Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
f.310 1
Le résultat d'une forte invasion de l'insecte est une perte de récolte considérable
les jeunes noix ne se développant pas et les noix mûres tombant. Il est difficile
d'estimer la perte qui est occasionnée par les attaques d'intensité moyenne ; cepen-
dant, la perte d'une récolte annuelle peut être considérée comme la moyenne à
admettre. Si le nombre de noix par hectare et par an est, par exemple, de 6.250, la
perte est de 1 tonne 1/4 de coprah par hectare. On voit par ces chiffres que, bien
que les palmiers ne soient pas tués, la perte causée par une invasion de l'insecte
est considérable au point de vue économique. Un certain nombre d'invasions à courts
intervalles de temps serait un véritable désastre pour une grande plantation de
cocotiers.
Heureusement, les invasions n'ont pas lieu à des intervalles réguliers de courte
durée ; on a remarque, dans certains cas, qu'elles présentent une périodicité, mais
elles ne paraissent pas, en général, en avoir une bien définie. On a signalé
des attaques tous les 2, 3, 4 et jusqu'à 7 ans, mais on n'a pas pu mettre nettement
àïn 'iévideooe avec^T-euves ces périodicités.
La durée de l'invasion elle même été beaucoup mieux observée. On a noté des
cas où plus de six générations se succédèrent lkmet la fin de l'invasion. Dans
certains autres cas, l'attaque est d'une très courte durée. On a signalé à Java des
cas où la durée dépassait de beaucoup la sixième génération et même s'étendait
sur une année.
Comme ennemis naturels des larves d'A. catoxantha, on a signalé 9 Hyméno-
ptères, 3 Tachinides, un Cléride et un champignon entomophage. Le plus important
de ces parasites semble être le Tachinide Ptychomyia remota ; son cycle biologique
a une durée de 20 jours et il est attaqué à son tour par 7 hyperparasites.
Ptychomyia remota a été élevé de chenilles d'Achaea januta et de Sylepta
derogata. Mais les efforts faits pour conserver les pupes par le froid ont échoué.
Aucune influence bien définie des conditions météorologiques n'a pu être décelée,
mais la cessation des attaques là où les parasites n'étaient pas abondants a coïncide
avec la fin de la saison d'une mousson. Il est à supposer que de forts vents son1
nuisibles aux chenilles.
Il semble qu'il y ait un rapport entre l'apparition des invasions et la pratique du
brûlage des mauvaises herbes et matières diverses sous les palmiers.
Ptychomyia remota a été introduit dans diverses régions en vue de la lutte contre
l'insecte, mais sa multiplication en très grande quantité n'a pas bien réussi jusqu'à
présent.
Les moyens de lutte proposés pour le moment sont : la cessation du brûlage sous
les cocotiers ; — l'emploi, si cela est pratiquement possible, de pulvérisations
d'arséniate de plomb ou d'un puissant jet d'eau pendant le premier âge et les débuts
du deuxième âge des chenilles — enfin l'utilisation des ennemis naturels.
P. C.
COCOTIER
Le résultat d'une forte invasion de l'insecte est une perte de récolte considérable
les jeunes noix ne se développant pas et les noix mûres tombant. Il est difficile
d'estimer la perte qui est occasionnée par les attaques d'intensité moyenne ; cepen-
dant, la perte d'une récolte annuelle peut être considérée comme la moyenne à
admettre. Si le nombre de noix par hectare et par an est, par exemple, de 6.250, la
perte est de 1 tonne 1/4 de coprah par hectare. On voit par ces chiffres que, bien
que les palmiers ne soient pas tués, la perte causée par une invasion de l'insecte
est considérable au point de vue économique. Un certain nombre d'invasions à courts
intervalles de temps serait un véritable désastre pour une grande plantation de
cocotiers.
Heureusement, les invasions n'ont pas lieu à des intervalles réguliers de courte
durée ; on a remarque, dans certains cas, qu'elles présentent une périodicité, mais
elles ne paraissent pas, en général, en avoir une bien définie. On a signalé
des attaques tous les 2, 3, 4 et jusqu'à 7 ans, mais on n'a pas pu mettre nettement
àïn 'iévideooe avec^T-euves ces périodicités.
La durée de l'invasion elle même été beaucoup mieux observée. On a noté des
cas où plus de six générations se succédèrent lkmet la fin de l'invasion. Dans
certains autres cas, l'attaque est d'une très courte durée. On a signalé à Java des
cas où la durée dépassait de beaucoup la sixième génération et même s'étendait
sur une année.
Comme ennemis naturels des larves d'A. catoxantha, on a signalé 9 Hyméno-
ptères, 3 Tachinides, un Cléride et un champignon entomophage. Le plus important
de ces parasites semble être le Tachinide Ptychomyia remota ; son cycle biologique
a une durée de 20 jours et il est attaqué à son tour par 7 hyperparasites.
Ptychomyia remota a été élevé de chenilles d'Achaea januta et de Sylepta
derogata. Mais les efforts faits pour conserver les pupes par le froid ont échoué.
Aucune influence bien définie des conditions météorologiques n'a pu être décelée,
mais la cessation des attaques là où les parasites n'étaient pas abondants a coïncide
avec la fin de la saison d'une mousson. Il est à supposer que de forts vents son1
nuisibles aux chenilles.
Il semble qu'il y ait un rapport entre l'apparition des invasions et la pratique du
brûlage des mauvaises herbes et matières diverses sous les palmiers.
Ptychomyia remota a été introduit dans diverses régions en vue de la lutte contre
l'insecte, mais sa multiplication en très grande quantité n'a pas bien réussi jusqu'à
présent.
Les moyens de lutte proposés pour le moment sont : la cessation du brûlage sous
les cocotiers ; — l'emploi, si cela est pratiquement possible, de pulvérisations
d'arséniate de plomb ou d'un puissant jet d'eau pendant le premier âge et les débuts
du deuxième âge des chenilles — enfin l'utilisation des ennemis naturels.
P. C.
COCOTIER
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