Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
r 14'1 I
A propos du fumier artificiel. — M. L. Malpeaux rappelle, dans La Vie agricole
et rurale (du 21 janvier 1925) que la méthode de fabrication du fumier artificiel,
préconisée par la Station agricole de Rothamstead, consiste à former des couches
successives de paille saupoudrée de chaux et copieusement arrosées ; lorsque le tas
est arrivé à une hauteur de quelques mètres, on l'arrose avec une dissolution de sul-
fate d'ammoniaque, puis on l'abandonne à la fermentation. Après quelques mois,
on obtient une masse noirâtre dont l'aspect rappelle le fumier et qui donne sensi-
blement les mêmes résultats.
Dans la pratique, on forme des couches de paille de 20 à 30 centimètres d'épais-
seur sur lesquelles on épand de la chaux à raison de 5% environ : le tout reçoit
des arrosages suffisants pour que toute la masse soit parfaitement imprégnée ; à
défaut de purin, on emploie de l'eau pure. ,
La masse ne tarde pas à entrer en fermentation ; sous l'influence de l'humidité et
de la chaux, la paille se désagrège, la matière organique se décompose et ou
obtient un produit noirâtre dont on augmente la richesse en azote par une
addition de sulfate d'ammoniaque en dissolution dans l'eau jusqu'à saturation. On
constitue ainsi une véritable nitrière artificielle.
Le sulfate d'ammoniaque ne doit pas être employé en même temps que la chaux,
sinon il en résulterait des pertes importantes d'azote sous forme d'ammoniaque. Il
faut attendre que le produit soit déjà dans un état de décomposition assez avancée.
P. C.
♦
* *
Eriophyeis gossypii Bks., acarien nuisible au cotonnier au Brésil. - Le
numéro d'octobre-décembre 1924 de la Revue internationale de Renseiguements
agricoles de l'institut International d'Agriculture rend compte d'une étude de
M. G. Bondar sur cet acarien nuisible au cotonnier.
Il a été observé fréquemment dans différentes localités de l'Etat de Bahia (Brésil)
des plants de cotonnier avec des feuilles déformées et recroquevillées, couvertes,
sur leur face supérieure, de petites saillies irrégulières auxquelles correspondaient,
à la, face inférieure, des creux revêtus d'un duvet comprimé. Les pétioles et les
sépales présentent souvent eux aussi les mêmes déformations. A côté de plants
ainsi altérés on peut trouver des exemplaires parfaitement sains, et même sur un
seul plant quelques branches sont plus atteintes, d'autres moins, d'autres au
contraire restent indemnes.
Cette altération, qui n'était pas encore connue dans l'état de Bahia et qui, paraît-
il, ne se propage pas facilement, est produite par l'acarien Eriophyes gossypii Bks.
D'après l'auteur, l'emploi de moyens de lutte curatifs est difficile, parce
qu'aucune pulvérisation n'arrivera à atteindre les individus de l'acarien nichés dan:::
ENGRAIS
COTONNIER
A propos du fumier artificiel. — M. L. Malpeaux rappelle, dans La Vie agricole
et rurale (du 21 janvier 1925) que la méthode de fabrication du fumier artificiel,
préconisée par la Station agricole de Rothamstead, consiste à former des couches
successives de paille saupoudrée de chaux et copieusement arrosées ; lorsque le tas
est arrivé à une hauteur de quelques mètres, on l'arrose avec une dissolution de sul-
fate d'ammoniaque, puis on l'abandonne à la fermentation. Après quelques mois,
on obtient une masse noirâtre dont l'aspect rappelle le fumier et qui donne sensi-
blement les mêmes résultats.
Dans la pratique, on forme des couches de paille de 20 à 30 centimètres d'épais-
seur sur lesquelles on épand de la chaux à raison de 5% environ : le tout reçoit
des arrosages suffisants pour que toute la masse soit parfaitement imprégnée ; à
défaut de purin, on emploie de l'eau pure. ,
La masse ne tarde pas à entrer en fermentation ; sous l'influence de l'humidité et
de la chaux, la paille se désagrège, la matière organique se décompose et ou
obtient un produit noirâtre dont on augmente la richesse en azote par une
addition de sulfate d'ammoniaque en dissolution dans l'eau jusqu'à saturation. On
constitue ainsi une véritable nitrière artificielle.
Le sulfate d'ammoniaque ne doit pas être employé en même temps que la chaux,
sinon il en résulterait des pertes importantes d'azote sous forme d'ammoniaque. Il
faut attendre que le produit soit déjà dans un état de décomposition assez avancée.
P. C.
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Eriophyeis gossypii Bks., acarien nuisible au cotonnier au Brésil. - Le
numéro d'octobre-décembre 1924 de la Revue internationale de Renseiguements
agricoles de l'institut International d'Agriculture rend compte d'une étude de
M. G. Bondar sur cet acarien nuisible au cotonnier.
Il a été observé fréquemment dans différentes localités de l'Etat de Bahia (Brésil)
des plants de cotonnier avec des feuilles déformées et recroquevillées, couvertes,
sur leur face supérieure, de petites saillies irrégulières auxquelles correspondaient,
à la, face inférieure, des creux revêtus d'un duvet comprimé. Les pétioles et les
sépales présentent souvent eux aussi les mêmes déformations. A côté de plants
ainsi altérés on peut trouver des exemplaires parfaitement sains, et même sur un
seul plant quelques branches sont plus atteintes, d'autres moins, d'autres au
contraire restent indemnes.
Cette altération, qui n'était pas encore connue dans l'état de Bahia et qui, paraît-
il, ne se propage pas facilement, est produite par l'acarien Eriophyes gossypii Bks.
D'après l'auteur, l'emploi de moyens de lutte curatifs est difficile, parce
qu'aucune pulvérisation n'arrivera à atteindre les individus de l'acarien nichés dan:::
ENGRAIS
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