Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31. 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537330k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 22 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 683
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 717
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 724
- Les transactions des Annamites et des Chinois avec les Moïs et les Khas-lu, en Annam.
- .......... Page(s) .......... 725
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 727
- .......... Page(s) .......... 728
- .......... Page(s) .......... 728
- Isobares du mois de septembre1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1903.
— 730 —
Jusqu'en 1890 rien n'avait été fait. La marine avait soulevé la question, mais son avis ne fut
pas pris en considération par la Diète.
On donna différentes raisons, à cette époque, pour expliquer l'insuccès du projet du Gouver-
nement.
On dit d'une part, que les explications qu'avait fournies le Gouvernement avaient paru insuf-
fisantes à la Diète, surtout en ce qui concernait les quantités de minerai de fer et autres matières
premières que le Japon pourrait fournir lui-même pour le fonctionnement de hauts fourneaux.
D'autre part, on crut que le projet avait été rejeté parce qu'il avait été impossible de s'accorder
sur la question de savoir si la surveillance de cette industrie à créer serait exercée par le
Ministère de la Guerre ou par celui de la Mariné.
La Chambre supérieure, toutefois, ne fut pas satisfaite de voir cette question en rester là.
Elle insista pour qu'une commission d'enquête fût constituée, puis dans la suite émit un avis
tendant à placer cette industrie, si elle était créée, sous le contrôle dujAlinistère de l'Agriculture
et du Commerce, au lieu de celui du Ministère de la Guerre ou de la Marine.
Le Gouvernement entra dans ces vues et un comité fut constitué avec mission de faire des
recherches, de se renseigner et d'établir un rapport sur la question.
Les recherches et l'enquête durèrent cinq années, puis des essais de traitement industriel
du minerai furent faits et finalement le Gouvernement décida la création d'une usine métallurgi-
que au Japon.
On prévit d'abord une dépense de 10.650.000 francs environ à répartir sur quatre années.
Le matériel prévu devait permettre de produire chaque année 60.000 tonnes d'acier de
toutes sortes, soit moins de la moitié de la quantité totale nécessaire annuellement à cette
époque (1 HO.000 tonnes).
Le contrôle fut donné au Ministère de l'Agriculture et du Commerce.
Le 30 mars 1896 la nouvelle création d'une usine métallurgique fut annoncée officiellement
pai un édit impérial.
Le personnel dirigeant se composait d'un président recevant un traitement annuel de 10.400
francs, un directeur bien au courant de la pratique à 7.800 francs, deux sous-directeurs à 5.200
francs, huit chefs d'atelier ayant des soldes moyennes de 3 000 à 3.200 francs et soixante-dix
contremaîtres et aides recevant un salaire de 78 francs environ par mois.
Il avait également été prévu une certaine somme pour permettre d'utiliser les connaissances
d'ingénieurs étrangers et deux ingénieurs mécaniciens allemands furent engagl's.
Des ingénieurs japonais furent envoyés en Europe et en Amérique pour étudier les moyens
employés, l'outillage des différentes régions et les derniers perfectionnements.
Les sommes prévues se trouvèrent insuffisantes et finalement une somme de 52.000.000 de
francs fut employée à la création de cette usine.
Elle était connue s lUS le nom de « Impérial Japanese Government lron and Steel Works ».
Elle fut construite près de la ville de Wakam Itsu (île de Kiou-siou) à 14 kilomètres 1/2 à rouest
de Moji, port bien connu pour ses ressources en charbon.
La surface occupée par cette industrie est d'environ cent hectares plus une réserve de trente
hectares environ en cas de développement.
On connaissait avant la création de l'ujine gouvernementale les avantages que donnait à
VVakamatsu le voisinage de terrains houillers. Le port n'était malheureusement pas suffisamment
profond. En mai 1900 fut montée « The Wakamatsu Harbour Works Company » dont le but
était de creuser le port dont la plus grande profondeur atteignait à peine I m 70. Cette com-
pagnie doit lui donner une profondeur de 6 mètres ce qui permettra aux navires jaugeant
3.000 tonnes de venir à quai.
Les quais sont rattachés par un embranchement à la ligne principale du chemin de fer de
Kiusiu ainsi qu'avec toutes les parties de l'usine. La longueur totale de la voie ferrée atteint
32 kilométrés.
Les matières premières employées dans cette industrie proviennent toutes du Japon, à
exception du supplément de minerai nécessaire. Celui-ci est fourni par la Compagnie des
• auts fournaux de Han-yang (Han-kéou) qui les tire de ses mines de Ta-yé dans le Hou-pé.
Jusqu'en 1890 rien n'avait été fait. La marine avait soulevé la question, mais son avis ne fut
pas pris en considération par la Diète.
On donna différentes raisons, à cette époque, pour expliquer l'insuccès du projet du Gouver-
nement.
On dit d'une part, que les explications qu'avait fournies le Gouvernement avaient paru insuf-
fisantes à la Diète, surtout en ce qui concernait les quantités de minerai de fer et autres matières
premières que le Japon pourrait fournir lui-même pour le fonctionnement de hauts fourneaux.
D'autre part, on crut que le projet avait été rejeté parce qu'il avait été impossible de s'accorder
sur la question de savoir si la surveillance de cette industrie à créer serait exercée par le
Ministère de la Guerre ou par celui de la Mariné.
La Chambre supérieure, toutefois, ne fut pas satisfaite de voir cette question en rester là.
Elle insista pour qu'une commission d'enquête fût constituée, puis dans la suite émit un avis
tendant à placer cette industrie, si elle était créée, sous le contrôle dujAlinistère de l'Agriculture
et du Commerce, au lieu de celui du Ministère de la Guerre ou de la Marine.
Le Gouvernement entra dans ces vues et un comité fut constitué avec mission de faire des
recherches, de se renseigner et d'établir un rapport sur la question.
Les recherches et l'enquête durèrent cinq années, puis des essais de traitement industriel
du minerai furent faits et finalement le Gouvernement décida la création d'une usine métallurgi-
que au Japon.
On prévit d'abord une dépense de 10.650.000 francs environ à répartir sur quatre années.
Le matériel prévu devait permettre de produire chaque année 60.000 tonnes d'acier de
toutes sortes, soit moins de la moitié de la quantité totale nécessaire annuellement à cette
époque (1 HO.000 tonnes).
Le contrôle fut donné au Ministère de l'Agriculture et du Commerce.
Le 30 mars 1896 la nouvelle création d'une usine métallurgique fut annoncée officiellement
pai un édit impérial.
Le personnel dirigeant se composait d'un président recevant un traitement annuel de 10.400
francs, un directeur bien au courant de la pratique à 7.800 francs, deux sous-directeurs à 5.200
francs, huit chefs d'atelier ayant des soldes moyennes de 3 000 à 3.200 francs et soixante-dix
contremaîtres et aides recevant un salaire de 78 francs environ par mois.
Il avait également été prévu une certaine somme pour permettre d'utiliser les connaissances
d'ingénieurs étrangers et deux ingénieurs mécaniciens allemands furent engagl's.
Des ingénieurs japonais furent envoyés en Europe et en Amérique pour étudier les moyens
employés, l'outillage des différentes régions et les derniers perfectionnements.
Les sommes prévues se trouvèrent insuffisantes et finalement une somme de 52.000.000 de
francs fut employée à la création de cette usine.
Elle était connue s lUS le nom de « Impérial Japanese Government lron and Steel Works ».
Elle fut construite près de la ville de Wakam Itsu (île de Kiou-siou) à 14 kilomètres 1/2 à rouest
de Moji, port bien connu pour ses ressources en charbon.
La surface occupée par cette industrie est d'environ cent hectares plus une réserve de trente
hectares environ en cas de développement.
On connaissait avant la création de l'ujine gouvernementale les avantages que donnait à
VVakamatsu le voisinage de terrains houillers. Le port n'était malheureusement pas suffisamment
profond. En mai 1900 fut montée « The Wakamatsu Harbour Works Company » dont le but
était de creuser le port dont la plus grande profondeur atteignait à peine I m 70. Cette com-
pagnie doit lui donner une profondeur de 6 mètres ce qui permettra aux navires jaugeant
3.000 tonnes de venir à quai.
Les quais sont rattachés par un embranchement à la ligne principale du chemin de fer de
Kiusiu ainsi qu'avec toutes les parties de l'usine. La longueur totale de la voie ferrée atteint
32 kilométrés.
Les matières premières employées dans cette industrie proviennent toutes du Japon, à
exception du supplément de minerai nécessaire. Celui-ci est fourni par la Compagnie des
• auts fournaux de Han-yang (Han-kéou) qui les tire de ses mines de Ta-yé dans le Hou-pé.
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