Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1903 01 septembre 1903
Description : 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30. 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537329x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 21 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616-617
- .......... Page(s) .......... 618
- .......... Page(s) .......... 619
- .......... Page(s) .......... 624
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 648
- .......... Page(s) .......... 655
- .......... Page(s) .......... 661
- Isobares du mois d'août 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1903.
- 607 -
d'irriguer en temps voulu. Trois éclaircissages et sarclages, au moins, sont
nécessaires.
Le Docteur Impey, qui résida durant plusieurs années dans la province de
Malwa, nous apprend que l'opium y est toujours cultivé dans des terrains
s'étendant à proximité d'un étang ou d'un ruisseau, de manière à ce que le
cultivateur soit certain d'avoir constamment à sa disposition un abondant
supplément d'eau. Les cultures sont irriguées une fois tous les huit ou dix
jours, soit, au plus, neuf fois en tout. Il faut de deux à quatre jours à un terrain
irrigué pour s'infiltrer, suivant que le temps est froid ou chaud.
Au Panjab, on irrigue aussi souvent que la sécheresse du sol le rend nécessaire.
Les jeunes plantes apparaissent sur le sol à partir du douzième jour qui suit les
semis. Depuis ce moment, jusqu'à ce que les capsules aient commencé à mûrir,
la venue de la récolte dépend uniquement de l'attention apportée à l'irrigation,
à l'éclaircissage, au sarclage, à la fumure.
Dans les Provinces centrales, lorsque les semences ont germé, c'est-à-dire une
dizaine de jours après avoir été semées, on fait un éclaircissage et un sarclage.
Tous les quatre ou cinq jours chaque partie du champ est irriguée. Entre les
irrigations il est procédé à un éclaircissage chaque fois qu'il est nécessaire.
Lorsque les capsules sont bien formées et si l'on estime la plante à point pour
être incisée, on arrête les irrigations pendant environ quinze jours.
Les plantations de pavot sont irriguées sept fois dans le Baroda. La première
irrigation se fait après les semis, la seconde quatre jours après; les autres
suivent de quinze en quinze jours. Après la floraison on irrigue encore une fois.
L'éclaircissage et le sarclage sont des travaux très minutieux. On fait trois
éclaircissages en dehors de la destruction des mauvaises herbes. Les plants de
pavot sont éclaircis de manière à se trouver à une distance de 0 fi 20 les uns
des autres, en tous sens. Le premier éclaircissage a lieu vingt jours après
l'apparition de la plante, les deux autres à quinze jours d'intervalle. On remplace
les plantes desséchées ou trop faibles. Les premiers semis fleurissent en janvier
et les derniers en février.
On voit, par ce qui précède, que suivant les régions, la méthode employée
varie. On peut cependant en déduire que la culture du pavot à opium demande
des soins assidus, tels que sarclages, éclaircissages, binages, qu'il faut constam-
ment veiller à ce quels sol ait le degré d'humidité voulu et, qu'en somme, c'est
une culture excessivement exigeante. Nous verrons d'ailleurs dans la suite, que
la récolte demande également de très grands soins. Ceci explique que Watt
reconnaisse qu'aucune culture, sauf celle de la canne à sucre, demande autant
de soins et de travaux de toutes sortes, que celle du pavot. Toutefois, c'est
encore la canne à sucre qui demande le plus de soins, car le pavot ne reste en
terre que quatre mois environ pour passer par toutes les phases de sa végétation
et pouvoir être récolté.
Maturité. — Les capsules sont mûres lorsqu'elles ont pris une teinte marron
très foncée et lorsqu'elles sont sèches. Elles ont généralement, avant d'être
d'irriguer en temps voulu. Trois éclaircissages et sarclages, au moins, sont
nécessaires.
Le Docteur Impey, qui résida durant plusieurs années dans la province de
Malwa, nous apprend que l'opium y est toujours cultivé dans des terrains
s'étendant à proximité d'un étang ou d'un ruisseau, de manière à ce que le
cultivateur soit certain d'avoir constamment à sa disposition un abondant
supplément d'eau. Les cultures sont irriguées une fois tous les huit ou dix
jours, soit, au plus, neuf fois en tout. Il faut de deux à quatre jours à un terrain
irrigué pour s'infiltrer, suivant que le temps est froid ou chaud.
Au Panjab, on irrigue aussi souvent que la sécheresse du sol le rend nécessaire.
Les jeunes plantes apparaissent sur le sol à partir du douzième jour qui suit les
semis. Depuis ce moment, jusqu'à ce que les capsules aient commencé à mûrir,
la venue de la récolte dépend uniquement de l'attention apportée à l'irrigation,
à l'éclaircissage, au sarclage, à la fumure.
Dans les Provinces centrales, lorsque les semences ont germé, c'est-à-dire une
dizaine de jours après avoir été semées, on fait un éclaircissage et un sarclage.
Tous les quatre ou cinq jours chaque partie du champ est irriguée. Entre les
irrigations il est procédé à un éclaircissage chaque fois qu'il est nécessaire.
Lorsque les capsules sont bien formées et si l'on estime la plante à point pour
être incisée, on arrête les irrigations pendant environ quinze jours.
Les plantations de pavot sont irriguées sept fois dans le Baroda. La première
irrigation se fait après les semis, la seconde quatre jours après; les autres
suivent de quinze en quinze jours. Après la floraison on irrigue encore une fois.
L'éclaircissage et le sarclage sont des travaux très minutieux. On fait trois
éclaircissages en dehors de la destruction des mauvaises herbes. Les plants de
pavot sont éclaircis de manière à se trouver à une distance de 0 fi 20 les uns
des autres, en tous sens. Le premier éclaircissage a lieu vingt jours après
l'apparition de la plante, les deux autres à quinze jours d'intervalle. On remplace
les plantes desséchées ou trop faibles. Les premiers semis fleurissent en janvier
et les derniers en février.
On voit, par ce qui précède, que suivant les régions, la méthode employée
varie. On peut cependant en déduire que la culture du pavot à opium demande
des soins assidus, tels que sarclages, éclaircissages, binages, qu'il faut constam-
ment veiller à ce quels sol ait le degré d'humidité voulu et, qu'en somme, c'est
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