Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31. 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537330k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 22 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 683
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 717
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 724
- Les transactions des Annamites et des Chinois avec les Moïs et les Khas-lu, en Annam.
- .......... Page(s) .......... 725
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 727
- .......... Page(s) .......... 728
- .......... Page(s) .......... 728
- Isobares du mois de septembre1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1903.
- 685 -
Les exportations par terre se sont élevées en 1901-1902 à 2.800.896 livres, dirigées prin-
cipalement sur le Kashmir, l'Afghanistan et la Perse.
En l'espace de onze ans les exportations par mer se sont élevées de près d'un tiers en quan-
tités: 110.194.000 livres en 1890-1891 contre 179.685.000 en 1901-1902. Presque tout ce
thé est expédié en Angleterre, à Londres qui est le grand marché européen du produit. La
Russie et les Etats-Unis n'en reçoivent qu'une petite quantité et consomment presque exclusi-
vement le thé de Chine.
RELEVÉ DES EXPORTATIONS DE THÉ PAR PAYS
1900-1901 1901-1902
Livres Livres
( I livre = 453 grammes) (1 livre = 453 graullues)
Hoyaume-Uni. 166.171.000 159.014.000
Australie.,.,. 10.439.000 8.575.000
Turquie d'Asie.,.,. 3.240.000 .626.000
Turquie d'Europe.,. 618.000 144.000
Perse. 2.429.000 2.530.000
Canada. 1.725.000 1.059.000
Allemagne. , 838.000 648.000
Russie 772.000 1.624.000
Si l'on considère les valeurs des exportations dans ces dernières années, on remarque
qu'elles ont peu varié, étant donné leur augmentation progressive en quantités. En 1897-1898
elles étaient de 151.455.000 livres, d'une valeur de 80.586.000 roupies. En 1901-1902 elles
al teignent 179.685.000 livres (encore le chiffre est-il réduit, à cause du rendement anormalement
bas de la récolte), représentant une valeur de 81.494.000 roupies seulement, c'est-à-dire une
valeur de un million de roupies à peu près supérieure à celle de l'année 1897-1898 qui comptait
28 millions de livres de moins à l'exportation. Autrement dit, il y a disproportion entre
l'augmentation des quantités et celle des valeurs qui tendent à devenir stationnaires. C'est
qu'il y a.surproduction, et c'est là la cause de la crise.
En 1900 les exportations réunies de l'Inde (186 millions de livres) et de Ceylan (148 millions)
étaient de 334 millions de livres, alors que la consommation du thé dans le monde entier
n'atteignait que 314 millions de livres, soit un surplus de 20 millions de livres. En 1901 ce
surplus n'a été que de 9 millions de livres, mais il eût certainement dépassé le précédent si
la récolte n'eût été réduite pour les raisons que nous avons indiquées. Pour l'année 1902-1903,
on ne peut donner de chiffres, les statistiques officielles n'étant pas encore publiées, mais tout
fait prévoir qu'il y aura un surplus considérable.
Tout ce thé produit dans l'Inde et à Ceylan est dirigé sur Londres d'où il est expédié sur
tous les points du Royaume-Uni pour la consommation du pays; quand il y assue en trop
grande abondance, on écoule à bénéfice, les stocks restants, dans les principaux pays d'Europe.
Londres a fourni en 1900 à l'Europe plus de 23 millions de livres de thé (10 millions de thé
de l'Inde et 13 millions de thé de Ceylan). Le marché de Londres qui absorbe ainsi la presque
totalité du thé de ces pays en règle par conséquent les prix à sa guise ; ces prix sont d'autant
plus bas que la marchandise y est plus abondante, et les producteurs, qui ont, eux, d'autant
plus de frais qu'ils produisent davantage, sont de moins en moins rémunérés.
A ces deux maux : la surproduction et l'accaparement du produit par le marché de Londres,
causes de l'abaissement des prix, est venu s'en ajouter un nouveau en 1900: les droits d'entrée
sur le thé en Angleterre, qui étaient déjà de 4 pence 1 par livre, ont été augmentés de 2 pence,
1 1 penny (pluriel pence) = 0 1 10 1/2.
Les exportations par terre se sont élevées en 1901-1902 à 2.800.896 livres, dirigées prin-
cipalement sur le Kashmir, l'Afghanistan et la Perse.
En l'espace de onze ans les exportations par mer se sont élevées de près d'un tiers en quan-
tités: 110.194.000 livres en 1890-1891 contre 179.685.000 en 1901-1902. Presque tout ce
thé est expédié en Angleterre, à Londres qui est le grand marché européen du produit. La
Russie et les Etats-Unis n'en reçoivent qu'une petite quantité et consomment presque exclusi-
vement le thé de Chine.
RELEVÉ DES EXPORTATIONS DE THÉ PAR PAYS
1900-1901 1901-1902
Livres Livres
( I livre = 453 grammes) (1 livre = 453 graullues)
Hoyaume-Uni. 166.171.000 159.014.000
Australie.,.,. 10.439.000 8.575.000
Turquie d'Asie.,.,. 3.240.000 .626.000
Turquie d'Europe.,. 618.000 144.000
Perse. 2.429.000 2.530.000
Canada. 1.725.000 1.059.000
Allemagne. , 838.000 648.000
Russie 772.000 1.624.000
Si l'on considère les valeurs des exportations dans ces dernières années, on remarque
qu'elles ont peu varié, étant donné leur augmentation progressive en quantités. En 1897-1898
elles étaient de 151.455.000 livres, d'une valeur de 80.586.000 roupies. En 1901-1902 elles
al teignent 179.685.000 livres (encore le chiffre est-il réduit, à cause du rendement anormalement
bas de la récolte), représentant une valeur de 81.494.000 roupies seulement, c'est-à-dire une
valeur de un million de roupies à peu près supérieure à celle de l'année 1897-1898 qui comptait
28 millions de livres de moins à l'exportation. Autrement dit, il y a disproportion entre
l'augmentation des quantités et celle des valeurs qui tendent à devenir stationnaires. C'est
qu'il y a.surproduction, et c'est là la cause de la crise.
En 1900 les exportations réunies de l'Inde (186 millions de livres) et de Ceylan (148 millions)
étaient de 334 millions de livres, alors que la consommation du thé dans le monde entier
n'atteignait que 314 millions de livres, soit un surplus de 20 millions de livres. En 1901 ce
surplus n'a été que de 9 millions de livres, mais il eût certainement dépassé le précédent si
la récolte n'eût été réduite pour les raisons que nous avons indiquées. Pour l'année 1902-1903,
on ne peut donner de chiffres, les statistiques officielles n'étant pas encore publiées, mais tout
fait prévoir qu'il y aura un surplus considérable.
Tout ce thé produit dans l'Inde et à Ceylan est dirigé sur Londres d'où il est expédié sur
tous les points du Royaume-Uni pour la consommation du pays; quand il y assue en trop
grande abondance, on écoule à bénéfice, les stocks restants, dans les principaux pays d'Europe.
Londres a fourni en 1900 à l'Europe plus de 23 millions de livres de thé (10 millions de thé
de l'Inde et 13 millions de thé de Ceylan). Le marché de Londres qui absorbe ainsi la presque
totalité du thé de ces pays en règle par conséquent les prix à sa guise ; ces prix sont d'autant
plus bas que la marchandise y est plus abondante, et les producteurs, qui ont, eux, d'autant
plus de frais qu'ils produisent davantage, sont de moins en moins rémunérés.
A ces deux maux : la surproduction et l'accaparement du produit par le marché de Londres,
causes de l'abaissement des prix, est venu s'en ajouter un nouveau en 1900: les droits d'entrée
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1 1 penny (pluriel pence) = 0 1 10 1/2.
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