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- SOMMAIRE DU N° 23 (NOUVELLE SÉRIE)
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- Isobares du mois d'octobre 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1903.
— 782 —
ou diminuer le déboisement; je crois cependant qu'il serait bon d'obliger
les Méos, quittant un rai, d'y planter, avant de partir, des arbres de bonnes
essences qui referaient plus tard de bons baliveaux.
D'après la surface cultivée en opium dans tout le Trari-ninh, on peut évaluer la
quantité récoltée à 4.000 kilos environ, dont la consommation se répartit ainsi :
la moitié environ est fumée par le Méo producteur, un dixième est vendu à
l'Administration, et le reste est acheté en contrebande par les Laotiens, fumeurs,
de la région, et surtout par les commerçants indigènes chinois ou annamites qui
transportent, au risque de se faire faire un procès et d'attraper une amende
toujours très forte, la drogue dans les provinces voisines de l'Annam, où elle est
très appréciée par les fumeurs et vendue toujours fort cher.
Voici, d'après quelques renseignements puisés chez les indigènes, le prix de
revient pour un hectare de culture du pavot :
Déboisement et abatis de la forêt. G$00
Semis du maïs. 2. 50
Binage précédant le semis de pavot. 3 50
Semis du pavot. 0 20
4^ éclaircissage avec désherbage. 3 00
2e - binage. 6 00
Récolte du maïs 2 00
Récolte de l'opitim 9 00
Dépenses totales. 32 $ 20
Le rendement serait simplement:
Valeur du maïs en grain 20$00
— de l'opium récollé 1fi 50
Soit 36$50
Ce qui ferait par hectare, 4$30 de bénéfice net. On voit donc, par ces quelques
chiffres, que la culture du pavot sur la montagne n'est pas assez rémunératrice
pour être tentée avec avantage par l'Européen colon, surlout qu'avec celui-ci les
frais de dépenses doivent être doublés au moins et que la récolte pourrait
n'être pas meilleure.
C'est d'ailleurs ce qui est arrivé l'année dernière pour MM. Chaussé et Parier,
colons à Xietig-khouang. Ces messieurs, alléchés par des rapports faits précé-
demment sut l'opium, et qui donnentcomme rendement 1 gramme par capsule,
soit 50 kilos et plus par hectare, entreprirent en grand cette culture. Vingt
hectares furent semés au Pou-khé, point où existent déjà de nombreux rais.
Cette culture a été faite essentiellement par les Méos, soldés par l'Européen qui
les surveillait, et sans autre procédé de culture que ceux employés ordinairement
par les indigènes. Le pavot est très bien venu, mais comme bien l'on pense le
ou diminuer le déboisement; je crois cependant qu'il serait bon d'obliger
les Méos, quittant un rai, d'y planter, avant de partir, des arbres de bonnes
essences qui referaient plus tard de bons baliveaux.
D'après la surface cultivée en opium dans tout le Trari-ninh, on peut évaluer la
quantité récoltée à 4.000 kilos environ, dont la consommation se répartit ainsi :
la moitié environ est fumée par le Méo producteur, un dixième est vendu à
l'Administration, et le reste est acheté en contrebande par les Laotiens, fumeurs,
de la région, et surtout par les commerçants indigènes chinois ou annamites qui
transportent, au risque de se faire faire un procès et d'attraper une amende
toujours très forte, la drogue dans les provinces voisines de l'Annam, où elle est
très appréciée par les fumeurs et vendue toujours fort cher.
Voici, d'après quelques renseignements puisés chez les indigènes, le prix de
revient pour un hectare de culture du pavot :
Déboisement et abatis de la forêt. G$00
Semis du maïs. 2. 50
Binage précédant le semis de pavot. 3 50
Semis du pavot. 0 20
4^ éclaircissage avec désherbage. 3 00
2e - binage. 6 00
Récolte du maïs 2 00
Récolte de l'opitim 9 00
Dépenses totales. 32 $ 20
Le rendement serait simplement:
Valeur du maïs en grain 20$00
— de l'opium récollé 1fi 50
Soit 36$50
Ce qui ferait par hectare, 4$30 de bénéfice net. On voit donc, par ces quelques
chiffres, que la culture du pavot sur la montagne n'est pas assez rémunératrice
pour être tentée avec avantage par l'Européen colon, surlout qu'avec celui-ci les
frais de dépenses doivent être doublés au moins et que la récolte pourrait
n'être pas meilleure.
C'est d'ailleurs ce qui est arrivé l'année dernière pour MM. Chaussé et Parier,
colons à Xietig-khouang. Ces messieurs, alléchés par des rapports faits précé-
demment sut l'opium, et qui donnentcomme rendement 1 gramme par capsule,
soit 50 kilos et plus par hectare, entreprirent en grand cette culture. Vingt
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