Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1903 01 août 1903
Description : 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31. 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537328h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 20
- Le marché du sucre en Extrême-Orient L'industrie et le commerce du sucre à Hongkong, par M. Réau, Vice-consul de France, à Hongkong.
- .......... Page(s) .......... 559
- .......... Page(s) .......... 570
- .......... Page(s) .......... 577
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 586
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- .......... Page(s) .......... 589
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- Isobares du mois de juillet 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1903.
- 574 -
avantageusement les tentes qu'on emploie à la Réunion. Par ce moyen, la mise
en vase pouvant se faire toujours le plus près possible du champ destiné à être
mis en ylang, au moment de la plantation on aura sur place des plants bien
repris qui se seront développés normalement, et dont la plantation se fera
très facilement.
Il faut aux jeunes plants mis en pépinière ou en vases environ deux mois pour
se développer suffisamment et atteindre 25 à 30 centimètres. Ils reviennent au
prix moyen de 40 francs le mille, vases compris.
Plantation. — Le terrain destiné à recevoir cette culture est tout d'abord
débarrassé de la végétation spontanée qui peut le recouvrir, labouré, hersé et
fumé. On y creuse en lignes des trous circulaires de 40 à 50 centimètres de
diamètre et de 35 à 40 centimètres de profondeur, également distants les uns des
autres de 4 à 5 mètres.
On y accumule du fumier qu'on mélange intimement à de la terre de façon
que les trous en soient aux trois quarts remplis. Une plantation faite ainsi donne
de 5 à 600 arbres à l'hectare.
Mais ces chiffres ne sont que des moyennes ; il est évident que le nombre de
plants à mettre à l'hectare est laissé à l'appréciation du cultivateur qui peut le
réduire encore ou l'augmenter. Cette moyenne de 5 à 600 arbres, a été établie par
la pratique et reconnue comme donnant les meilleurs résullats.
Durant les deux premières années, la jeune plante aya nt une croissance relative-
ment lente est mal armée pour lutter contre l'envahissement des plantes adven-
tices. Aussi durant ce temps, la jeune plantation doit-elle être l'objet de soins
constants. Ces soins répétés pouvant être à la longue très onéreux, on profite du
grand écartement des jeunes arbres qui laisse ainsi inutilisées d'assez vastes
surfaces de terrain, pour y faire des cultures intercalaires qui donnent des pro-
duits payant au delà les frais d'entretien et de plantation.
Vers la troisième année l'ylang commence à produire une floraison peu impor-
tante, c'est vrai, mais qui peut encore être évaluée à 150 ou 200 francs à
l'hectare.
A ce moment il importe de maintenir les arbres à 2 m 50 ou 3 mètres au plus
de hauteur et pour cela il suffit d'enlever toute la partie terminale de la plante qui
dépasse cette hauteur. Les branches latérales se développent ainsi beaucoup plus,
traînent sur le sol, et au moment de la floraison, se couvrent de fleurs, en sorte
que dans une plantation conduite de cette façon le rendement est de beaucoup
plus élevé.
Il ne faut pas perdre de vue en effet, que pris isolément l'ylang-ylang est un
bel arbre, muni de branches latérales volumineuses, couvertes d'un épais feuil-
lage. En peuplement il se développe, au contraire, très rapidement en hauteur,
prend une apparence étriquée et très vite se réduit à un bouquet de quelques
branches latérales situées au sommet de la tige. La production des fleurs par
suite devient insignifiante et la cueillette en est très difficile, parfois même
dangereuse.
avantageusement les tentes qu'on emploie à la Réunion. Par ce moyen, la mise
en vase pouvant se faire toujours le plus près possible du champ destiné à être
mis en ylang, au moment de la plantation on aura sur place des plants bien
repris qui se seront développés normalement, et dont la plantation se fera
très facilement.
Il faut aux jeunes plants mis en pépinière ou en vases environ deux mois pour
se développer suffisamment et atteindre 25 à 30 centimètres. Ils reviennent au
prix moyen de 40 francs le mille, vases compris.
Plantation. — Le terrain destiné à recevoir cette culture est tout d'abord
débarrassé de la végétation spontanée qui peut le recouvrir, labouré, hersé et
fumé. On y creuse en lignes des trous circulaires de 40 à 50 centimètres de
diamètre et de 35 à 40 centimètres de profondeur, également distants les uns des
autres de 4 à 5 mètres.
On y accumule du fumier qu'on mélange intimement à de la terre de façon
que les trous en soient aux trois quarts remplis. Une plantation faite ainsi donne
de 5 à 600 arbres à l'hectare.
Mais ces chiffres ne sont que des moyennes ; il est évident que le nombre de
plants à mettre à l'hectare est laissé à l'appréciation du cultivateur qui peut le
réduire encore ou l'augmenter. Cette moyenne de 5 à 600 arbres, a été établie par
la pratique et reconnue comme donnant les meilleurs résullats.
Durant les deux premières années, la jeune plante aya nt une croissance relative-
ment lente est mal armée pour lutter contre l'envahissement des plantes adven-
tices. Aussi durant ce temps, la jeune plantation doit-elle être l'objet de soins
constants. Ces soins répétés pouvant être à la longue très onéreux, on profite du
grand écartement des jeunes arbres qui laisse ainsi inutilisées d'assez vastes
surfaces de terrain, pour y faire des cultures intercalaires qui donnent des pro-
duits payant au delà les frais d'entretien et de plantation.
Vers la troisième année l'ylang commence à produire une floraison peu impor-
tante, c'est vrai, mais qui peut encore être évaluée à 150 ou 200 francs à
l'hectare.
A ce moment il importe de maintenir les arbres à 2 m 50 ou 3 mètres au plus
de hauteur et pour cela il suffit d'enlever toute la partie terminale de la plante qui
dépasse cette hauteur. Les branches latérales se développent ainsi beaucoup plus,
traînent sur le sol, et au moment de la floraison, se couvrent de fleurs, en sorte
que dans une plantation conduite de cette façon le rendement est de beaucoup
plus élevé.
Il ne faut pas perdre de vue en effet, que pris isolément l'ylang-ylang est un
bel arbre, muni de branches latérales volumineuses, couvertes d'un épais feuil-
lage. En peuplement il se développe, au contraire, très rapidement en hauteur,
prend une apparence étriquée et très vite se réduit à un bouquet de quelques
branches latérales situées au sommet de la tige. La production des fleurs par
suite devient insignifiante et la cueillette en est très difficile, parfois même
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