Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1903 01 août 1903
Description : 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31. 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537328h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 20
- Le marché du sucre en Extrême-Orient L'industrie et le commerce du sucre à Hongkong, par M. Réau, Vice-consul de France, à Hongkong.
- .......... Page(s) .......... 559
- .......... Page(s) .......... 570
- .......... Page(s) .......... 577
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 586
- .......... Page(s) .......... 586
- .......... Page(s) .......... 588
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- .......... Page(s) .......... 589
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- Isobares du mois de juillet 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1903.
- 575 -
Conduite comme je l'ai dit plus haut, une plantation d'ylangs qui est surveillée
avec soin, donne durant huit et dix ans un produit annuel très rémunérateur,
sensiblement régulier.
Floraison ; Cueillette. — Dans l'hémisphère Sud, notamment à la Réunion,
les fleurs apparaissent dès les mois de janvier ou de février, mais n'arrivent
à complet épanouissement que du mois d'avril au mois d'août suivant. A par-
tir du mois de mai on peut compter sur une production régulière de fleurs jus-
qu'en fin août.
La cueillette se fait par des femmes ou des enfants qui munis de petits paniers
circulent dans les peuplements sous la surveillance d'un employé, et récoltent
les fleurs les plus avancées, c'est-à-dire celles qui, bien épanouies, présentent
une belle coloration jaune plus ou moins claire.
Durant les mois de forte floraison, de mai à août, il est nécessaire de passer
tous les deux ou trois jours dans les peuplements en vue de récolter toutes les
fleurs qui s'épanouissent très rapidement et en grand nombre. Aussi la cueillette
est-elle très active à ce moment et la distillation des fleurs se fait-elle d'une
façon continuelle, presque jour et nuit, car il y a lieu de les distiller autant que
possible sitôt cueillies, les plus fraîches donnant une huile essentielle de bien
meilleure qualité.
C'est aussi durant ces mois qu'on obtient les fleurs les plus riches, qui don-
nent à la distillation le rendement le plus élevé.
Rendement. — Un hectare de bon terrain couvert d'un peuplement régulier
d'ylangs peut fournir annuellement environ trois ou quatre kilogrammes d'huile
essentielle.
On estime généralement qu'il faut de 50 à 64 kilogrammes de fleurs fraîche-
ment cueillies pour fournir par distillation un kilogramme d'huile essentielle
ce qui fait un rendement de 1.56 à 2 pour cent.
Mais je m'empresse d'ajouter que ces chiffres, qui ne sont que des moyennes,
peuvent varier beaucoup suivant les conditions climatériques spéciales à chaque
pays, suivant les conditions météorologiques de chaque année, et surtout suivant
les soins qu'on prodigue à la plantation.
Quoi qu'il en soit, l'ylang peut, partout où il se plaît, être l'objet d'une culture
réellement rémunératrice et ceux qui s'y livrent en obtiennent des produits que
bien peu des autres cultures tropicales sont susceptibles de fournir.
Le compte de culture suivant que j'ai établi en exagérant les frais de main-
d'œuvre que nécessitent l'entretien du peuplement, la cueillette des fleurs et
leur distillation, montrent surabondamment que cette plante peut être mise en
tête de la liste de celles qui sont réputées susceptibles de procurer à ceux qui
les cultivent des revenus élevés.
Compte de culture d'un hectare de bon terrain complanté en ylang-ylang à
raison de 500 arbres à l'hectare. — Nous l'avons dit, les frais de plantation et d'en-
tretien du jeune peuplement jusqu'à la troisième année, sont amplement couverts
par les produits des cultures intercalaires qu'on peut y faire et par le produit de
BULLETIN ÉCONOMIQUE 36
Conduite comme je l'ai dit plus haut, une plantation d'ylangs qui est surveillée
avec soin, donne durant huit et dix ans un produit annuel très rémunérateur,
sensiblement régulier.
Floraison ; Cueillette. — Dans l'hémisphère Sud, notamment à la Réunion,
les fleurs apparaissent dès les mois de janvier ou de février, mais n'arrivent
à complet épanouissement que du mois d'avril au mois d'août suivant. A par-
tir du mois de mai on peut compter sur une production régulière de fleurs jus-
qu'en fin août.
La cueillette se fait par des femmes ou des enfants qui munis de petits paniers
circulent dans les peuplements sous la surveillance d'un employé, et récoltent
les fleurs les plus avancées, c'est-à-dire celles qui, bien épanouies, présentent
une belle coloration jaune plus ou moins claire.
Durant les mois de forte floraison, de mai à août, il est nécessaire de passer
tous les deux ou trois jours dans les peuplements en vue de récolter toutes les
fleurs qui s'épanouissent très rapidement et en grand nombre. Aussi la cueillette
est-elle très active à ce moment et la distillation des fleurs se fait-elle d'une
façon continuelle, presque jour et nuit, car il y a lieu de les distiller autant que
possible sitôt cueillies, les plus fraîches donnant une huile essentielle de bien
meilleure qualité.
C'est aussi durant ces mois qu'on obtient les fleurs les plus riches, qui don-
nent à la distillation le rendement le plus élevé.
Rendement. — Un hectare de bon terrain couvert d'un peuplement régulier
d'ylangs peut fournir annuellement environ trois ou quatre kilogrammes d'huile
essentielle.
On estime généralement qu'il faut de 50 à 64 kilogrammes de fleurs fraîche-
ment cueillies pour fournir par distillation un kilogramme d'huile essentielle
ce qui fait un rendement de 1.56 à 2 pour cent.
Mais je m'empresse d'ajouter que ces chiffres, qui ne sont que des moyennes,
peuvent varier beaucoup suivant les conditions climatériques spéciales à chaque
pays, suivant les conditions météorologiques de chaque année, et surtout suivant
les soins qu'on prodigue à la plantation.
Quoi qu'il en soit, l'ylang peut, partout où il se plaît, être l'objet d'une culture
réellement rémunératrice et ceux qui s'y livrent en obtiennent des produits que
bien peu des autres cultures tropicales sont susceptibles de fournir.
Le compte de culture suivant que j'ai établi en exagérant les frais de main-
d'œuvre que nécessitent l'entretien du peuplement, la cueillette des fleurs et
leur distillation, montrent surabondamment que cette plante peut être mise en
tête de la liste de celles qui sont réputées susceptibles de procurer à ceux qui
les cultivent des revenus élevés.
Compte de culture d'un hectare de bon terrain complanté en ylang-ylang à
raison de 500 arbres à l'hectare. — Nous l'avons dit, les frais de plantation et d'en-
tretien du jeune peuplement jusqu'à la troisième année, sont amplement couverts
par les produits des cultures intercalaires qu'on peut y faire et par le produit de
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