Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1903 01 septembre 1903
Description : 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30. 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537329x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 21 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616-617
- .......... Page(s) .......... 618
- .......... Page(s) .......... 619
- .......... Page(s) .......... 624
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 648
- .......... Page(s) .......... 655
- .......... Page(s) .......... 661
- Isobares du mois d'août 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1903.
- 606 -
Soins à donner et irrigation. — Je rappelle ici les soins à donner à cette
culture, que j'ai indiqués dans le Rapport sur les cultures et l'élevage dans la
Haute-Région du Tonkin (Bulletin Economique no 11, nouvelle série); j'y
ajouterai seulement quelques lignes sur l'irrigation.
Je disais que les pluies et les conditions climatologiques de Ta-ho-Ti suffisaient,
généralement, aux exigences de cette culture1 et plus loin, qu'il serait toujours
facile d'irriguer. Dans des conditions analogues, je crois que le planteur aurait
tout intérêt à disposer les terrains qu'il destine à cette culture, de manière à
pouvoir les irriguer, c'est-à-dire en les étageant comme le sont les rizières de
montagnes. Cette disposition lui permettra non seulement de donner l'humidité
indispensable en cas de sécheresse, mais aussi de faire écouler l'eau qui, à de
certains moments, pourrait être en excès. Nous pensons que les quelques frais
supplémentaires que coûteraient ces travaux, seraient largement compensés,
une année ou l'autre, en permettant au planteur de sauver une récolte.
Au Bengale, nous apprend G. Watt, sitôt que les graines commencent à germer,
soit environ une semaine après les semis, le champ est séparé en compartiments
rectangulaires, de 2 111 40 sur 1 m 20 environ, par une série de sillons transver-
saux. On creuse alternativement un sillon plus profond et plus large que
le précédent, de manière à servir de canaux d'irrigation.
On doit irriguer le champ dès que les plantes sortent de terre et ensemencer
à nouveau les surfaces où la germination n'aurait pas eu lieu. Il faut que
l'irrigation soit continuée à époques régulières, jusqu'à ce que la récolte soit
mûre, et veiller à ce que les jeunes plantes ne soient jamais entièrement
couvertes d'eau.
Lorsque les jeunes plants ont de 0m05 il U ru 08 de haut on fait le premier
éclaircissage.
On recommence cette opération deux ou trois fois. Les plantes chétives ou
trop serrées sont arrachées, de manière à laisser des pieds sains et vigoureux à
une distance de 18 à 20 centimètres les uns des autres, en tous senz.
Dans les Provinces du Nord-Ouest, d'après le même auteur, le sol est presque
toujours préparé pour permettre de faire suivre l'ensemencement d'une irriga-
tion. On irrigue aussi souvent qu'il est nécessaire. Dans les parties les plus sèches
de ces Provinces, les cultures de pavot sont irriguées une fois tous les quinze
jours ou trois semaines.
Dans la région de Bénarès, quatre ou cinq irrigations suffisent. Mais il est de
toute nécessité qu'elles puissent se faire au moment précis où la plante en a
besoin. Les cultivateurs veillent donc avec soin sur leurs canaux d'irrigation.
Les eaux contiennent parfois des nitrates, ce qui est certainement avantageux,
mais cette circonstance favorable ne diminue en rien la nécessité absolue
1 Ce sont également, comme nous le faisions remarquer plus haut, les conditions naturelles
du Yunnan. Il y a là une supériorité qui nous paraît importante au point de vue du succès de
la culture. N. D. L. D.
Soins à donner et irrigation. — Je rappelle ici les soins à donner à cette
culture, que j'ai indiqués dans le Rapport sur les cultures et l'élevage dans la
Haute-Région du Tonkin (Bulletin Economique no 11, nouvelle série); j'y
ajouterai seulement quelques lignes sur l'irrigation.
Je disais que les pluies et les conditions climatologiques de Ta-ho-Ti suffisaient,
généralement, aux exigences de cette culture1 et plus loin, qu'il serait toujours
facile d'irriguer. Dans des conditions analogues, je crois que le planteur aurait
tout intérêt à disposer les terrains qu'il destine à cette culture, de manière à
pouvoir les irriguer, c'est-à-dire en les étageant comme le sont les rizières de
montagnes. Cette disposition lui permettra non seulement de donner l'humidité
indispensable en cas de sécheresse, mais aussi de faire écouler l'eau qui, à de
certains moments, pourrait être en excès. Nous pensons que les quelques frais
supplémentaires que coûteraient ces travaux, seraient largement compensés,
une année ou l'autre, en permettant au planteur de sauver une récolte.
Au Bengale, nous apprend G. Watt, sitôt que les graines commencent à germer,
soit environ une semaine après les semis, le champ est séparé en compartiments
rectangulaires, de 2 111 40 sur 1 m 20 environ, par une série de sillons transver-
saux. On creuse alternativement un sillon plus profond et plus large que
le précédent, de manière à servir de canaux d'irrigation.
On doit irriguer le champ dès que les plantes sortent de terre et ensemencer
à nouveau les surfaces où la germination n'aurait pas eu lieu. Il faut que
l'irrigation soit continuée à époques régulières, jusqu'à ce que la récolte soit
mûre, et veiller à ce que les jeunes plantes ne soient jamais entièrement
couvertes d'eau.
Lorsque les jeunes plants ont de 0m05 il U ru 08 de haut on fait le premier
éclaircissage.
On recommence cette opération deux ou trois fois. Les plantes chétives ou
trop serrées sont arrachées, de manière à laisser des pieds sains et vigoureux à
une distance de 18 à 20 centimètres les uns des autres, en tous senz.
Dans les Provinces du Nord-Ouest, d'après le même auteur, le sol est presque
toujours préparé pour permettre de faire suivre l'ensemencement d'une irriga-
tion. On irrigue aussi souvent qu'il est nécessaire. Dans les parties les plus sèches
de ces Provinces, les cultures de pavot sont irriguées une fois tous les quinze
jours ou trois semaines.
Dans la région de Bénarès, quatre ou cinq irrigations suffisent. Mais il est de
toute nécessité qu'elles puissent se faire au moment précis où la plante en a
besoin. Les cultivateurs veillent donc avec soin sur leurs canaux d'irrigation.
Les eaux contiennent parfois des nitrates, ce qui est certainement avantageux,
mais cette circonstance favorable ne diminue en rien la nécessité absolue
1 Ce sont également, comme nous le faisions remarquer plus haut, les conditions naturelles
du Yunnan. Il y a là une supériorité qui nous paraît importante au point de vue du succès de
la culture. N. D. L. D.
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