Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
i 311 J
*
* -*
L'industrie du coco desséché («dessicated coconut») à Ceylan. - Parmi les
Nombreuses utilisations de la noix de coco, la pâtisserie a beaucoup contribué à
Créer l'industrie assez spéciale du produit connu sous le nom de « dessicated coconut».
Les premières usines de coco desséché ou râpé ont fait leur apparition à Ceylan un
Peu après 1880. Ces fabriques furent au début entre les mains de quelques maisons
européennes et américaines, mais, peu à peu, les gens de Ceylan s'y intéressèrent
et montèrent à leur tour des « mills ». C'est naturellement dans les régions où abon-
dent les cocotiers et aussi à proximité des voies de communication, vers les grands
centres, que furent construites les usines. On les trouve presque Joutes dans les
Provinces de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud.
Fabrication.. — Avant d'entreprendre la fabrication du coco desséché, une pre-
mière opération s'impose. Il faut, en effet, faire un choix judicieux des noix que l'on
doi'[ prendre bien mûres, et, parmi ces dernières, on recherche de préférence celles
qui donneront un bon rendement, c'est-à-dire, qui permettront de recueillir environ
350 livres de coco desséché pour 1000 noix. Les meilleures noix, celles qui ont une
grosse amande, donnent jusqu'à 400 livres et parfois plus. Le prix des noix varie
suivant la qualité. Les prix actuels sont de 60 à 65 roupies pour 1000 noix.
Après le triage, les noix entières sont mises en tas et restent ainsi pendant un
mois environ. Ce séjour en magasin a pour but de faire sécher un peu l'enveloppe
que l'on ôte ensuite avec plus de facilité. Cette opération effectuée, les noix, dépouil-
les de leur coque et des fibres qui les entourent, sont soumises à un deuxième
triage, On rejette les noix trop petites et défectueuses ; celles que l'on conserve sont
mises en magasin pour attendre leur utilisation par l'usine.
La fabrication du coco desséché ne commence qu'à partir du moment où le lot de
noix débarrassées de leur enveloppe est livré aux ouvriers. Ceux-ci coupent avec une
hachette la coque qui contient l'amande. Dans certaines usines, ce travail se fait avec
Une scie circulaire. Mais ce procédé est peu répandu. L'indigène habitué, pour ses
usages domestiques (car la noix de coco entre dans son alimentation quotidienne
avec le curry), à manier la hachette, travaille avec une incroyable rapidité. Les meil-
leurs ouvriers arrivent à couper 2000 noix dans leur journée. Au fur et à mesure, les
morceaux de noix sont jetés dans un grand bassin en bois ou en maçonnerie où l'on
ve.rse de l'eau.
Après avoir fait tremper les noix pendant quelques heures pour les laver, des fem-
mes prennent les morceaux dans le bassin, séparent la coque dure de l'amande
qu'elles pèlent et coupent en tranches avec un couteau très aiguisé appelé « spock
shaver ». Elles doivent enlever les adhérences de la coque, la pellicule rougeâtre,
de façon à avoir en définitive une amande parfaitement blanche. Les meilleures
-
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L'industrie du coco desséché («dessicated coconut») à Ceylan. - Parmi les
Nombreuses utilisations de la noix de coco, la pâtisserie a beaucoup contribué à
Créer l'industrie assez spéciale du produit connu sous le nom de « dessicated coconut».
Les premières usines de coco desséché ou râpé ont fait leur apparition à Ceylan un
Peu après 1880. Ces fabriques furent au début entre les mains de quelques maisons
européennes et américaines, mais, peu à peu, les gens de Ceylan s'y intéressèrent
et montèrent à leur tour des « mills ». C'est naturellement dans les régions où abon-
dent les cocotiers et aussi à proximité des voies de communication, vers les grands
centres, que furent construites les usines. On les trouve presque Joutes dans les
Provinces de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud.
Fabrication.. — Avant d'entreprendre la fabrication du coco desséché, une pre-
mière opération s'impose. Il faut, en effet, faire un choix judicieux des noix que l'on
doi'[ prendre bien mûres, et, parmi ces dernières, on recherche de préférence celles
qui donneront un bon rendement, c'est-à-dire, qui permettront de recueillir environ
350 livres de coco desséché pour 1000 noix. Les meilleures noix, celles qui ont une
grosse amande, donnent jusqu'à 400 livres et parfois plus. Le prix des noix varie
suivant la qualité. Les prix actuels sont de 60 à 65 roupies pour 1000 noix.
Après le triage, les noix entières sont mises en tas et restent ainsi pendant un
mois environ. Ce séjour en magasin a pour but de faire sécher un peu l'enveloppe
que l'on ôte ensuite avec plus de facilité. Cette opération effectuée, les noix, dépouil-
les de leur coque et des fibres qui les entourent, sont soumises à un deuxième
triage, On rejette les noix trop petites et défectueuses ; celles que l'on conserve sont
mises en magasin pour attendre leur utilisation par l'usine.
La fabrication du coco desséché ne commence qu'à partir du moment où le lot de
noix débarrassées de leur enveloppe est livré aux ouvriers. Ceux-ci coupent avec une
hachette la coque qui contient l'amande. Dans certaines usines, ce travail se fait avec
Une scie circulaire. Mais ce procédé est peu répandu. L'indigène habitué, pour ses
usages domestiques (car la noix de coco entre dans son alimentation quotidienne
avec le curry), à manier la hachette, travaille avec une incroyable rapidité. Les meil-
leurs ouvriers arrivent à couper 2000 noix dans leur journée. Au fur et à mesure, les
morceaux de noix sont jetés dans un grand bassin en bois ou en maçonnerie où l'on
ve.rse de l'eau.
Après avoir fait tremper les noix pendant quelques heures pour les laver, des fem-
mes prennent les morceaux dans le bassin, séparent la coque dure de l'amande
qu'elles pèlent et coupent en tranches avec un couteau très aiguisé appelé « spock
shaver ». Elles doivent enlever les adhérences de la coque, la pellicule rougeâtre,
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