sols pauvres
en chaux ne sont pas nécessairement acides.
De même, dans les humus il en existe qui sont très acides (terres de Bruyère),
et d'autres presque neutres (humus forestiers). Il faut donc, pour connaitre les
propriétés d'un sol, non seulement analyser sa teneur minérale, mais déterminer
aussi son PH ; chaque espèce végétale se comporte à sa manière et d'une façon
inattendue. Ainsi, le genêt à balais, plante des terrains siliceux, ne supporte pas
l'alcalinisation, mais des doses élevées de Ca.
Olsen s'est plus spécialement occupé des associations naturelles. Dans son
mémoire, il donne dans 16 tableaux les analyses des sols de prairies et leur végé-
tation pour différentes classes de valeur de PH, et dans 11 tableaux les analyses des
sols de forêt. Dans deux tableaux, il présente également le processus de transfor-
mation de l'azote dans les sols de prairie et de forêt pour différentes valeurs de PH.
En général, les constatations de Olsen sur les associations du Danemark cadrent
avec celles qu'a faites par la suite F. Chodat en Suisse pour des formations analogues.
Le jeune botaniste suisse a passé en revue les principales associations végétales
de la région du Léman comprise entre les Alpes et les confins du Lyonnais. Nous ne
pouvons entrer dans le détail de ses observations d'écologie, qui constituent la partie
essentielle de son travail. Les conclusions en sont les suivantes :
Les mêmes valeurs de PH peuvent caractériser les sols d'associations très variées.
Dans ce cas, les facteurs qui déterminent ces différences dans la végétation sont la
position géographique (latitude, longitude), l'altitude et le climat (continental, mari-
time, etc.). Ces formations, différant par la puissance de la végétation et la compo-
sition de leur flore, ont été appelées « homologues », par R. Chodat.
Quant au travail de Olsen, on peut en tirer les conclusions suivantes :
La concentration du sol en ions H joue un rôle essentiel comme facteur de répar-
tition des plantes. C'est peut-être une question d'effets à la fois directs et indirects
résultant : 1° de l'influence de la concentration en ions H sur la richesse en aliments
minéraux de la plante ; 2° de son influence sur le cours des processus de transfor-
mation de l'azote, en particulier sur la nitrification ; celle-ci, en effet, serait plus
active dans les sols neutres et basiques, et faible ou absente dans les sols très
acides ; 3° son influence sur la solubilité des composés d'aluminium dans le sol ;
l'expérience a montré que les ions Al ne sont pas toxiques aux plantes des sols
alcalins en général.
CHIMIE
AGRICOLE
nodosités. Les bactéries de la luzerne seraient tuées quand la valeur de PH est
inférieure à 5 ; celles du trèfle rouge le sont quand PH = 4,5 —4,7 ; celles du soja
quand PH = 3,5 — 3,9 (O.Bryan).
En général, les céréales sont moins sensibles aux acides qu'aux alcalis, et aussi
moins sensibles aux acides que la.plupart des légumineuses.
Il convient enfin d'ajouter que l'alcalinité (ou l'acidité) d'un sol n'est pas
forcément en rapport avec la quantité de Ca qui y est contenue. Certains sols pauvres
en chaux ne sont pas nécessairement acides.
De même, dans les humus il en existe qui sont très acides (terres de Bruyère),
et d'autres presque neutres (humus forestiers). Il faut donc, pour connaitre les
propriétés d'un sol, non seulement analyser sa teneur minérale, mais déterminer
aussi son PH ; chaque espèce végétale se comporte à sa manière et d'une façon
inattendue. Ainsi, le genêt à balais, plante des terrains siliceux, ne supporte pas
l'alcalinisation, mais des doses élevées de Ca.
Olsen s'est plus spécialement occupé des associations naturelles. Dans son
mémoire, il donne dans 16 tableaux les analyses des sols de prairies et leur végé-
tation pour différentes classes de valeur de PH, et dans 11 tableaux les analyses des
sols de forêt. Dans deux tableaux, il présente également le processus de transfor-
mation de l'azote dans les sols de prairie et de forêt pour différentes valeurs de PH.
En général, les constatations de Olsen sur les associations du Danemark cadrent
avec celles qu'a faites par la suite F. Chodat en Suisse pour des formations analogues.
Le jeune botaniste suisse a passé en revue les principales associations végétales
de la région du Léman comprise entre les Alpes et les confins du Lyonnais. Nous ne
pouvons entrer dans le détail de ses observations d'écologie, qui constituent la partie
essentielle de son travail. Les conclusions en sont les suivantes :
Les mêmes valeurs de PH peuvent caractériser les sols d'associations très variées.
Dans ce cas, les facteurs qui déterminent ces différences dans la végétation sont la
position géographique (latitude, longitude), l'altitude et le climat (continental, mari-
time, etc.). Ces formations, différant par la puissance de la végétation et la compo-
sition de leur flore, ont été appelées « homologues », par R. Chodat.
Quant au travail de Olsen, on peut en tirer les conclusions suivantes :
La concentration du sol en ions H joue un rôle essentiel comme facteur de répar-
tition des plantes. C'est peut-être une question d'effets à la fois directs et indirects
résultant : 1° de l'influence de la concentration en ions H sur la richesse en aliments
minéraux de la plante ; 2° de son influence sur le cours des processus de transfor-
mation de l'azote, en particulier sur la nitrification ; celle-ci, en effet, serait plus
active dans les sols neutres et basiques, et faible ou absente dans les sols très
acides ; 3° son influence sur la solubilité des composés d'aluminium dans le sol ;
l'expérience a montré que les ions Al ne sont pas toxiques aux plantes des sols
alcalins en général.
CHIMIE
AGRICOLE
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