Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1903 01 novembre 1903
Description : 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30. 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373310
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 23 (NOUVELLE SÉRIE)
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- Renseignements:
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- Isobares du mois d'octobre 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1903.
- 779 -
1° Par le développement intense de ses tiges, (un en voit qui atteignent
3, 4 et même 5 mètres de hauteur) il étouffe et détruit toutes les mauvaises
plantes provenant des graines non détruites par la combustion, lesquelles
plantes ne tarderaient pas à prendre de grandes proportions et anéantiraient
sûrement les jeunes pieds de pavot ;
2° Elle donne une récolte de maïs en grains, toujours abondante, qui vient
diminuer les frais de dépenses. Cette céréale est d'ailleurs la base de la nourriture
des Méos qui ne font généralement pas de riz ;
3° Enfin but essentiel, il sert d'abri vivant aux jeunes pavots, contre les
intempéries atmosphériques, rayons solaires surtout.
Le maïs a atteint son complet développement en juillet et se récolte en août
et septembre.
Aussitôt après la récolte du maïs, partielle ou définitive, le Méo fouille légère-
ment le sol à l'aide d'une houe, opération culturale qui consiste à couper les
quelques herbes qui envahissent le sol et à ameublir la couche arable destinée à
recevoir la graine du pavot. Pendant ce grattage il effeuille jusqu'à 1 m 50
de hauteur ses maïs et les éclaircit dans les parties où ils sont trop durs. Ce léger
binage terminé il sème ses graines de pavot à la volée, à raison de 3 kilos environ
à l'hectare.
Il n'y a à proprement parler qu'une seule espèce d'opium cultivée au Tran-
ninh ; cependant, par des sélections et des procédés de culture indispensables,
on a obtenu deux variétés qui ne diffèrent que par l'époque du semis et celle
de la maturité: ce sont l'opium hâtif et l'opium ordinaire. Celui-là se sème
dès fin août tandis que le deuxième peut se mettre en terre jusqu'au commen-
cement d'octobre.
La graine légèrement recouverte lève ordinairement dans les dix jours qui
suivent le semis, la germination est en effet favorisée par les dernières pluies
de l'époque.
Lorsque les pieds de pavot ont 5 à 6 feuilles, on procède à un premier éclair-
cissage en arrachant le plus d'herbes possible. Cette opération est nécessaire
car à moins de graines tout à fait mauvaises, les semis étant toujours faits épais,
les plantes lèvent très drues et se gêneraient les unes les autres. Vingt jours
après on éclaircit de nouveau en procédant à un léger binage. Les pieds de pavot,
les plus vigoureux ordinairement, sont laissés tous les 25 centimètres environ.
Les Méos n'irriguent jamais, l'humidité atmosphérique et celle contenue
dans le sol suffisent pour la bonne venue du pavot. Contrairement à ce qui existe
sur le plateau même, des pluies légères y sont fréquentes ; de plus la vapeur
d'eau émanant des parties basses environnantes s'y condense. Il y règne tous
les jours, jusqu'au milieu de la journée, un brouillard qui intercepte les rayons
solaires, diminue leur intensité et de plus, fournit assez d'humidité pour entre-
tenir la plante en bonne voie de végétation.
Suivant la fertilité du sol et suivant que le temps a été plus ou moins propice,
les pavots atteignent de 0 m 80 à 1 m 50 de hauteur, avec plus ou moins de
ramifications sur la tige principale.
1° Par le développement intense de ses tiges, (un en voit qui atteignent
3, 4 et même 5 mètres de hauteur) il étouffe et détruit toutes les mauvaises
plantes provenant des graines non détruites par la combustion, lesquelles
plantes ne tarderaient pas à prendre de grandes proportions et anéantiraient
sûrement les jeunes pieds de pavot ;
2° Elle donne une récolte de maïs en grains, toujours abondante, qui vient
diminuer les frais de dépenses. Cette céréale est d'ailleurs la base de la nourriture
des Méos qui ne font généralement pas de riz ;
3° Enfin but essentiel, il sert d'abri vivant aux jeunes pavots, contre les
intempéries atmosphériques, rayons solaires surtout.
Le maïs a atteint son complet développement en juillet et se récolte en août
et septembre.
Aussitôt après la récolte du maïs, partielle ou définitive, le Méo fouille légère-
ment le sol à l'aide d'une houe, opération culturale qui consiste à couper les
quelques herbes qui envahissent le sol et à ameublir la couche arable destinée à
recevoir la graine du pavot. Pendant ce grattage il effeuille jusqu'à 1 m 50
de hauteur ses maïs et les éclaircit dans les parties où ils sont trop durs. Ce léger
binage terminé il sème ses graines de pavot à la volée, à raison de 3 kilos environ
à l'hectare.
Il n'y a à proprement parler qu'une seule espèce d'opium cultivée au Tran-
ninh ; cependant, par des sélections et des procédés de culture indispensables,
on a obtenu deux variétés qui ne diffèrent que par l'époque du semis et celle
de la maturité: ce sont l'opium hâtif et l'opium ordinaire. Celui-là se sème
dès fin août tandis que le deuxième peut se mettre en terre jusqu'au commen-
cement d'octobre.
La graine légèrement recouverte lève ordinairement dans les dix jours qui
suivent le semis, la germination est en effet favorisée par les dernières pluies
de l'époque.
Lorsque les pieds de pavot ont 5 à 6 feuilles, on procède à un premier éclair-
cissage en arrachant le plus d'herbes possible. Cette opération est nécessaire
car à moins de graines tout à fait mauvaises, les semis étant toujours faits épais,
les plantes lèvent très drues et se gêneraient les unes les autres. Vingt jours
après on éclaircit de nouveau en procédant à un léger binage. Les pieds de pavot,
les plus vigoureux ordinairement, sont laissés tous les 25 centimètres environ.
Les Méos n'irriguent jamais, l'humidité atmosphérique et celle contenue
dans le sol suffisent pour la bonne venue du pavot. Contrairement à ce qui existe
sur le plateau même, des pluies légères y sont fréquentes ; de plus la vapeur
d'eau émanant des parties basses environnantes s'y condense. Il y règne tous
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solaires, diminue leur intensité et de plus, fournit assez d'humidité pour entre-
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