Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1903 01 novembre 1903
Description : 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30. 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373310
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 23 (NOUVELLE SÉRIE)
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- Renseignements:
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- Isobares du mois d'octobre 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1903.
- 783 -
résultat fût plutôt négatif. Les recettes ont en effet été loin de compenser les
dépenses engagées.
Il en sera d'ailleurs de même tant qu'il faudra s'installer sur les sommets.
La culture raisonnée et méthodique ne peut y être appliquée. Les roches
granitiques qui émergent à la surface du sol, les souches provenant de dé-
boisement, et enfin la pente toujours trop abrupte, y rendent les labours et
les façons aratoires impossibles. En outre, les voies de communication y man-
quent à peu près complètement, les villages, et à plus forte raison les champs de
culture, y sont d'un accès très difficile, ce qui rendl'emploi des fumiers de ferme
difficile et très onéreux, et de plus, l'écoulement des récoltes dans la même
situation. Cette difficulté d'accès dans les montagnes restera toujours la pierre
d'achoppement pour le débouché des produits agricoles et forestiers de cette
région.
Il reste donc en somme le plateau.
Quelques essais de culture ont été faits en 1901 et 1902, d'un côté par M. le
commandant Tournier, qui avait reçu pour ce faire une forte subvention, et de
l'autre par M. Morin, commissaire du Gouvernement à Xieng-khouang.
Les essais du commandant Tournier, faits dans la concession de Na-do près
Xieng-khouang, soit par mauvais choix de terrain, soit par intempéries atmos-
phériques, soit par mauvais procédés de culture, ou pour tout autre cause, n'ont
donné aucun résultat. Les semis de pavot ont toujours été faits dans de mau-
vaises conditions et beaucoup trop tardivement pour permettre aux pavots
d'arriver à bonne fin. De plus, le terrain, d'anciennes rizières, était beaucoup
trop argileux et trop faible en matières organiques. Par la sécheresse, le retrait
du sol a formé une croûte dure, qui a coupé au collet une grande partie des
jeunes plants. La récolte a d'ailleurs été nulle. La deuxième tentative de Na-do
n'a pas eu plus de succès.
Au jardin de Xieng-kouang. M. le commissaire du Gouvernement a obtenu
une récolte médiocre. Avec beaucoup de soins et de surveillance, un hectare
environ de pavots sont venus de toute beauté, et ont donné un résultat assez
appréciable.
Dans ces deux expériences de culture sur le plateau, l'humidité nécessaire
était donnée par des irrigations par submersion et par infiltration, voire même
des arrosages. A Na-do, comme à Xieng-khouang, les façons aratoires, les labours
profonds, ont été négligés, de plus le terrain a été insuffisamment fumé ; enfin
on n'a pas assez tenu compte du rôle prépondérant que doit jouer là, plus encore
que chez les Méos, le maïs comme abri vivant.
Est-ce à dire que cette Papavéracée ne puisse végéter à cette altitude, je suis
loin d'être de cet avis, mais je crois qu'avant de se prononcer il faut des essais
de culture très sérieux, faits par des gens du métier, et réunissant toutes les
conditions pour la bonne végétation de la plante.
H est évident que quel que soit le point choisi sur le plateau, on n'aura jamais
les milieux atmosphériques des sommets. L'altitude des villages méos étant
résultat fût plutôt négatif. Les recettes ont en effet été loin de compenser les
dépenses engagées.
Il en sera d'ailleurs de même tant qu'il faudra s'installer sur les sommets.
La culture raisonnée et méthodique ne peut y être appliquée. Les roches
granitiques qui émergent à la surface du sol, les souches provenant de dé-
boisement, et enfin la pente toujours trop abrupte, y rendent les labours et
les façons aratoires impossibles. En outre, les voies de communication y man-
quent à peu près complètement, les villages, et à plus forte raison les champs de
culture, y sont d'un accès très difficile, ce qui rendl'emploi des fumiers de ferme
difficile et très onéreux, et de plus, l'écoulement des récoltes dans la même
situation. Cette difficulté d'accès dans les montagnes restera toujours la pierre
d'achoppement pour le débouché des produits agricoles et forestiers de cette
région.
Il reste donc en somme le plateau.
Quelques essais de culture ont été faits en 1901 et 1902, d'un côté par M. le
commandant Tournier, qui avait reçu pour ce faire une forte subvention, et de
l'autre par M. Morin, commissaire du Gouvernement à Xieng-khouang.
Les essais du commandant Tournier, faits dans la concession de Na-do près
Xieng-khouang, soit par mauvais choix de terrain, soit par intempéries atmos-
phériques, soit par mauvais procédés de culture, ou pour tout autre cause, n'ont
donné aucun résultat. Les semis de pavot ont toujours été faits dans de mau-
vaises conditions et beaucoup trop tardivement pour permettre aux pavots
d'arriver à bonne fin. De plus, le terrain, d'anciennes rizières, était beaucoup
trop argileux et trop faible en matières organiques. Par la sécheresse, le retrait
du sol a formé une croûte dure, qui a coupé au collet une grande partie des
jeunes plants. La récolte a d'ailleurs été nulle. La deuxième tentative de Na-do
n'a pas eu plus de succès.
Au jardin de Xieng-kouang. M. le commissaire du Gouvernement a obtenu
une récolte médiocre. Avec beaucoup de soins et de surveillance, un hectare
environ de pavots sont venus de toute beauté, et ont donné un résultat assez
appréciable.
Dans ces deux expériences de culture sur le plateau, l'humidité nécessaire
était donnée par des irrigations par submersion et par infiltration, voire même
des arrosages. A Na-do, comme à Xieng-khouang, les façons aratoires, les labours
profonds, ont été négligés, de plus le terrain a été insuffisamment fumé ; enfin
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de culture très sérieux, faits par des gens du métier, et réunissant toutes les
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