Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1903 01 novembre 1903
Description : 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30. 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373310
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 23 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 746
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- Renseignements:
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- Isobares du mois d'octobre 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1903.
- 806 —
Ce procédé est très défectueux; il y a 10°/o de perte, l'huile restant dans le tourteau. Elle
n'a pas lieu dans les établissements où l'on fait usage de presses hydrauliques. 11 est vrai
qu'avec une plus forte pression l'huile se colore et devient plus foncée, ce qui occasionne
une décomposition plus rapide ; mais actuellement les appareils de filtration permettent de
remédier à cet inconvénient.
Le râpage en Indo-Chine, a lieu de la façon suivante :
L'indigène fait passer à plusieurs reprises l'amande fraîche sur un banc dont une partie de
la surface plane supérieure est garnie de pointes en fer. Le produit du râpage, qui laisse écou-
ler un suc très blanc et très épais, est déposé dans une cuve en bois, percée au fond d'un trou
d'écoulement. On presse avec les pieds après y avoir ajouté une certaine quantité d'eau; le suc
qui en découle est placé dans une cuve. Le pressage a lieu une deuxième, puis une troisième
fois et le résultat de chacune des deux pressions est placé dans des cuves différentes pour
être reversé une dernière fois sur la masse et fournir un liquide que l'on mélange au suc
contenu dans la première cuve.
Au bout de quarante-huit heures, il se forme à la surface une crème blanchâtre que l'on fait
bouillir et qui laisse surnager une huile claire, que l'on recueille dans des jarres, après l'avoir
versée dans un panier fin où elle subit une épuration suffisante pour le commerce.
*
« il
L'extraction mécanique de la fibre de la noix de coco (coir) — D'après la
même notice, la fibre de la noix de coco, connue dans le commerce sous le nom de coir, n'a
jamais encore été utilisée aux Philippines, en dehors de la faible consommation locale.
Les enveloppes fibreuses de la noix sont rassemblées en d'immenses tas que l'on brûle, et les
cendres, riches en potasse et en acide phosphorique, sont abandonnées à la merci du vent.
Comme l'utilisation des fibres offre beaucoup plus d'avantages que les principes fertilisants
contenus dans les cendres des fibres brûlées, on a cherché ailleurs à perfectionner l'extraction
mécanique du coir.
L'enveloppe extérieure de la noix décortiquée par l'appareil décrit à la note précédente, est
passée dans un broyeur à cylindres cannelés métalliques, tandisqu'un second appareil appelé fiber
extractor et composé d'un tambour armé de dents est destiné à arracher les fibres de la masse
entière déjà broyée. Enfin le tout est passé dans un trieur duquel les fibres sortent entièrement
nettes et assorties, prêtes à être mises en ballots.
Le rendement en fibres varie de 12 à 25 quintaux de coir et entre 4 et 7 quintaux de fibres à
brosse, pour 10.000 noix environ.
Aux Philippines les noix de coco fournissent une grande quantité de fibres et très peu de dé-
chets.
Avec une machine perfectionnée et un travail soigné, l'auteur de la note estime qu'on pourrait
extraire, de 10.000 écorces de noix, 18 quintaux de coir à filer et 5 quintaux de fibres pour
brosses.
Le prix de revient étant généralement estimé à la moitié du prix de vente, et les frais de
commission et de fret s'élevant à 20 °/01, il résulte de la vente de 23 quintaux, ou 2.300 kilos,
à 400 francs par tonne de 1.015 kilos, un bénéfice de 277 francs par hectare.
Si l'on tient compte que les matières fertilisantes représentées par les 10.000 écorces de noix
(61 k. 5 de potasse et 3 kilos d'acide phosphorique) ne sont pas restituées à la plante, mais doi-
vent être remplacées, on arrive à un profit net de 250 francs par hectare.
Les machines dont il vient d'être parlé, coûtent 4.000 francs et demandent 6.000 francs de
frais supplémentaires pour les actionner.
Avec une machine de ce prix on peut traiter 1.000 noix par jour, ce qui représente la valeur
d'une récolte de 30 hectares par an. Si l'on y ajoute deux ou trois extracteurs de fibre, les bé-
néfices réalisés au bout d'un an peuvent payer le prix total des machines.
Ce procédé est très défectueux; il y a 10°/o de perte, l'huile restant dans le tourteau. Elle
n'a pas lieu dans les établissements où l'on fait usage de presses hydrauliques. 11 est vrai
qu'avec une plus forte pression l'huile se colore et devient plus foncée, ce qui occasionne
une décomposition plus rapide ; mais actuellement les appareils de filtration permettent de
remédier à cet inconvénient.
Le râpage en Indo-Chine, a lieu de la façon suivante :
L'indigène fait passer à plusieurs reprises l'amande fraîche sur un banc dont une partie de
la surface plane supérieure est garnie de pointes en fer. Le produit du râpage, qui laisse écou-
ler un suc très blanc et très épais, est déposé dans une cuve en bois, percée au fond d'un trou
d'écoulement. On presse avec les pieds après y avoir ajouté une certaine quantité d'eau; le suc
qui en découle est placé dans une cuve. Le pressage a lieu une deuxième, puis une troisième
fois et le résultat de chacune des deux pressions est placé dans des cuves différentes pour
être reversé une dernière fois sur la masse et fournir un liquide que l'on mélange au suc
contenu dans la première cuve.
Au bout de quarante-huit heures, il se forme à la surface une crème blanchâtre que l'on fait
bouillir et qui laisse surnager une huile claire, que l'on recueille dans des jarres, après l'avoir
versée dans un panier fin où elle subit une épuration suffisante pour le commerce.
*
« il
L'extraction mécanique de la fibre de la noix de coco (coir) — D'après la
même notice, la fibre de la noix de coco, connue dans le commerce sous le nom de coir, n'a
jamais encore été utilisée aux Philippines, en dehors de la faible consommation locale.
Les enveloppes fibreuses de la noix sont rassemblées en d'immenses tas que l'on brûle, et les
cendres, riches en potasse et en acide phosphorique, sont abandonnées à la merci du vent.
Comme l'utilisation des fibres offre beaucoup plus d'avantages que les principes fertilisants
contenus dans les cendres des fibres brûlées, on a cherché ailleurs à perfectionner l'extraction
mécanique du coir.
L'enveloppe extérieure de la noix décortiquée par l'appareil décrit à la note précédente, est
passée dans un broyeur à cylindres cannelés métalliques, tandisqu'un second appareil appelé fiber
extractor et composé d'un tambour armé de dents est destiné à arracher les fibres de la masse
entière déjà broyée. Enfin le tout est passé dans un trieur duquel les fibres sortent entièrement
nettes et assorties, prêtes à être mises en ballots.
Le rendement en fibres varie de 12 à 25 quintaux de coir et entre 4 et 7 quintaux de fibres à
brosse, pour 10.000 noix environ.
Aux Philippines les noix de coco fournissent une grande quantité de fibres et très peu de dé-
chets.
Avec une machine perfectionnée et un travail soigné, l'auteur de la note estime qu'on pourrait
extraire, de 10.000 écorces de noix, 18 quintaux de coir à filer et 5 quintaux de fibres pour
brosses.
Le prix de revient étant généralement estimé à la moitié du prix de vente, et les frais de
commission et de fret s'élevant à 20 °/01, il résulte de la vente de 23 quintaux, ou 2.300 kilos,
à 400 francs par tonne de 1.015 kilos, un bénéfice de 277 francs par hectare.
Si l'on tient compte que les matières fertilisantes représentées par les 10.000 écorces de noix
(61 k. 5 de potasse et 3 kilos d'acide phosphorique) ne sont pas restituées à la plante, mais doi-
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