Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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[ 392 ]
Désinfection des semences de coton par le sulfure de carbone — La Revue
internationale de Renseignements agricoles de l'Institut International d'Agriculture
d'avril-juin 1925 rend compte d'une étude de E. Ferreira, publiée au Brésil, sur la
désinfection des semences de coton par le sulfure de carbone. Cet auteur considère
que, grâce à ses propriétés antiputrides et antifermentatives, ainsi qu'à sa toxicité
pour tous les animaux parasites, ce liquide, est, à part les précautions qu'exige sa
manipulation, la substance chimique la plus indiquée pour la lutte contre les insectes
qui attaquent les grains et les semences.
Les semences soumises au traitement par le sulfure de carbone doivent être bien
sèches. Quant au dosage, le décret du Gouvernement de la République Argentine en
date du 2 juillet 1921, pour le traitement des semences du cotonnier dans la lutte
contre la « chenille rose » des capsules, Getecltia (Depressaria) gossypiella, ipdique
la dose de 400 gr. par m3 et pour la durée de 24 heures. George Smith conseille
138 gr. par m 3, pour une durée ne dépassant pas 24 heures (« Distinctes metodos
para la destruccion de les insectos », brochure publiée par le Ministère de l'Agri-
culture en 1914).
Le prof. Haberlandt adopte la dose de 1 kg. par m 3 pour désinfecter les céréales
attaquées par le charançon du blé ou par la teigne des grains. Vermorel conseille
la dose de 1 litre par m 3 pour le froment en opérant le traitement dans un tonneau.
L'auteur continue à faire une longue énumération des divers dosages recommandés
par d'autres auteurs. Dans l'Amérique du Nord, la dose est ordinairement de 260 gr.
par m 3 et la durée du traitement de 40 heures ; si l'opération ne doit durer que 24
heures, on augmente la dose jusqu'à 434 gr.
L'auteur lui-même a appliqué avec les graines de coton la dose de 400 gr. pour une
durée de 24 heures et a obtenu des résultats qui lui ont permis de formuler les
conclusions suivantes :
1° Le traitement au sulfure de carbone ne porte aucun préjudice à la faculté
germinative des semences ;
2° — il empêche toute fermentation dans les semences faibles qui, n'arrivant pas
à germer, pourraient occasionner le développement d'une végétation nuisible ;
3° — la désinfection doit être effectuée peu de temps avant les semailles ;
4° — il faut que les semences soient bien sèches et bien mûres quand on les
soumet à la désinfection.
Passant ensuite aux qualités des semences du cotonnier, l'auteur dit qu'il obtint
une faculté germinative réelle ou absolue de 68 à 77% en éliminant les graines
faibles. Il fit l'analyse d'un échantillon de semences prélevé sur les dernières récoltes
et l'essai de germination décela 48% de graines encore vertes qui ne donnèrent
même pas un commencement de germination. Il s'agissait donc d'une graine de bien
COTON
Désinfection des semences de coton par le sulfure de carbone — La Revue
internationale de Renseignements agricoles de l'Institut International d'Agriculture
d'avril-juin 1925 rend compte d'une étude de E. Ferreira, publiée au Brésil, sur la
désinfection des semences de coton par le sulfure de carbone. Cet auteur considère
que, grâce à ses propriétés antiputrides et antifermentatives, ainsi qu'à sa toxicité
pour tous les animaux parasites, ce liquide, est, à part les précautions qu'exige sa
manipulation, la substance chimique la plus indiquée pour la lutte contre les insectes
qui attaquent les grains et les semences.
Les semences soumises au traitement par le sulfure de carbone doivent être bien
sèches. Quant au dosage, le décret du Gouvernement de la République Argentine en
date du 2 juillet 1921, pour le traitement des semences du cotonnier dans la lutte
contre la « chenille rose » des capsules, Getecltia (Depressaria) gossypiella, ipdique
la dose de 400 gr. par m3 et pour la durée de 24 heures. George Smith conseille
138 gr. par m 3, pour une durée ne dépassant pas 24 heures (« Distinctes metodos
para la destruccion de les insectos », brochure publiée par le Ministère de l'Agri-
culture en 1914).
Le prof. Haberlandt adopte la dose de 1 kg. par m 3 pour désinfecter les céréales
attaquées par le charançon du blé ou par la teigne des grains. Vermorel conseille
la dose de 1 litre par m 3 pour le froment en opérant le traitement dans un tonneau.
L'auteur continue à faire une longue énumération des divers dosages recommandés
par d'autres auteurs. Dans l'Amérique du Nord, la dose est ordinairement de 260 gr.
par m 3 et la durée du traitement de 40 heures ; si l'opération ne doit durer que 24
heures, on augmente la dose jusqu'à 434 gr.
L'auteur lui-même a appliqué avec les graines de coton la dose de 400 gr. pour une
durée de 24 heures et a obtenu des résultats qui lui ont permis de formuler les
conclusions suivantes :
1° Le traitement au sulfure de carbone ne porte aucun préjudice à la faculté
germinative des semences ;
2° — il empêche toute fermentation dans les semences faibles qui, n'arrivant pas
à germer, pourraient occasionner le développement d'une végétation nuisible ;
3° — la désinfection doit être effectuée peu de temps avant les semailles ;
4° — il faut que les semences soient bien sèches et bien mûres quand on les
soumet à la désinfection.
Passant ensuite aux qualités des semences du cotonnier, l'auteur dit qu'il obtint
une faculté germinative réelle ou absolue de 68 à 77% en éliminant les graines
faibles. Il fit l'analyse d'un échantillon de semences prélevé sur les dernières récoltes
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