Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1903 01 août 1903
Description : 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31. 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537328h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 20
- Le marché du sucre en Extrême-Orient L'industrie et le commerce du sucre à Hongkong, par M. Réau, Vice-consul de France, à Hongkong.
- .......... Page(s) .......... 559
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- .......... Page(s) .......... 577
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 583
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- .......... Page(s) .......... 589
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- Isobares du mois de juillet 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1903.
— 572 —
La corolle imbriquée comprend deux verticilles de trois pétales longs et lan-
céolés.
On rencontre parfois des fleurs dont la corolle n'est pourvue que de 4 ou 5
pétales. C'est ce qui se produit quand un ou deux de ces derniers avortent.
Les étamines sont en nombre indéfini, uvariées, et l'ovaire contient un plus
ou moins grand nombre d'ovules.
Le fruit qui en résulte est une baie indéhiscente, charnue, de couleur vert foncé,
à pulpe fortement aromatique, légèrement sucrée, qui enveloppe des graines en
nombre variable. Celles-ci de couleur marron foncé, sont vernissées et contien-
nent sous leurs téguments un petit embryon situé au sommet d'un albumen
corné.
Cette plante en raison de sa croissance rapide ne fournit qu'un bois de très
médiocre qualité qui ne peut guère être employé que comme bois de chauffage.
Climat ; terrains. — D'une façon générale, l'ylang-ylang se plait dans tous
les terrains perméables et substantiels qui peuvent se rencontrer dans les zones
tropicales et équatoriale. Il craint avant tout la stagnation des eaux, de même
aussi que les vents violents qui soufflent dans certaines contrées d'une façon
presque permanente. A la Réunion, par conséquent, sous le 21 e degré de latitude
Sud, il a été reconnu qu'à partir de quatre cents mètres d'altitude l'ylang ne
fleurissait pas. Mais il est certain que dans la zone équatoriale l'ylang peut se
plaire à des altitudes plus élevées et y fleurir.
En résumé l'ylang demande pour avoir une belle végétation et pour produire
des récoltes abondantes de fleurs, un climat chaud et calme, des terres riches,
pourvues d'une certaine humidité, perméables, susceptibles d'être irriguées ou
d'être arrosées par des pluies fréquentes.
Semis. — Les fruits se rencontrent sur les arbres en quantité suffisante pour
fournir des semences en grand nombre.
Une fois les fruits mûrs cueillis, on en extrait les graines en les écrasant entre
les doigts un à un. Les semences doivent être lavées à plusieurs reprises en vue
de leur enlever toute trace de la pulpe dont elles étaient enveloppées. Sans
cette précaution elles seraient déterrées par les fourmis qu'attirerait la matière
sucrée et on obtiendrait ainsi une levée très irrégulière.
Le semis doit se faire immédiatement après le dernier lavage sans qu'il soit
besoin de passer les semences au soleil. Il peut se faire en pleine ferre, dans des
planches qu'on aura au préalable labourées et abondamment fumées.
Mais je préfère de beaucoup le semis en caisses. Celles-ci sont trouées au fond
en vue de permettre un écoulement rapide et facile de l'excès d'eau provenant
des arrosages, et sont remplies d'une terre légère bien fumée. Le semis a lieu en
lignes espacées de dix centimètres environ avec une distance de deux ou trois
centimètres entre les semences. On ne doit pas enfouir celles-ci à plus de trois
centimètres. Les semis doivent être arrosés deux fois par jour.
Ce genre de semis, un peu plus coûteux, offre l'avantage de pouvoir facile-
ment déplacer les caisses, en sorte qu'on pourra arriver à soustraire les jeunes
La corolle imbriquée comprend deux verticilles de trois pétales longs et lan-
céolés.
On rencontre parfois des fleurs dont la corolle n'est pourvue que de 4 ou 5
pétales. C'est ce qui se produit quand un ou deux de ces derniers avortent.
Les étamines sont en nombre indéfini, uvariées, et l'ovaire contient un plus
ou moins grand nombre d'ovules.
Le fruit qui en résulte est une baie indéhiscente, charnue, de couleur vert foncé,
à pulpe fortement aromatique, légèrement sucrée, qui enveloppe des graines en
nombre variable. Celles-ci de couleur marron foncé, sont vernissées et contien-
nent sous leurs téguments un petit embryon situé au sommet d'un albumen
corné.
Cette plante en raison de sa croissance rapide ne fournit qu'un bois de très
médiocre qualité qui ne peut guère être employé que comme bois de chauffage.
Climat ; terrains. — D'une façon générale, l'ylang-ylang se plait dans tous
les terrains perméables et substantiels qui peuvent se rencontrer dans les zones
tropicales et équatoriale. Il craint avant tout la stagnation des eaux, de même
aussi que les vents violents qui soufflent dans certaines contrées d'une façon
presque permanente. A la Réunion, par conséquent, sous le 21 e degré de latitude
Sud, il a été reconnu qu'à partir de quatre cents mètres d'altitude l'ylang ne
fleurissait pas. Mais il est certain que dans la zone équatoriale l'ylang peut se
plaire à des altitudes plus élevées et y fleurir.
En résumé l'ylang demande pour avoir une belle végétation et pour produire
des récoltes abondantes de fleurs, un climat chaud et calme, des terres riches,
pourvues d'une certaine humidité, perméables, susceptibles d'être irriguées ou
d'être arrosées par des pluies fréquentes.
Semis. — Les fruits se rencontrent sur les arbres en quantité suffisante pour
fournir des semences en grand nombre.
Une fois les fruits mûrs cueillis, on en extrait les graines en les écrasant entre
les doigts un à un. Les semences doivent être lavées à plusieurs reprises en vue
de leur enlever toute trace de la pulpe dont elles étaient enveloppées. Sans
cette précaution elles seraient déterrées par les fourmis qu'attirerait la matière
sucrée et on obtiendrait ainsi une levée très irrégulière.
Le semis doit se faire immédiatement après le dernier lavage sans qu'il soit
besoin de passer les semences au soleil. Il peut se faire en pleine ferre, dans des
planches qu'on aura au préalable labourées et abondamment fumées.
Mais je préfère de beaucoup le semis en caisses. Celles-ci sont trouées au fond
en vue de permettre un écoulement rapide et facile de l'excès d'eau provenant
des arrosages, et sont remplies d'une terre légère bien fumée. Le semis a lieu en
lignes espacées de dix centimètres environ avec une distance de deux ou trois
centimètres entre les semences. On ne doit pas enfouir celles-ci à plus de trois
centimètres. Les semis doivent être arrosés deux fois par jour.
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