Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1903 01 novembre 1903
Description : 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30. 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373310
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 23 (NOUVELLE SÉRIE)
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- Renseignements:
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- Isobares du mois d'octobre 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1903.
— 748 —
Au point de vue de la sylviculture, c'est-à-dire sous le rapport de la conservation des réser-
ves forestières dont la destruction ou la diminution peuvent avoir pour le pays les plus déplora-
bles conséquences (changement de climat, gaspillage des richesses naturelles : cire, caoutchouc,
crin végétal, copal, etc. ) on ne peut avoir aucune hésitation. Les incendies de brousse
doivent être interdits de la manière la plus complète, non seulement dans les forêts de grande
taille 1, mais encore dans les broussailles renfermant, à l'état de jeunes semis ou de rejets, des
essences capables de les reconstituer et même dans le voisinage des emplacements couverts d'une
végétation de cette nature, par crainte de voir des feux d'herbages, mal conduits ou mal surveil-
lés, endommager des peuplements déjà développés ou simplement en voie de reconstitution.
Au point de vue agricole, il y a certaines circonstances dans lesquelles le feu de brousse
constitue une opération recommandable, et, parfois même, une nécessité ; d'autres (ce sont
les plus nombreuses) où il faut s'efforcer de les réduire peu à peu, pour arriver à les supprimer
d'une manière à peu près complète, et enfin quelques cas dans lesquels on doit s'opposer, dès
le début, et d'une manière absolue, à l'incendie des broussailles et des herbages.
i" Cas où les feux de brousse ou d'herbages doivent être complètement interdits
Il arrive parfois que les indigènes mettent le feu à la brousse avec tant d'insouciance et
qu'ils surveillent l'incendie avec si peu de soin, qu'ils risquent d'endommager ou de compro-
mettre l'existence des cultures arbustives situées dans le voisinage, et même de mettre le feu
à des maisons ou à des villages. Il est souvent arrivé que des plantations ont eu à souffrir de
faits de ce genre ; il serait donc absolument indispensable de défendre, dès à présent, aux
indigènes, de mettre le feu à la brousse, à moins de 3 kilomètres, à vol d'oiseau, par exemple,
de tout centre habité ou de toute plantation, lorsque le vent ne tend pas à y porter l'incendie,
et à moins de 6 kilomètres dans le cas contraire.
2° Cas où l'application du feu est recommandable
Il est certain qu'un emploi judicieux des feux de brousse peut permettre de détruire, dans
quelques cas, d'énormes quantités d'insectes nuisibles et, notamment, d'innombrables criquets,
dont les vols se renouvellent assez fréquemment à Madagascar, depuis quelques années, pour
rendre la réussite de certaines cultures très problématique. — Il est également nécessaire
d'avoir recours à ce procédé, par exemple pour détruire, avec certitude, un foyer d'infection
de maladie contagieuse, telle que la maladie vermiculaire des caféiers, ou encore pour faire
disparaître certains végétaux dont la croissance et la multiplication sont si rapides, qu'elles
s'opposent à la création de toute culture régulière.
Enfin, il est bien évident que l'emploi du feu, précédé d'un défrichement sommaire, cons-
titue le procédé le plus économique pour procéder à un premier nettoyage du sol.
Dans tous ces cas, le feu de brousse n'est employé qu'à titre exceptionnel ; il n'y a donc
aucun inconvénient à l'autoriser. Il peut même parfois être avantageux d'en prescrire l'usage
aux indigènes, lorsqu'il s'agit, par exemple, de détruire des criquets et d'anéantir des plantes
attaquées par des parasites ou par une maladie dont il y a intérêt à empêcher la propagation ;
mais afin d'éviter les abus, les indigènes ne devraient être autorisés à avoir recours à cette
méthode qu'après y avoir été engagés par les chefs de province ou de district, à qui il appar-
tiendrait de prendre toutes les mesures convenables pour empêcher l'incendie de s'étendre
jusqu'aux plantations, aux centres habités, aux réserves forestières ou simples bouquets de bois
et même aux végétations spontanées (exemple : bambous) qu'il peut y avoir avantage à
conserver.
1 A l'état naturel, c'est-à-dire en pleine végétation, la forêt résiste ordinairement bien au
feu, mais dès que l'incendie est précédé d'un défrichement sommaire, rien n'est plus facile en
saison sèche que de la brûler,
Au point de vue de la sylviculture, c'est-à-dire sous le rapport de la conservation des réser-
ves forestières dont la destruction ou la diminution peuvent avoir pour le pays les plus déplora-
bles conséquences (changement de climat, gaspillage des richesses naturelles : cire, caoutchouc,
crin végétal, copal, etc. ) on ne peut avoir aucune hésitation. Les incendies de brousse
doivent être interdits de la manière la plus complète, non seulement dans les forêts de grande
taille 1, mais encore dans les broussailles renfermant, à l'état de jeunes semis ou de rejets, des
essences capables de les reconstituer et même dans le voisinage des emplacements couverts d'une
végétation de cette nature, par crainte de voir des feux d'herbages, mal conduits ou mal surveil-
lés, endommager des peuplements déjà développés ou simplement en voie de reconstitution.
Au point de vue agricole, il y a certaines circonstances dans lesquelles le feu de brousse
constitue une opération recommandable, et, parfois même, une nécessité ; d'autres (ce sont
les plus nombreuses) où il faut s'efforcer de les réduire peu à peu, pour arriver à les supprimer
d'une manière à peu près complète, et enfin quelques cas dans lesquels on doit s'opposer, dès
le début, et d'une manière absolue, à l'incendie des broussailles et des herbages.
i" Cas où les feux de brousse ou d'herbages doivent être complètement interdits
Il arrive parfois que les indigènes mettent le feu à la brousse avec tant d'insouciance et
qu'ils surveillent l'incendie avec si peu de soin, qu'ils risquent d'endommager ou de compro-
mettre l'existence des cultures arbustives situées dans le voisinage, et même de mettre le feu
à des maisons ou à des villages. Il est souvent arrivé que des plantations ont eu à souffrir de
faits de ce genre ; il serait donc absolument indispensable de défendre, dès à présent, aux
indigènes, de mettre le feu à la brousse, à moins de 3 kilomètres, à vol d'oiseau, par exemple,
de tout centre habité ou de toute plantation, lorsque le vent ne tend pas à y porter l'incendie,
et à moins de 6 kilomètres dans le cas contraire.
2° Cas où l'application du feu est recommandable
Il est certain qu'un emploi judicieux des feux de brousse peut permettre de détruire, dans
quelques cas, d'énormes quantités d'insectes nuisibles et, notamment, d'innombrables criquets,
dont les vols se renouvellent assez fréquemment à Madagascar, depuis quelques années, pour
rendre la réussite de certaines cultures très problématique. — Il est également nécessaire
d'avoir recours à ce procédé, par exemple pour détruire, avec certitude, un foyer d'infection
de maladie contagieuse, telle que la maladie vermiculaire des caféiers, ou encore pour faire
disparaître certains végétaux dont la croissance et la multiplication sont si rapides, qu'elles
s'opposent à la création de toute culture régulière.
Enfin, il est bien évident que l'emploi du feu, précédé d'un défrichement sommaire, cons-
titue le procédé le plus économique pour procéder à un premier nettoyage du sol.
Dans tous ces cas, le feu de brousse n'est employé qu'à titre exceptionnel ; il n'y a donc
aucun inconvénient à l'autoriser. Il peut même parfois être avantageux d'en prescrire l'usage
aux indigènes, lorsqu'il s'agit, par exemple, de détruire des criquets et d'anéantir des plantes
attaquées par des parasites ou par une maladie dont il y a intérêt à empêcher la propagation ;
mais afin d'éviter les abus, les indigènes ne devraient être autorisés à avoir recours à cette
méthode qu'après y avoir été engagés par les chefs de province ou de district, à qui il appar-
tiendrait de prendre toutes les mesures convenables pour empêcher l'incendie de s'étendre
jusqu'aux plantations, aux centres habités, aux réserves forestières ou simples bouquets de bois
et même aux végétations spontanées (exemple : bambous) qu'il peut y avoir avantage à
conserver.
1 A l'état naturel, c'est-à-dire en pleine végétation, la forêt résiste ordinairement bien au
feu, mais dès que l'incendie est précédé d'un défrichement sommaire, rien n'est plus facile en
saison sèche que de la brûler,
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