Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1903 01 novembre 1903
Description : 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30. 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373310
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 23 (NOUVELLE SÉRIE)
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- Renseignements:
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- Isobares du mois d'octobre 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1903.
— 805 —
Ces soieries, depuis deux ans, viennent principalement du Japon (9.341 .000 mètres
en 1900-01, valeur 8.494,688 francs; 5.579.000 mètres en 1901-02, valeur 4.954.000 frs.) ;
la Chine occupe le second rang (3.929.000 mètres en 1900-01, d'une valeur de 6.506.000 frs.) ;
la France occupe le troisième rang. Ces soieries sont surtout absorbées par la province de
Bombay et par la Birmanie.
Si nous prenons au contraire les exportations, le maximum de soie grège exportée a été
de 329.300 kilos en 1901-02, dont 203.300 kilos vers la France ; le minimum a été de 253.200
kilos en 1900-01. Quant aux soieries, elles sont en diminution depuis trois ans, ayant passé
de 1.112.000 mètres (1899-1900) à 770.000 mètres (1901-02). Elles vont surtout en Angle-
terre, puis en France, qui en a importé une quantité croissante depuis trois ans: 182.000
mètres en 1901-02.
Il faut ajouter une exportation en cabotage de tissus de soie, surtout sur la Birmanie, qui n'a
pas reçu moins de 678.000 mètres de soieries des autres provinces de l'Inde en 1900-01,
d'une valeur de 1.312.000 francs, principalement de Bombay.
Bombay est en effet le principal centre de tissage de la grège importée. Mais le principal
centre séricicole de l'Inde est le Bengale, où il existe même plusieurs filatures européennes,
dont au moins deux françaises, notamment dans les districts de Murshedabad et de Rajshahye.
Le Cashmire, qui a toujours été un centre séricicole important, a, sous l'impulsion d'un Fran-
çais, donné, dans ces dernières années, encore plus de développement à la sériciculture.
*
+ *
Le décorticage et le broyage des noix de coco. — D'après le Bulletin n° 8 du
Bureau de l'Agriculture des Philippines, on procède, dans l'île de Luzon, à un premier décor-
ticage de l'enveloppe fibreuse du fruit. A cet effet, on se sert d'une lance en acier, très résis-
tante dont le manche est enfoncé dans le sol à une profondeur telle que plus de la moitié de
la tige s'y trouve implantée.
L'opérateur saisit alors la noix dans sa main et l'enfonce rapidement dans la pointe du cou-
teau, suivant un mouvement descendant et rotatoire, et avec une certaine apparence de faci-
lité, il enlève complètement l'enveloppe. Un essai a donné un rendement de 1.000 noix par
jour et l'on est même arrivé jusqu'à 3.000.
Cette opération exige une certaine dextérité et une grande force dans les bras.
Un deuxième ouvrier saisit la noix débarrassée de son enveloppe fibreuse, et, d'un coup
vigoureux, la divise en deux parties égales.
Ces morceaux sont exposés pendant quelques heures au soleil, pour permettre à l'albumen
(coprah) de se contracter et être ensuite facilement détaché de l'écorce par le seul moyen
des doigts.
Les machines modernes à huile de coprah comportent un décortiqueur armé de disques
tournants, portant sur leur pourtour des déchirures longitudinales métalliques (sortes de râpes)
dont le but est d'enlever à la noix l'enveloppe externe tout en la laissant dans les meilleures
conditions possibles pour l'extraction des fibres. Ce décortiqueur est accompagné d'une trémie
et se trouve construit sur des dimensions telles qu'il est possible de traiter de 500 à 1.000
noix par heure.
Dans l'Inde et à Ceylan on emploie de nouveaux appareils destinés au ràpage de l'albumen.
Bien qu'ils soient très rapides dans l'exécution du travail ils ne présentent pas d'avantages
sensibles, en ce qui concerne les conditions de réduction de l'albumen, sur les procédés
employés aux Philippines et qui consistent à appliquer à la main les moitiés charnues de l'a-
mande contre une lame de couteau demi sphérique, qui tourne rapidement et la réduit à un
étal de râpure fine. La masse est ensuite mise à macérer dans un peu d'eau ; un suc laiteux
en découle dont on remplit des chaudrons ad hoc, que l'on chauffe jusqu'à ce que l'huile
surnage entièrement claire..
Ces soieries, depuis deux ans, viennent principalement du Japon (9.341 .000 mètres
en 1900-01, valeur 8.494,688 francs; 5.579.000 mètres en 1901-02, valeur 4.954.000 frs.) ;
la Chine occupe le second rang (3.929.000 mètres en 1900-01, d'une valeur de 6.506.000 frs.) ;
la France occupe le troisième rang. Ces soieries sont surtout absorbées par la province de
Bombay et par la Birmanie.
Si nous prenons au contraire les exportations, le maximum de soie grège exportée a été
de 329.300 kilos en 1901-02, dont 203.300 kilos vers la France ; le minimum a été de 253.200
kilos en 1900-01. Quant aux soieries, elles sont en diminution depuis trois ans, ayant passé
de 1.112.000 mètres (1899-1900) à 770.000 mètres (1901-02). Elles vont surtout en Angle-
terre, puis en France, qui en a importé une quantité croissante depuis trois ans: 182.000
mètres en 1901-02.
Il faut ajouter une exportation en cabotage de tissus de soie, surtout sur la Birmanie, qui n'a
pas reçu moins de 678.000 mètres de soieries des autres provinces de l'Inde en 1900-01,
d'une valeur de 1.312.000 francs, principalement de Bombay.
Bombay est en effet le principal centre de tissage de la grège importée. Mais le principal
centre séricicole de l'Inde est le Bengale, où il existe même plusieurs filatures européennes,
dont au moins deux françaises, notamment dans les districts de Murshedabad et de Rajshahye.
Le Cashmire, qui a toujours été un centre séricicole important, a, sous l'impulsion d'un Fran-
çais, donné, dans ces dernières années, encore plus de développement à la sériciculture.
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Le décorticage et le broyage des noix de coco. — D'après le Bulletin n° 8 du
Bureau de l'Agriculture des Philippines, on procède, dans l'île de Luzon, à un premier décor-
ticage de l'enveloppe fibreuse du fruit. A cet effet, on se sert d'une lance en acier, très résis-
tante dont le manche est enfoncé dans le sol à une profondeur telle que plus de la moitié de
la tige s'y trouve implantée.
L'opérateur saisit alors la noix dans sa main et l'enfonce rapidement dans la pointe du cou-
teau, suivant un mouvement descendant et rotatoire, et avec une certaine apparence de faci-
lité, il enlève complètement l'enveloppe. Un essai a donné un rendement de 1.000 noix par
jour et l'on est même arrivé jusqu'à 3.000.
Cette opération exige une certaine dextérité et une grande force dans les bras.
Un deuxième ouvrier saisit la noix débarrassée de son enveloppe fibreuse, et, d'un coup
vigoureux, la divise en deux parties égales.
Ces morceaux sont exposés pendant quelques heures au soleil, pour permettre à l'albumen
(coprah) de se contracter et être ensuite facilement détaché de l'écorce par le seul moyen
des doigts.
Les machines modernes à huile de coprah comportent un décortiqueur armé de disques
tournants, portant sur leur pourtour des déchirures longitudinales métalliques (sortes de râpes)
dont le but est d'enlever à la noix l'enveloppe externe tout en la laissant dans les meilleures
conditions possibles pour l'extraction des fibres. Ce décortiqueur est accompagné d'une trémie
et se trouve construit sur des dimensions telles qu'il est possible de traiter de 500 à 1.000
noix par heure.
Dans l'Inde et à Ceylan on emploie de nouveaux appareils destinés au ràpage de l'albumen.
Bien qu'ils soient très rapides dans l'exécution du travail ils ne présentent pas d'avantages
sensibles, en ce qui concerne les conditions de réduction de l'albumen, sur les procédés
employés aux Philippines et qui consistent à appliquer à la main les moitiés charnues de l'a-
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