Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1903 01 août 1903
Description : 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31. 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537328h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 20
- Le marché du sucre en Extrême-Orient L'industrie et le commerce du sucre à Hongkong, par M. Réau, Vice-consul de France, à Hongkong.
- .......... Page(s) .......... 559
- .......... Page(s) .......... 570
- .......... Page(s) .......... 577
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 586
- .......... Page(s) .......... 586
- .......... Page(s) .......... 588
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- .......... Page(s) .......... 589
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- Isobares du mois de juillet 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1903.
— 585 —
La culture de la ramie en Cochinchine. — L'Administrateur de la province de
Baria signale, dans son rapport économique de mai-juin 1903, la tentative intéressante de
M. Pedemonte qui a sollicité la concession de 3.000 hectares de terrains à Baria, pour. y cultiver
la ramie.
D'après l'Administrateur, tout le plateau des terres rouges de cette province, d'une altitude
suffisante, car la plante exige des terrains élevés, conviendrait merveilleusement au développe-
ment de la ramie.
Les indigènes ont d'ailleurs, depuis quelque temps, fait de timides essais et l'on peut espérer
que l'entreprise de M. Pedemonte encouragera leurs tentatives.
*
* *
La flottabilité du kapok. - Dans les numéros 40 (octobre 1901), ancienne-série, et
14 (février 1903), nouvelle série, du Bulletin Economique, nous avons publié quelques ren-
seignements et une étude sommaire sur le, kapok — (Eriodendron anfractuosum), faux
cotonnier ou fromager du Cambodge — en indiquant les principales applications du duvet extrait
de ses gousses.
En dehors de son utilisation pour le rembourrage des meubles, matelas, oreillers, le. kapok
jouit d'une propriété qui peut lui assurer un fort bel avenir dansj'ameublement jetl'équipement
maritimes : c'est sa puissance de flottabilité qui est de beaucoup supérieure à celle du-liège.
Nous relevons dans le Journal d'agriculture tropicale, n° 23 (mai 1903), qu'une société s'est
formée dans but d'exploiter les différentes applications de la flottabilité du kapok dont le prin-
cipe est breveté.
La densité et la faculté d'imbibition du kapok sont moindres que celles de toutes les matières
employées jusqu'à présent pour la fabrication des engins de sauvetage.
Le kapok, d'après les prospectus de cette société, peut porter 30 à 35 fois son propre poids
dans l'eau, tandis que le liège ordinaire porte à peine 5 fois, le liège calciné et le poil, de renne
10 fois. Il est imputrescible, toujours propre, inapte à prendre l'eau et sèche rapidement ; les
insectes ne l'habitent pas et les rats même ne le mangent pas.
De nombreuses expériences ont été faites avec des engins de sauvetage de toutes sortes et
avec une foule d'objets nécessaires pour d'autres usages à bord des navires ; les applications
du kapok, qui permettent d'utiliser sa puissance de flottabilité, sont d'ailleurs multiples.
Le kapok est couramment employé depuis quatre ans dans les flottes de guerre impériales
allemande, anglaise et russe et dans de grandes compagnies de navigation, bâtiments de com-
merce, yatchs, etc.
D'autre part le journal La Gironde, du 18 juin dernier, rend compte de très intéressantes
expériences qui viennent d'être faites à Bordeaux, sur les usages du kapok. Elles ont été faites
sous la présidence de M. Laparra, président de la Société française de sauvetage du Sud-Ouest,
en présence de hautes personnalités de la marine, d'un grand nombre d'armateurs, d'ingé-
nieurs et d'officiers dé la marine marchande:
La plupart des appareils employés avaient subi au préalable une imbibition de 18 heures.
La puissance de flottabilité du kapok a émerveillé tout le monde; il suffit en effet de 300
grammes de cette. ouate pour maintenir à la surface de l'eau un homme pesant 70 kilos. Un
radeau formé de trois-matelas, auquel deux avirons donnaient de la rigidité, est parti à la dérive
en portant 3 hommes ; il aurait pu en supporter le double, car il émergeait presque complète-
ment. On a expérimenté successivement des bouées, des gilets, des oreillers aux dimensions
exiguës, des ceintures, etc.
A la suite de ces expériences, le Directeur du Musée commercial et colonial de l'Institut co-
lonial de Bordeaux, s'est adressé à la Direction de l'Agriculture et du Commerce de l'Indo-
Chine, à l'effet de recevoir des échantillons assez copieux de kapok et des ouates-similaires
que l'on trouve en Indo-Chine.
La culture de la ramie en Cochinchine. — L'Administrateur de la province de
Baria signale, dans son rapport économique de mai-juin 1903, la tentative intéressante de
M. Pedemonte qui a sollicité la concession de 3.000 hectares de terrains à Baria, pour. y cultiver
la ramie.
D'après l'Administrateur, tout le plateau des terres rouges de cette province, d'une altitude
suffisante, car la plante exige des terrains élevés, conviendrait merveilleusement au développe-
ment de la ramie.
Les indigènes ont d'ailleurs, depuis quelque temps, fait de timides essais et l'on peut espérer
que l'entreprise de M. Pedemonte encouragera leurs tentatives.
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La flottabilité du kapok. - Dans les numéros 40 (octobre 1901), ancienne-série, et
14 (février 1903), nouvelle série, du Bulletin Economique, nous avons publié quelques ren-
seignements et une étude sommaire sur le, kapok — (Eriodendron anfractuosum), faux
cotonnier ou fromager du Cambodge — en indiquant les principales applications du duvet extrait
de ses gousses.
En dehors de son utilisation pour le rembourrage des meubles, matelas, oreillers, le. kapok
jouit d'une propriété qui peut lui assurer un fort bel avenir dansj'ameublement jetl'équipement
maritimes : c'est sa puissance de flottabilité qui est de beaucoup supérieure à celle du-liège.
Nous relevons dans le Journal d'agriculture tropicale, n° 23 (mai 1903), qu'une société s'est
formée dans but d'exploiter les différentes applications de la flottabilité du kapok dont le prin-
cipe est breveté.
La densité et la faculté d'imbibition du kapok sont moindres que celles de toutes les matières
employées jusqu'à présent pour la fabrication des engins de sauvetage.
Le kapok, d'après les prospectus de cette société, peut porter 30 à 35 fois son propre poids
dans l'eau, tandis que le liège ordinaire porte à peine 5 fois, le liège calciné et le poil, de renne
10 fois. Il est imputrescible, toujours propre, inapte à prendre l'eau et sèche rapidement ; les
insectes ne l'habitent pas et les rats même ne le mangent pas.
De nombreuses expériences ont été faites avec des engins de sauvetage de toutes sortes et
avec une foule d'objets nécessaires pour d'autres usages à bord des navires ; les applications
du kapok, qui permettent d'utiliser sa puissance de flottabilité, sont d'ailleurs multiples.
Le kapok est couramment employé depuis quatre ans dans les flottes de guerre impériales
allemande, anglaise et russe et dans de grandes compagnies de navigation, bâtiments de com-
merce, yatchs, etc.
D'autre part le journal La Gironde, du 18 juin dernier, rend compte de très intéressantes
expériences qui viennent d'être faites à Bordeaux, sur les usages du kapok. Elles ont été faites
sous la présidence de M. Laparra, président de la Société française de sauvetage du Sud-Ouest,
en présence de hautes personnalités de la marine, d'un grand nombre d'armateurs, d'ingé-
nieurs et d'officiers dé la marine marchande:
La plupart des appareils employés avaient subi au préalable une imbibition de 18 heures.
La puissance de flottabilité du kapok a émerveillé tout le monde; il suffit en effet de 300
grammes de cette. ouate pour maintenir à la surface de l'eau un homme pesant 70 kilos. Un
radeau formé de trois-matelas, auquel deux avirons donnaient de la rigidité, est parti à la dérive
en portant 3 hommes ; il aurait pu en supporter le double, car il émergeait presque complète-
ment. On a expérimenté successivement des bouées, des gilets, des oreillers aux dimensions
exiguës, des ceintures, etc.
A la suite de ces expériences, le Directeur du Musée commercial et colonial de l'Institut co-
lonial de Bordeaux, s'est adressé à la Direction de l'Agriculture et du Commerce de l'Indo-
Chine, à l'effet de recevoir des échantillons assez copieux de kapok et des ouates-similaires
que l'on trouve en Indo-Chine.
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