Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
[ 239 ]
ambulante d'agriculture de Salerne (Italie) a commencé à lutter contre cette tendance
et à donner une grande importance à la longueur du corps.
La production de lait des bufflesses est influencée par de nombreux facteurs
dépendant les uns de l'individu, les autres de l'ambiance ; mais le facteur le plus
important est l'alimentation et, puisqu'il s'agit d'élevage en libre pâture, de l'allure
des saisons. La bufflesse préfère une nourriture verte, abondante, mais utilise assez
bien la flore spontanée des marais. Les prairies naturelles sèches donnent les meil-
leurs résultats et c'est une erreur de croire que les pâturages marécageux soient les
meilleurs pour l'alimentation des buffles. L'influence de l'alimentation, sur la produc-
tion laitière est très grande et bien connue des éleveurs. L'allure de la saison est aussi
-un facteur important ; le grand froid a un effet dépressif très marqué sur la production.
Les différences individuelles dans la production sont très fortes. L'auteur indique
pour les buffles soumis au même régime alimentaire une production maximum de
1.548 kg de lait et minimum de 667 kg. Von Rosemberger, à Szasz-Feneser (Hongrie),
indique comme production annuelle moyenne de 42 bufflesses 1.036 kg 5 par tète,
avec un maximum de 1.833 kg et un minimum de 482 kg. La cause de ces différences
individuelles, partiellement hériditaires, n'est pas connue, mais la durée de la
période de lactation notablement plus courte que chez la vache est un facteur actif.
La bufflesse primipare produit une quantité de lait moindre que les individus
adultes ; la production augmente lors des parturitions successives jusqu'à la 15e année.
Toutes autres conditions étant égales, la traite pratiquée deux fois par jour au lieu
d'une peut exercer une certaine influence sur la production individuelle. Tatcheff
rapporte avoir obtenu une augmentation de cette sécrétion lactée individuelle de
28 010 en pratiquant la traite 3 fois par jour. La race est aussi un facteur important
de la production laitière, ainsi qu'il ressort des expériences faites par W. Smith, à là
« Military Dairy Farm » de Kirkee (Inde britannique), avec 48 bufflesses primipares de
race Gujerati ou Surti d'un poids vif moyen de 400 kg et avec 40 bufflesses primi-
pares de race Delhi ou Murrah, d'un poids vif moyen de 600 kg. Les deux lots rece-
vaient une même ration d'aliments concentrés plus 6 kg 8 de foin par tête pour les
Gujerati et 9 kg 1 pour les Delhi ; les premières ont donné un rendement moyen de
1.253 kg de lait par tête avec 8,4% de matière grasse et les secondes 1.138 kg de
lait â7,5 °/0 de matière grasse. Au sujet des variations qualitatives dans le lait de
bufflesse, les plus grandes différences se rencontrent dans la teneur en matière
grasse, qui varie généralement dans des limites assez larges d'un individu à l'autre,
et chez un même animal au cours de toute la période de lactation.
1 Von Rosemberger, analysant périodiquement le lait de 25 bufflesses pour déter-
i miner sa teneur moyenne en matière grasse au cours de toute la lactation, a relévé,
à égalité de conditions' d'élevage et d'alimentation, des différences individuelles
allant de 6,6 à 8,8 0/0' Chez un même individu, les variations de teneur en matière
t grasse au cours de la période de la lactation sont plus sensibles encore : de 5 au
} début à 9-10-12 à la fin de la lactation, sans qu'il y ait de corrélation étroite entre
la valeur moyenne et la valeur miximum de teneur en matière grasse.
BUFFLES
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ambulante d'agriculture de Salerne (Italie) a commencé à lutter contre cette tendance
et à donner une grande importance à la longueur du corps.
La production de lait des bufflesses est influencée par de nombreux facteurs
dépendant les uns de l'individu, les autres de l'ambiance ; mais le facteur le plus
important est l'alimentation et, puisqu'il s'agit d'élevage en libre pâture, de l'allure
des saisons. La bufflesse préfère une nourriture verte, abondante, mais utilise assez
bien la flore spontanée des marais. Les prairies naturelles sèches donnent les meil-
leurs résultats et c'est une erreur de croire que les pâturages marécageux soient les
meilleurs pour l'alimentation des buffles. L'influence de l'alimentation, sur la produc-
tion laitière est très grande et bien connue des éleveurs. L'allure de la saison est aussi
-un facteur important ; le grand froid a un effet dépressif très marqué sur la production.
Les différences individuelles dans la production sont très fortes. L'auteur indique
pour les buffles soumis au même régime alimentaire une production maximum de
1.548 kg de lait et minimum de 667 kg. Von Rosemberger, à Szasz-Feneser (Hongrie),
indique comme production annuelle moyenne de 42 bufflesses 1.036 kg 5 par tète,
avec un maximum de 1.833 kg et un minimum de 482 kg. La cause de ces différences
individuelles, partiellement hériditaires, n'est pas connue, mais la durée de la
période de lactation notablement plus courte que chez la vache est un facteur actif.
La bufflesse primipare produit une quantité de lait moindre que les individus
adultes ; la production augmente lors des parturitions successives jusqu'à la 15e année.
Toutes autres conditions étant égales, la traite pratiquée deux fois par jour au lieu
d'une peut exercer une certaine influence sur la production individuelle. Tatcheff
rapporte avoir obtenu une augmentation de cette sécrétion lactée individuelle de
28 010 en pratiquant la traite 3 fois par jour. La race est aussi un facteur important
de la production laitière, ainsi qu'il ressort des expériences faites par W. Smith, à là
« Military Dairy Farm » de Kirkee (Inde britannique), avec 48 bufflesses primipares de
race Gujerati ou Surti d'un poids vif moyen de 400 kg et avec 40 bufflesses primi-
pares de race Delhi ou Murrah, d'un poids vif moyen de 600 kg. Les deux lots rece-
vaient une même ration d'aliments concentrés plus 6 kg 8 de foin par tête pour les
Gujerati et 9 kg 1 pour les Delhi ; les premières ont donné un rendement moyen de
1.253 kg de lait par tête avec 8,4% de matière grasse et les secondes 1.138 kg de
lait â7,5 °/0 de matière grasse. Au sujet des variations qualitatives dans le lait de
bufflesse, les plus grandes différences se rencontrent dans la teneur en matière
grasse, qui varie généralement dans des limites assez larges d'un individu à l'autre,
et chez un même animal au cours de toute la période de lactation.
1 Von Rosemberger, analysant périodiquement le lait de 25 bufflesses pour déter-
i miner sa teneur moyenne en matière grasse au cours de toute la lactation, a relévé,
à égalité de conditions' d'élevage et d'alimentation, des différences individuelles
allant de 6,6 à 8,8 0/0' Chez un même individu, les variations de teneur en matière
t grasse au cours de la période de la lactation sont plus sensibles encore : de 5 au
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la valeur moyenne et la valeur miximum de teneur en matière grasse.
BUFFLES
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